Maintenant, le sabotage !
Catégorie : Global
Thèmes : Sabotage
Lieux : France
Quand la grève est tenue en échec, quand l’action collective est réduite à l’impuissance par la violence aveugle d’un gouvernement sourd aux revendications syndicales, il est temps de renouer avec l’action directe. Partout dans les villes et les campagnes, les moindres symboles étatiques doivent être incendiés. Les préfectures, sous-préfectures, commissariats, mairies, agences pôle emploi, postes, gares, casernes, ports et aéroports et autres bâtiments publics doivent être touchés de plein fouet par la rage d’un peuple méprisé, opprimé, abusé et finalement écrasé par la monarchie présidentielle. L’action directe doit être employée méthodiquement. Les sabotages doivent se multiplier pour bloquer sérieusement l’économie de la nation et les forces répressives. On le voit déjà, de petits groupes passent à l’action. Sabotage de la fourniture énergétique, sabotage des moyens de transport, sabotage des terminaux bancaires, sabotage des écluses, barrages routiers, autoréductions massives, parcmètres neutralisés, communications interrompues, signalisations détournées, barricades enflammées, les modes opératoires s’inventent clandestinement au fil des rencontres et des alliances improvisées entre travailleurs et étudiants, chômeurs et sans-abris. C’est tout un catalogue de la dissidence qui se prépare dans les coulisses du mouvement social. Dans l’attaque contre l’Etat, cet ennemi intérieur par excellence, les marges longtemps décousues retissent un réseau de solidarité. Maintenant, il faut cibler les infrastructures vitales, élever d’un cran la résistance pour entrainer l’abolition du système étatique dans la chute de cette réforme abjecte. Les data centers qui assurent la continuité de la cotation boursière, les systèmes de communication des commissariats, de la sécurité civile, les médias publics, les grands centres de raccordement de la fibre optique, les écoles et les universités qui fabriquent le savoir de la répression, les industries d’armement doivent être sabotés. Il reste des zones non protégées dont l’atteinte pourrait rendre un grand service à la cause révolutionnaire.
Ayons un coup d’avance et passons en force ! Les véhicules de la domination sont identifiés. Il reste à jeter quelques clous tordus sur la route de la machine capitaliste…
La solidarité, c’est l’attaque.
Emile Rouget
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