Expulsion illégale à couéron
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
Lieux : Coueron
Le Bossis, mémoire de lieu, lieu de mémoire ?
Précarité
Les autorités publiques prétendent lutter contre la précarité et pour l’accès à l’emploi des jeunes, pourtant, la mairie de Couëron a montré son caractère antisocial en expulsant illégalement par la force et l’intimidation les habitants du 195 Cité Bessoneau, qui avaient, depuis plus de dix ans, entretenu et amélioré ( sanitaires, douche, potager,…) cette maison qui était leur domicile. Pendant toute cette période, plus d’une dizaine de personnes y avaient trouvé un toit, alors même que les organismes sociaux étaient dans l’incapacité de leur proposer un logement.
En juin 2005, un collectif, composé des habitants de cette maison et d’autres couëronnais avaient été reçus à la Mairie par des élus et des représentants du CCAS pour présenter un projet associatif. Ce projet utilisait la maison du 195 Cité Bessoneau, et mettait en avant le patrimoine historique, la mémoire ouvrière que représentait cette maison, et se voulait un lieu ouvert sur le quartier avec des activités artistiques, du jardinage, du bricolage…
Jusqu’où iront-ils?
Jeudi 13 avril 2006, à 9h15, un bulldozer arrive, coupe l’électricité. Un homme, prétendant être de la mairie et ne déclinant pas son identité, demande au seul habitant présent à ce moment de sortir avant la démolition de sa maison. Il a à peine le temps de rassembler quelques affaires personnelles et ses esprits. Tous les biens : lits, vêtements, frigo, vaisselle, matériel de bricolage et de jardinage, vélos sont détruits en même temps que le toit qui les avait abrités.
Aucun papier officiel, aucun huissier, aucune procédure légale, aucun permis de démolir!
La mairie de Couëron, propriétaire de la maison, semble au dessus des lois en vigueur dans ce pays.
Comme l’annonçait d’emblée le présumé représentant de la mairie: «Cela faisait trois ans qu’il attendait cela.» Quand l’habitant délogé a demandé pourquoi il n’avait pas reçu de courrier, la réponse fuse:»C’est la surprise pour éviter une manifestation». En effet, il y a 10 ans, la mairie avait déjà tenté de faire expulser les habitants de l’époque de la même manière : le coup de force au bulldozer: « Dégagez, on aménage! ».
Les habitants de Couëron avaient fait démonstration de solidarité et avait fait reculer le projet.
La mairie avait tenté une procédure judiciaire, mais fut déboutée par le tribunal.
Ainsi, la mairie de Couëron comme de nombreuses municipalités expulse illégalement!.
Dans la journée, nos élus ont déclaré aux journalistes alertés par le collectif que les habitants de la maison avaient tous été relogés. Il n’en est rien : deux habitants seulement ont été prévenus le jour même qu’un relogement leur était proposé. Un des habitants est sciemment mis à l’écart et dont le sort importe peu aux destructeurs municipaux.
Comment les arrêter?
Le collectif veut informer et appeler la population qui croit et espère encore qu’un autre monde est possible à nous soutenir dans notre combat. La devise de la France était: « liberté, égalité, fraternité ». Accepterons nous encore longtemps que ces principes soient bafoués, que ces mots soient vidés de leurs sens?
« collectif.solidaire@emailasso.net »
nous fairons de la publicité pour la mairie de Couéron…et si on peut vous aider autrement….C’est qui le MAIRE???
C’est hallucinant ! J’ai peine à le croire, mais ça parait incroyable… C’est quand même fou que des trucs comme ça arrivent encore !!! M’enfin faut faire quelquechose ! Un procès par exemple, ça devrait être possible de trouver une solution, parce que démolir un bâtiment contenant plein de meubles et d’affaires personnelles, c’est atteinte à la vie privée, c’est grave. Et puis y’a pas que l’aspect matériel. Au niveau moral, ça doit être dur pour les habitants… Faut inviter la presse et faire exploser l’affaire pour que ça remonte le plus haut possible !
Je suis dégoûtée…
Le maire de Coueron est Jean-Pierre FOUGERAT, socialiste, soutenu par une majorité municipale « gôche plurielle » et par ailleurs suppléant de Jean-Marc AYRAULT à l’assemblée nationale… Que du beau linge, vous voyez !
C’est scandaleux cette expulsion. Coueron est une ville très dynamique au niveau associatif et syndical : j’espère qu’une riposte s’organise contre l’autocrate Fougerat.
le petit flic syndical parlant precedemment a du se tromper de rubrique donc pour resumer nous parlons ici de la cite bessoneau a coueron a l’occasion de la casse officielle et municipale de la maison du 195.donc j aimerai rappeler que la cite bossis est charge de l’histoire commune a celle proche la navale d’etre des anciens quartiers ouvriers.Le bossis abritait des familles polonaise dont les peres travaillaient a l’usine a plomb ou aux usines bessoneau riche industriel fana d’aviation.La mairie de coueron devant les actions solidaires avec les habitantES de l’epoque Qu’elle garderait des maison comme memoire ouvriere qu ils veulent museifier en la tuant.Mais la mairie a fait leconomie de la question sociale qui se joue dans ce doux pays…POTLATCH souffrant d une panne d’ordinateur s’ engage a raviver la memoire des lieux…a SUIVRE
1 commentaire a été supprimé car sans rapport avec la contribution, la fonction commentaire est prêvue pour complèter ou infirmer, pas pour détourner le sujet initial surtout lorsque le message est menaçant. Ceci explique le début du message de 9h29.
je comprends pas à quoi fait référence le post précédent quand il parle de « flic syndical » en fait je suppose qu’un post a été censuré ce qui ne permet pas de comprendre la réponse.
Pour revenir sur coalition politique gôche : c’est une telle coalition qui as mis en place à LA Rochelle un des premiers arrêté « anti mendicité » qui interdisait de centre ville des personnes dont le comportement était stigmatisé et criminalisé avant qu’aucun délit ne soit commis. Le délis était de s’assoir de se regrouper de consommer de l’alcool de posséder des chiens , choses qui ne sont pas interdites à tout un chacun. On voit le caractère de loi d’exeption de ce genre de texte, promulgué par le maire radical socialo pour complaire au lobit des commerçants dérangés par la misère trop « visible » de certains jeunes et moins jeunes sans logements et sans ressources. Les discours de la gôche furent éffarants. A croire que tous avaient été agressé par des bandes de barbares « menaçant leur filles et leurs compagnes. Bien sur le fait que les agressions soient bien souvant commises par de « bon pères de famille » et que nul ne pense à promulguer de lois d’exptions pour interdire le regroupement des dits individus n »incommodait en rien non bons opportunistes garants de l’ordre et la sécurité. (pas celle de ceux qui crévent dans les rues car aucun de ces salauds n’accepta que les lieux d’acceuil fermés en été soient ouvert toute l’année aux personnes sans logement ).
Bref et pour les nommer socialo, vert , PC , CGT , nul ne condamnait le carractère ouvertement fasciste de ces arrêtés qui sont d’ailleurs régulièrement mis en place par des maires de tous bord. plus facile de faire déffiler au pas cadencé contre le fascisme et de le pratiquer quand la soupe électorale le demande.
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