Madrid – Le 10 février 2006 le Parlement a reçu une requête individuelle signée par le citoyen Jaume d’Urgell, qui considérait que le maintient de la monarchie n’a plus lieu d’être de nos jours, en plus d’être contraire au principe d’égalité face à la loi, pour être entendue comme une institution en contradiction avec l’article premier de la Constitution Espagnole de 1978, ainsi que contraire à l’article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Le député Jordi Marsal représentant Barcelone (appartenant au groupe parlementaire socialiste) en sa qualité de Président de la Commission de Demandes du Parlement, a pris connaissance de cette demande le 22 mars. Après l’avoir examiné, la requête fut examinée lors de la session du 26 avril, acceptant d’être transmise au portes paroles parlementaires de la Commission Constitutionnelle -présidée par Alfonso Guerra- afin de considérer l’ouverture d’un processus de réforme constitutionnelle qui permet d’élire toutes les représentants publics par le biais du suffrage, de séparer l’Etat de tout lien religieux,d’établir une réelle séparation entre les pouvoirs Exécutif, Législatif et Judiciaire, de renoncer a la guerre comme instrument de politique nationale, de rétablir la mémoire de ceux qui se sont consacrés au bien-être des autres, de respecter entièrement les mandats décidés par la voix des urnes, sans qu’il n’existe aucune limite pour la capacité des citoyens de modifier d’une manière pacifique la structure économique de la société, de modifier les frontières établies ou la suppression d’institutions précaires mises en place par des dictateurs qui ne sont plus.

L’affaire dépend maintenant de Josep Antoni Durán i Lleida, Aitor Esteban, Ramón Jáuregui, Begoña Lasagabaster, Gaspar Llamazares, Paulino Rivero, Joan Tardà y Federico Trillo du Parlement qui seront chargés de discuter le contenu de la proposition de la requête et de continuer le processus de réforme constitutionnel.