Lors la dernière manifestation à Paris de mystérieuses caméras placées dans des nichoirs à oiseaux sont identifiées et neutralisées par des manifestant-es.

Autour de nous, chez les militant-es, on se pose légitimement des questions : L’État nous filme-t-il à notre insu ? Avons-nous à faire à une nouvelle méthode de surveillance des cortèges ? Qui peut bien avoir intérêt à faire ça ?

Nous nous mettons en contact avec les manifestant-es. Ils et elles ont identifié-es pas moins de 6 caméras sur le parcours de la manifestation, dont 1 inatteignable (au dessus d’un cordon de CRS sur la place d’Italie). On apprend par une source qu’il y en avait d’autres.

On peut voir sur les rushs des caméras un duo un peu étrange installer une des caméras (qui sont toutes les mêmes) : deux hommes d’une quarantaine d’année dont l’un se déplace en roller et porte un chapeau de cowboy, une GoPro fixée sur la tête (étrange).

Dans l’une des vidéos, on apprend que la caméra fonctionne via wi-fi (elle est reliée par un câble à une batterie portable). Plus intéressant, on entend l’un des hommes s’adresser à l’autre en l’appelant « Aguirre ».

Avec l’aide de camarades plus zélées que nous avec ce type de technologie nous sommes arrivé à retrouver notre fameux cowboy espion…

Il ne s’agit ni plus ni moins que du « street-artiste » et artiste contemporain Aguirre Schwarz, aussi connu sous le nom de « Zevs » . fr.wikipedia.org/wiki/Zevs