Le chômage fait peur, et maintient l’employé dans son emploi. C’est-à-dire qu’il le dissuade de tenter l’aventure en devenant exigeant en retour, vis-à-vis de son patron.

C’est pourquoi « donner plus de souplesse à l’embauche » pour les employeurs, est on ne peut plus logique dans le cadre de la « lutte pour l’emploi » :

elle consiste à favoriser les embauches en dérèglementant les licenciements.

Plus un employeur pourra licencier, plus il sera enclin à embaucher -et à garder ses employés – c’est tellement logique, que cela exprime clairement la finalité poursuivie de dévaloriser le travail et le travailleur pour en faire indifféremment, des CHOSES au service inconditionnel des patrons.
La notion indéterminée quant à ses contenus, d’ « emploi », en lieu et place de métiers et de professions contient bien ce programme de chosification de l’existence humaine et des rapports sociaux (au profit des capitaux boursiers).