ils sucrent le cpe pour nous donner des miettes

cette fois ci les provocations de la droite ump et la passivité des syndicats cogestionaires mêmes pas capable de continuer la lutte contre le Cne , les Rma Sto les sous contrats d’avenirs Sto de borloo ca suffit

Exit le Cpe on vous donne le prochain menu des accoyer Sarkozy

les miettes du Civis un triste remake du Rma Sto des fillon chéreque et des sous contrat d’avenir du démaguogue borloo

le civis

A l’heure ou l’on va nous remplacer le CPE par un toilettage des mesures destinées aux jeunes les plus en difficultés et notamment le CIVIS, il est peut-être temps de se pencher sur ce dispositif qui est très proche d’un RMI au rabais, avec toutes les contraintes que ça implique.

Quelques rappels :

Le CIVIS n’est pas un contrat de travail mais une sorte de contrat d’insertion destiné aux jeunes de moins de vingt cinq ans non scolarisés il s’agit d’un contrat individuel passé entre un référent ( la mission locale ou la PAIO le plus souvent ) et le jeune.

Du côté « avantages » : une contrepartie en termes de revenu : la grosse différence avec le RMi est qu’il ne s’agit pas d’un montant fixe mais d’une somme allouée mensuellement en fonction des périodes de travail ou de formation du jeune un Rma Sto version intérimaire en quelque sorte

Tous les mois , la possibilité d’un revenu est donc revue par le référent il s’agit d’une possibilité et pas d’un droit.

Des miettes et du toujours moins

Le montant maximum est de 900 euros par an : mensuellement , donc un maximum de 75 euros si le contrat est prévu pour un an .

En effet l’aumône est soumise à condition : pendant une première période atteignant au maximum trois mois, un contrat est élaboré entre le référent et le jeune : ce contrat fixe des objectifs de retour à l’emploi accompagné d’obligations diverses : celle d’abord de se rendre au minimum une fois par mois ( ça vous rappelle quelque chose ), à la convocation du référent, celle ensuite d’accomplir diverses démarches et d’accepter éventuellement stages, intérim ou autres formes d’emploi dans les secteurs sous tension.

Témoignage :M qui a vingt deux ans et a dû arrêter ses études depuis deuxans faute de moyens s’est retrouvée sans aucune ressource pour payer son loyer et bouffer.A la mission locale, on lui a donc proposé ce CIVIS : àpeu près cent euros par mois plus des tickets de métro à la discrétion du référent.
Dès le départ elle a prévenu celui-ci de sa volonté de trouver un boulot qui lui rapporte suffisamment pour reprendre ses études.

Résultat : au bout de quatre mois, le référent qui avoue  » avoir des comptes à rendre en termes de résultat  » se fâche et menace de couper les vivres.En effet M. refuse de souscrire un CDI d’hôtesse d’accueil à temps partiel : en effet il s’agit de se rendre tous les jours à deux heures de son domicile au siège de la boite et de là à divers évènements selon les besoins du jour : les temps de transports ne sont évidemment pas rémunérés.

Donc, un revenu très faible et aléatoire plus un contrôle accru, voilà ce qu’est le CIVIS adopté dans les départements de droite comme de gauche blairiste il s’agit évidemment d’une forme de contrôle adapté aux jeunes précaires »en difficulté  » , ceux dont on a voulu masquer la mobilisation dans cemouvement sous l’étiquette  » casseurs « , ceux dont a dit que pour eux un CPE c’était mieux que rien.

A nous précaires plus âgés, d’utiliser notre savoir faire et notre expérience du RMI et de l’insertion pour nous battre sur ce front là, ou le droit du travail et la protection sociale ne sont plus qu’un lointain souvenir, ou la gestion du contrôle est décentralisée à l’extrême ( il y a tout un discours et des propositions de lutte commune à tenir aux conseillers des missions locales souvent précaires eux mêmes et pas beaucoup plus âgés que ceux qu’ils ont chargés de fliqués ).

A nous d’être conscients au quotidien dans nos luttes et nos permanences de la nécessité pratique de ce combat si nous ne voulons pas que la division entre précaires encore étudiants et les autres s’aggrave au détriment du mouvement.

source Ac

Jeunes en difficulté pour les maffieux u haine p vous ne valez pas plus de 200 a 400 euros par mois

Encore une fois on enléve une saloperie pour recréer des autres saloperies créant rien d’autre que de la précarité tendez la main camarade que l’ump vous fasse l’aumone

Extrait qui en disent long sur ce qu’ils nous préparent encore en douce

La proposition de loi remplaçant le contrat première embauche (CPE) par un dispositif d’aide à l’insertion professionnelle des jeunes en difficulté pourrait être examinée par l’Assemblée nationale dès mardi, a laissé entendre le chef de file des députés UMP.
« Nous espérons que ce soit le plus tôt possible et pourquoi pas dès demain », a déclaré Bernard Accoyer lors d’une conférence de presse lundi à l’Assemblée.
Le président du groupe UMP a piloté, avec son homologue du Sénat, Josselin de Rohan, l’élaboration de ce texte qui devrait permettre de sortir de près de trois mois de crise sociale et estudiantine déclenchée par le CPE.

« Dans l’instant nous déposons la proposition de loi », a déclaré Bernard Accoyer en réponse à une question. « Demain matin se réunit la conférence des présidents qui est souveraine pour décider du moment où, dans l’ordre du jour prioritaire, le gouvernement voudra bien inscrire notre proposition de loi ».
Ce texte remplace l’article 8 de la loi sur l’égalité des chances, qui créait le contrat première embauche.
De sources parlementaires, on rapporte que le Sénat examinera à son tour le texte, non pas jeudi comme cela a été d’abord avancé, mais au début du mois de mai, après la pause de deux semaines que s’accorde le Parlement à partir du 15 avril.

« Il s’agit de deux étapes, une proposition de loi qui va remplacer l’article 8 et qui est centrée sur ces jeunes en grande difficulté, et l’ouverture d’un débat » avec les partenaires sociaux, a dit Bernard Accoyer en présentant le scénario de sortie de crise du CPE.

La proposition de loi comporte deux articles.
Le premier remplace l’article 8 de la loi sur l’égalité des chances par un nouveau dispositif. L’article 2 gage financièrement ces nouvelles mesures proposées.

L’article premier rend éligibles tous les jeunes titulaires du contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS) au dispositif de soutien à l’emploi des jeunes en entreprise (SEJE). Il permet pour les jeunes titulaires d’un contrat de professionnalisation en contrat à durée indéterminée (CDI) de faire bénéficier leur employeur du soutien spécifique attaché au SEJE.

Ce même article précise que le montant du SEJE sera fixé par décret. L’exposé des motifs de la proposition de loi avance l’idée que le gouvernement le fixe à 400 euros par mois la première année et 200 euros par mois la seconde.

L’article premier prévoit que tous les jeunes de 16 à 25 ans en difficultés bénéficieront à leur demande d’un accompagnement personnalisé via le CIVIS et que leur référent devra leur proposer soit un emploi, soit une formation professionnalisante, soit une action spécifique en cas de difficultés particulières d’insertion, soit une assistance renforcée dans leur recherche d’emploi ou dans leur démarche de création d’entreprise.

Le texte précise que cet accompagnement pourra se poursuivre pendant une année après l’accès à l’emploi, que les bénéficiaires d’un contrat d’insertion dans la vie sociale seront affiliés au régime général de la Sécurité sociale et qu’un décret fixera les caractéristiques des personnes pouvant bénéficier de cet accompagnement

Sur que nos  » syndicats  » cogestionaires et le chéreque en bois vont y trouver des  » avancées  » sociales

anti jaunes
le lundi 10 avril 2006 à 16h10