Gaza :camp de concentration
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« Mahmoud Abou Ghazi, le patron d ‘une entreprise qui fournit du prêt-à-porter de luxe à une dizaine de stylistes israéliens. « depuis le mois de janvier, nous sommes soumis à un véritable embargo économique. Israël bloque mes livraisons de matière première et je ne peux plus exporter mes marchandises vers Israël. Je ne peux plus verser les salaires de mes employés.»
Sur la zone industrielle de Karni, principal centre d’activité économique de Gaza, toutes les sociétés tournent au ralenti depuis plus de trois mois. Une catastrophe pour la bande de Gaza, un territoire où vit plus d’un million et demi d’habitants,TOTALEMENT DEPENDANT DU POINT DE PASSAGE DE KARNI unique porte commerciale vers Israël.
«Depuis le début de cette année, le taux de fermeture du terminal de Karni a atteint les 60 % [soit plus d’un jour sur deux, ndlr] contre 18 % l’an dernier», constate John Ging employé de l’UMWRAagence des Nations Unies responsable des réfugiés . «Nous avons besoin de 450 tonnes de farine par jour, à Gaza. A la mi-mars, nos réserves étaient épuisées, ce qui a entraîné des pénuries de pain. La réouverture de Karni a permis d’éviter que se développe une crise humanitaire majeure, mais le terminal ne fonctionne qu’à 30 % de ses capacités.»
Salaires. Le blocage du reversement par Israel des taxes d’exportation encaissées par Israel lors de la vente des produit palestiniens (tous soumis à son autorisation) et§ les décisions américaine et européenne de geler leur aide financière à une Autorité palestinienne. Les salaires de quelque 140 000 fonctionnaires dépendent de ces fonds. «La situation financière est très difficile et nous ne pouvons donner d’échéance pour le versement des salaires d’avril», dit Omar Abdel Razek, le nouveau ministre des Finances
«Pas loin de 200 millions de dollars de marchandises, achetées en Europe, sont bloquées par les douanes israéliennes, alors que nous avons payé nos taxes. Nous n’avons plus le moindre stock, car cette situation dure depuis près de trois mois. Nous sommes obligés de licencier, ce qui crée un énorme problème social.»
Même constat pour Bashir Rayyes : «Cette semaine, les Israéliens n’ont laissé passer que 17 camions par jour. Un tiers pour les fruits et légumes, un tiers pour les citrons et un tiers pour les meubles et vêtements.
« IL N’Y A PAS DE FAMINE A GAZA » !-
10-04-2006 – PAR GIDEON LEVY
http://www.ism-france.org/news/rubrique.php?type=analyse
Ceux dont la conscience ne les torture pas et dont le sommeil n’est pas interrompu par le comportement d’Israel dans les territoires peuvent continuer à dormir en paix. Il n’y a aucun “désastre humanitaire.”
Mais ceux qui considèrent les Palestiniens comme ayant seulement un besoin de nourriture de base devraient se rappeler que même dans les zoos, où les animaux ne manquent vraisemblablement pas de quoi que ce soit, les gens sont souvent choqués par les conditions de leur emprisonnement ».
LES KAPOS CYNIQUES ISRAELIENS ET DE L’UNION EUROPÉÈNNE PAVOISENT
LES CITOYENS DE FRANCE REFUSENT D’ÊTRE COMPLICE DE CE CRIME
http://www.europalestine.com/article.php3?id_article=2063
ECRIRE AU MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGÈRES DOUSTE-BLAZY POUR REFUSER CE CRIME :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/ministere_817/les-ministres_818/les-ministres_14026.html
EX. DE LETTRES VUES SUR EUROPALESTINE : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/ministere_817/les-ministres_818/les-ministres_14026.html
1°)« Messieurs,
Il est inadmissible que des technocrates de la Commission européenne sans légitimité démocratique recommandent la suspension de l’aide économique de l’UE à l’Autorité palestinienne sous prétexte que le parti qui a, lui, démocratiquement remporté les élections en Palestine serait une “organisation terroriste”.
Car, outre le fait que le “Hamas”, depuis plus d’un an, respecte une trève qui est sans cesse violée par Israel, et se dit prêt à observer une trève “de plus de dix ans” si Israel donne un minimum de gages en se retirant des territoires occupés depuis 1967, ce qui est une manière de reconnaître Israel dans les seules frontières considérées comme légales par la communauté internationale, on s’étonne que la Commission ne soit pas aussi soucieuse du respect des principes lorsque l’occupant israélien bafoue les régles du droit international :
-quand il “ignore” les résolutions des Nations-Unies lesquelles ont,en revanche, une force obligatoire pour les autres Etats de la région (Irak, Syrie, Iran…)
-quand il construit un mur – considéré comme “illégal” par la CIJ – en empiétant largement sur les territoires palestiniens,
-quand il détruit les infrastructures construites à Gaza grâce à l’aide de l’UE ou ravage des plantations d’oliviers, rase des habitations, transforme les territoires palestiniens en une série de “bantoustans”.
Face à la logique des rapports de force, mise en pratique par Israel – ne parle-t-il pas à présent de “régler unilatéralement” le probléme ? – il serait temps que l’UE fasse entendre une voix qui redonnerait vigueur aux principes du droit international et lui ferait retrouver une indépendance et – pourquoi pas ? – une dignité d’autant plus indispensable que nos pays sont, en dernière analyse, ne l’oublions pas, lourdement responsables du problème israélo- palestinien.
Je vous prie de croire……….
Philippe Mély, militant associatif
2°)Au Ministre des Affaires étrangères,
Décidément, les Européens sont décidément très forts pour perpétrer les cirmes en masse : après avoir activement participé ou laissé faire plusiers génocides dont le génocide juif, voilà que maintenant, ils vont contribuer à affamer les Palestiniens et à détruire un peu plus le peu qu’ils leur restent. Ca leur aurait fait mal de contribuer à faire appliquer simplement les résolutions de l’ONU. Non, ils ont manifestement plus de talent et de compétences pour détruire les peuples et les sociétés.
J’ai honte, en ce moment de vivre en France. J’ai honte d’être le témoin contemporain de cette épouvantable histoire. Ne vous rendez vous pas compte que le peuple en souffrance est aujourd’hui le peuple palestinien ? Ne savez vous pas que les droits bafoués sont ceux des Palestiniens ? Y croyez vous vraiment à cette histoire de destruction d’Israël par le Hamas ? Savez vous combien de morts tombent quotidiennement, en ce moment même, en Palestine du fait de l’armée israélienne ? Savez vous seulement ce qui s’y passe : les destructions de maison, le vol des terres, l’impossibilité de prévoir son lendemain, l’impossibilité de travailler, de se soigner d’étudier, l’humiliation ? Cette nouvelle forme de guerre qui ne ressemble à aucune autre ne vous semble t’elle pas grave au point de vouloir y contribuer ? Combien de temps vous faut il pour prendre la mesure des tragédies qui se jouent ? Les Palestiniens ont ils tort de revendiquer l’application de leurs droits ? A leur place, y renonceriez vous ? Peut être après tout, l’histoire le suggère en tout cas.
La question que je me pose est la suivante : vous lavez vous la conscience sur le dos des Palestiniens ? Il faut que vous sachiez qu’aujourd’hui en France et en Europe, nombreux, comme moi, sont ceux qui ont adopté vraiment et en connaissance de cause, l’histoire de leur pays d’accueil, mais qui refusent catégoriquement la culpabilité que certains cherchent par tous les moyens, y compris par la violence, à nous faire avaler. Justice pour les Palestiniens ! Application des résolutions de l’ONU ! telle est depuis toujours la seule solution, la seule solution à laquelle nous serions fiers de contribuer mais vers laquelle vous ne nous conduisez pas, malheureusement.
Marie-Hélène Yessayan
Contribution mise en débat car le terme de “camp de concentration” en évoquant Gaza, étant lié à la shoah est ici utilisé dans une visée polémique et entraînant une confusion. Les crimes israéliens en palestine peuvent (et doivent ) être dénoncés d’autres manières etc. C’est ce que fait d’ailleurs le corps de l’article. Ce titre est donc malheureux à plus d’un titre…
Formulation à débattre…
Tchiqi du collectif Indy Nantes.
la notion de camp de concentration n’est absolument pas liée à la Shoah.
Voir la définition de l’encycopédie libre Wikipedia
camp de concentration
Introduction :
Un camp de concentration est un centre de détention de grande taille créé pour des opposants politiques, des résidents d’un pays ennemi, des groupes ethniques ou religieux spécifiques, des civils d’une zone critique de combats, ou d’autres groupes humains, souvent pendant une guerre. Le terme se réfère à une situation où les détenus sont sélectionnés pour leur conformité à des critères généraux, sans procédure juridique, plutôt qu’en raison d’un jugement individuel. Bien que le régime nazi ait volontairement introduit la confusion en utilisant le terme de camp de concentration pour désigner ses camps d’extermination, il convient de les distinguer, même si les conditions de détention dans les camps de concentration peuvent mener à des niveaux de morbidité et de mortalité anormalement élevés.
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on peut lire aussi dans l’article de wikipedia à propos des Rroms
Pendant la Seconde Guerre mondiale, entre 50.000 et 80.000 Tziganes sont morts des suites des mesures de persécutions nazies (Denis Peschanski, La France des camps, l’internement 1938-46, Gallimard, 2002, p. 379). Le nom tzigane utilisé couramment pour désigner cet holocauste est Porrajmos. Les Tziganes ont aussi participé à la résistance armée en France, en Yougoslavie, en Pologne et en URSS.
La France n’attend pas l’occupation allemande pour interner ses propres populations nomades, « par mesure de sécurité nationale ». Les décrets d’avril 1940 les obligent à se fixer dans une commune, et on parle de camps de concentration en toutes lettres dans les circulaires destinées aux préfets. L’invasion, qui jette des milliers de personnes sur les routes, brouille les cartes momentanément. Mais, dès que la situation se normalise, les internements par les autorités françaises reprennent. Les autorités allemandes se contentent de confirmer les décrets d’avril et sont même moins sévères ; selon Peschanski, 3 000 Tziganes ont été internés entre 1940 et 1946. Il n’y aura que peu de déportations vers l’Allemagne. Les derniers internés au camp de Jargeau ne le quitteront qu’en décembre 1945, alors que les déportés survivants sont rentrés d’Allemagne depuis le printemps
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Délai de réaction un peu lent, désolée, mais nous en étions arrivé-e-s aux mêmes constations, que ce soit sur le liste de modération ou en réunion.
_ La contribution est donc validée.