CGT et CSP 75, compte-rendu de réunion

COMPTE-RENDU CGT DE LA REUNION DU 25 JUIN 2008

RELATIVE A L’OCCUPATION DE L’ANNEXE DE LA BOURSE DU TRAVAIL

Présents : UD CGT PARIS, UD SOLIDAIRES, LDH, AUTRE MONDE, GISTI, RESF, CSP75

L’intersyndicale et les associations ont échangé dans la cour de la bourse du travail avec les hommes et les femmes sans papiers et les délégués de la CSP75 sur l’ensemble des propositions qui leur ont été faites lors des réunions précédentes.

Il s’en est suivi une rencontre avec les délégués de la CSP75 où elles ont réaffirmé leur volonté de prendre rendez-vous avec la préfecture pour un dépôt collectif des dossiers des membres de la coordination 75 de sans papiers.

La CSP 75 a demandé que les convocations éventuelles parviennent à la bourse du travail . Mais les statuts de la bourse du travail ne le permettant pas, il leur a été proposé de recevoir les convocations à l’adresse de l’UD CGT de Paris « sous couvert » de la CSP75.

La CSP75 a demandé à l’intersyndicale et aux associations de faire un suivi des dossiers après le dépôt à la préfecture. Pour des raisons pratiques , l’intersyndicale et les associations ont proposé de travailler au suivi des dossiers en dehors de la bourse du travail dans leurs structures respectives, une fois les dossiers classés en fonction des critères suivants :

Les dossiers relevant de la régularisation par le travail seront parrainés par les syndicats ainsi que les dossiers des travailleurs isolés qui ne peuvent pas se mettre en grève, et qui nécessitent un contact avec l’employeur.

Les associations sont prêtes à appuyer les dossiers des travailleurs non déclarés, sans contrat de travail, ni bulletin de salaire.

Le réseau RESF (Réseau-Education-Sans-Frontières) est prêt à appuyer les dossiers des familles ayant des enfants scolarisés.

La CSP75 a parlé de quitter la bourse du travail si elle obtenait des résultats, à savoir la régularisation déjà des 100 premiers dossiers déposés à la préfecture.

L’intersyndicale et les associations ont évoqué la possibilité du suivi des dossiers sans que la bourse ne soit occupée. Car l’occupation de la bourse du travail ne se justifie pas après le dépôt et l’engagement du suivi des dossiers.

Il est certain que la préfecture n’a aucun intérêt à délivrer des convocations pour des régularisations tant que la CSP75 continue d’occuper la bourse du travail, car si l’occupation de la Bourse avait un impact réel, la préfecture aurait déjà envoyé des convocations pour les 100 dossiers déjà déposés par la CSP75. De plus, l’occupation empêche les syndicats de fonctionner correctement, gouvernement et préfecture en ont conscience

Nous avons fait des propositions d’action qui permettent de peser réellement sur le patronat et la préfecture.

Dans le passé, des exemples malheureux d’occupation de lieux comme des églises pendant plus de 6 mois n’ont donné lieu à aucune régularisation.En revanche, des collectifs qui grâce à leur action ont déposé des dossiers et ont levé l’occupation ont obtenu des régularisations.

Si nous voulons être efficace ensemble, syndicats, associations, collectifs de sans papiers, il faut réfléchir aux actions permettant d’obtenir des régularisations. Fort est de constater que l’occupation de la Maison des syndicats bloquent notre démarche commune.

Communiqué de l’Union Déparementale de Paris diffusioncgt75@gmail.com

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