Les extremes du cinema americain
Catégorie : Global
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————MIAMI VICE – DEUX FLICS A MIAMI
Par Universal Pictures. Film de Mickaël Mann. Avec Colin Farrell, Jamie Foxx, Gong Li, Naomi Harris. La sortie est prévue pour le 16 août 2006.
En fait, c’est tout simplement une nouvelle aventure des héros que l’on a découvert il y a 20 ans, Sonny Crockett et Ricardo Tubbs. Un de leurs informateurs « balance » des agents fédéraux sous la menace de voir tuer sa famille. L’assassinat des fédéraux est inévitable et la famille de l’informateur aussi est sauvagement tuée. Ricardo et Sonny s’occupent de l’affaire et tombent sur les responsables qui ne sont pas moins qu’une secte nommée « Fraternité Aryenne » liée à un réseau de trafiquants internationaux. Il est évident qu’il y a eu fuite dans cette histoire et qu’elle vient de haut. L’enquête emmène nos deux détectives au sein d’un véritable cartel. Leur contact est une sino-cubaine nommée Isabella, son rôle va être ambigu car elle va rapidement développer une relation assez équivoque avec Sonny Crockett. Un jeu de manipulation va s’ensuivre entre les deux personnages avec n trouble-fête nommé José Yero qui est un membre décisif du Cartel.
Ce film ressemble à la série avec une équipe autour de nos deux héros et flirtant avec l’illégalité. Tous les moyens modernes technologiques sont mis en valeur. La musique est assourdissante. Nous sommes submergés par des images violentes, le sang à tout va, la brutalité de beaucoup de protagonistes, la vitesse des évènements……
C’est un film typiquement américain utilisant tous les clichés maintes fois utilisés. Rien n’étonne, à part le système crescendo des fusillades et autres violences. Nous sommes plus intéressés par la relation entre Sonny et Isabella qu’angoissés par la finalité de l’histoire.
Mickaël Mann ne déroge pas à son habitude, ayant déjà utilisé certains réflexes dans « Sixième Sens », « Collatéral », « Heat » et « Révélations ». Le monde du crime, les valeurs, les frontières de la loi…..sont des thèmes qu’il privilégient.
Dans ce film, la violence couvre plutôt les messages envoyés par le réalisateur. Il renoue avec son passé, c’est cette série mythique qui a construisit sa réputation. Le fond de l’histoire a évolué en incluant la globalisation économique, sujet très actuel et collant plutôt à la réalité liée aux affaires criminelles. Même le casting pour le film est international.
A travers cette histoire tournant autour de policiers infiltrés, nous retrouvons les excès et la violence de la société américaine si connue et internationalisée…………
————GEORGES LE PETIT CURIEUX
Dessin Animé de Universal Pictures & Imagine Entertainment. La sortie était le 2 août 2006
Les voix sont de Will Farrell, Drew Barrymore, David Cross, Eugene Levy, Joan Plowright, Dick Van Dike
« Georges le Petit Curieux » est une bande dessinée créée par un couple d’origine allemande il y a 65 ans et vendue à plus de 30 millions d’exemplaires et dans 17 langues. Fuyant chacun l’Allemagne nazie (Première Guerre), ils se rencontrent et se marient en Amérique du Sud. Ils commencent leur carrière en France où ils publient les premières histoires de Georges le Petit Curieux. Fuyant encore le nazisme (Deuxième Guerre), ils partent pour Lisbonne puis New York où ils s’installent et font une remarquable carrière avec la bande dessinée. Ils signent pour 7 ouvrages leur demandant chacun un an de travail.
Ce dessin animé a les voix de personnalités célèbres américaines. La base de l’histoire est liée à la culture et à l’épanouissement des enfants, sujet favori des auteurs de la bande dessinée, ils viennent d’Europe, n’oublions pas. A la mort de Hans (Augusto) Reyersbach, sa femme Margarete Elisabeth (devenue Margret) a créé une fondation nommée « Fondation Curious George » pour encourager la curiosité des enfants, leur soif de connaissance, leur détermination.
Pour pallier à la baisse incessante des visites au Musée Blomsberry, le guide nommé Ted se voit attribué la mission que la prochaine exposition doit être un succès ou c’est la clé sous la porte. Ce qui était une proposition en l’air du guide Ted deviendra la condition sine quanon pour éviter la fermeture du Musée : aller en Afrique et ramener l’idole géante d’une tribu, qui est un trésor archéologique légendaire. Pendant son absence, le fils du propriétaire intrigue car veut transformer le Musée en parking géant (image type de l’Amérique géante et inhumaine).
Des clichés reviennent, des références à King Kong aussi quand le guide revient avec un petit singe dans « ses bagages » et sans le savoir bien évidemment. Le petit singe l’avait repéré dans la jungle et s’était entiché de lui. Ted revient avec une petite statuette au lieu de la fameuse statue géante. S’ensuit des aventures avec le petit singe qu’il a nommé Georges. Le dessin animé est très naïf, gentillet version loukoum et destiné définitivement aux tous petits……….
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