Maintenant que la plupart des gestes du quotidien relèvent de technologies inaccessibles au commun, la ruse lubrifiante consumériste par laquelle le principe de l’exploitation de l’homme par l’homme était accepté à condition que cela fût indolore, peut d’autant mieux prendre fin, que l’appel d’air chinois indique clairement là où la croissance se trouve…

Mais le Capital a beau s’abstraire pour varier ses formes et se reproduire tous azimuts, il faut que les ressources stratégiques de la domination capitaliste soient à la fois maintenues à disposition des dégagements de plus-value, et confisquées à la souveraineté sans cela, réelle, des gens.

On ne l’avait que trop oublié: la plus-value, c’est avant tout le BESOIN des gens transformé en argent, à partir de l’argent; parce que si les désirs sont contrôlables par ceux qui les ont, trop difficilement contrôlables par ceux qui les exploitent, le BESOIN est quant à lui l’assurance tous risques du Capital – et comme toujours, l’attrape-nigaud des « petits porteurs ». Or, le BESOIN, c’est l’esclavage.