Intermittents : tout n’est pas joué ! une action à relayer
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Tout n’est pas joué. Agir c’est possible, toujours. Ne soyons pas défatistes.
La procédure d’agrément prend au moins trois à quatre semaines…
En effet : Le gouvernement doit tout d’abord faire publier le texte de l’accord au Journal Officiel. A compter de la date où ce texte est publié, les organisations ont alors deux semaines pour envoyer leurs observations au Comité Supérieur pour l’Emploi, (composé par les représentants du Ministère des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité, et des cinq confédérations syndicales de salariés – CGT, CFDT, CGC, FO, CFTC -), qui a alors normalement deux semaines pour y répondre et donner son avis au Ministère des Affaires sociales, du Travail et de la solidarité.
Nous vous demandons de renvoyer le texte ci-dessous signé, à l’adresse suivante :
appelpresident@yahoo.fr
signature :
nom et prénom :
profession :
adresse mail :
Paris, le 9 juillet 2003
Monsieur Le Président de la République Monsieur Le Premier Ministre Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement
Vous ne pouvez rester sourds à la raison :
De toute part des voix s’élèvent pour dire que l’accord relatif à l’indemnisation du chômage des salariés intermittents du spectacle signé le 26 juin dernier n’est pas acceptable, parce qu’il met en danger la vie des femmes et des hommes qui font la création aujourd’hui.
Nous vous demandons de surseoir à l’agrément de ce texte.
Nous vous demandons la mise en place immédiate des mesures de contrôle des abus, décidées par le Ministre de la Culture ; celles-ci pourront être complétées par d’autres dispositions proposées par les partenaires sociaux du spectacle. Ce délai permettra ainsi de mesurer les premiers effets résultant de l’application de ce plan sur l’économie du secteur.
Nous vous prions également de demander à l’Unédic de procéder dans le même temps à une projection analytique de l’application du texte signé le 26 juin dernier sur un échantillon de 1 500 dossiers (représentatifs de toutes les professions concernées). Cette étude devra être menée conjointement entre l’Unédic et les fédérations syndicales des salariés de ce secteur.
Le résultat de cette étude sera publié, afin que la transparence et la clarté soient faites sur les conséquences concrètes de cet accord tant décrié.
Enfin, nous vous engageons à organiser dans les plus brefs délais la tenue d’un débat national sur la politique culturelle, car nous savons que le problème de l’assurance chômage n’est qu’un des points névralgiques du malaise que nous vivons.
Nous pensons que la professionnalisation d’un secteur ne peut se réduire à l’exclusion d’une partie de celles et de ceux qui le composent. Nous pensons que la question du financement de la culture est posée depuis nombre d’années, et qu’il faut avoir le courage politique d’apporter des réponses.
A l’issue de ce délai, et à la lumière de tous ces éléments de réponse, la négociation sur l’indemnisation du chômage des salariés intermittents du spectacle pourra se pousuivre entre les partenaires sociaux dans le cadre de l’Unédic.
Monsieur Le Président de la République Monsieur Le Premier Ministre Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement
Nous vous demandons de nous entendre, afin de donner les moyens et le temps de réfléchir aux réformes profondes et nécéssaires de notre secteur d’activité.
Premiers signataires :
Anita Perez, chef-monteuse
Claude Mercier, chef-monteuse
Guy Girard, réalisateur
Lise Beaulieu, chef-monteuse
Luc Forveille, chef-monteur
Vera Memmi, chef-monteuse
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