La police tente d’obtenir par des moyens illégaux… de l’information publique
Le 9 avril 2006 vers 20h30, nous avons découvert à l’intérieur de l’un de nos canapés, un appareil d’écoute qui a manifestement été installé par la police fédérale.
L’appareil qui avait été fixé entre les ressorts du fauteuil est un émetteur de 127 mm x 54 mm, muni d’une carte SIM fournie par l’opérateur belge Mobistar et portant le matricule 3161110880769X21.
Il fonctionnait à l’aide de trois batteries cylindriques de 25 centimètres au lithium de fabrication néerlandaise produites en 2005. Ces batteries portent le matricule 4S 1P LSH20.
Manifestement, la police belge semble ne pas avoir bien compris que l’activité de notre bureau consiste uniquement à informer l’opinion publique de la répression, des atrocités et des injustices commises en Turquie et dans le monde.
Toute l’information qui nous parvient ou qui circule dans notre bureau est systématiquement répandue dans l’opinion publique.
Contrairement à ce que pourrait penser la police, nos activités n’ont donc absolument rien de confidentiel.
Ainsi, après la Sûreté de l’Etat, c’est au tour de la police belge de se ridiculiser auprès de la population.
Malgré cette tentative de criminaliser nos activités, nous continuerons à démasquer la nature fasciste de l’Etat turc mais aussi la parodie de démocratie qui règne dans des Etats impérialistes comme la Belgique.
Un conseil à la police belge : si, sincèrement et honnêtement, elle recherche des terroristes, qu’elle aille espionner les ambassades des USA, d’Israël et de la Turquie. Le cas échéant, nous ne manquerons pas de lui restituer son matériel.
Halte aux activités de criminalisation de notre bureau !
Respect de la liberté d’expression et d’association !
DHKC
Bureau d’information de Bruxelles
Le 9 avril 2006
dhkc@post.com