Des comédiens, sportifs, et autres « célébrités » du star système se disent solidaires de la misère des banlieues et exhortent 1es jeunes à voter. Ces icônes, montrés comme de véritables exemples de réussite d’enfants de banlieues, tentent de faire croire que le bulletin de vote est le moyen de se faire entendre pour espérer un avenir plus radieux. Mensonge ! Une fois de plus, cette campagne médiatique a pour objectif d’empêcher de prendre conscience de la réalité du monde capitaliste et des moyens de lutte pour renverser ce système sans avenir. Pousser les jeunes et les moins jeunes vers les urnes, pour qu’ils s’expriment en tant que « citoyen », dans l’isoloir, c’est à coup sûr les envoyer sur un terrain pourri d’avance qui n’est pas le leur mais celui de la bourgeoisie.

Voir notre article : http://fr.internationalism.org/ri364/lcr-cnt.htm

Les élections ne sont qu’une mystification
C’est toujours la bourgeoisie qui gagne les élections
Souvenons nous !
« On a gagné » scandait au soir du 29 mai le peuple de gauche sur la place de la Bastille. La gauche est en première ligne pour présenter du non au référendum sur la constitution européenne a été présentée comme une « grande victoire de la classe ouvrière ». Mensonge ! Pure escroquerie idéologique! La classe ouvrière n’a rien gagné. Les prolétaires sont tombés dans le piège qui lui présentait cette consultation électorale comme un enjeu pour elle. La bourgeoisie exploite aujourd’hui cette situation pour accentuer son avantage et intoxiquer davantage la conscience des ouvriers, en lui faisant croire que le bulletin de vote serait plus efficace que la lutte de classe. L’énorme et incessant battage électoral sur le référendum, n’avait qu’un seul but : faire avaler aux prolétaires le grossier mensonge selon lequel le moyen le plus efficace de faire reculer la bourgeoisie et de faire entendre leur voix, d’exprimer leur ras le bol, n’était pas le développement de la lutte de classe mais le bulletin de vote. La bourgeoisie aura réussi à polariser l’attention des ouvriers, à semer les pires confusions, à brouiller les pistes pour ramener un maximum d’ouvriers sur le terrain électoral…Aujourd’hui, la mystification est la seule fonction qui reste pour la bourgeoisie : elle a pour but de faire croire que la démocratie est le bien le plus précieux, que l’expression de la souveraineté du peuple, c’est la liberté de choisir ses exploiteurs. La démocratie parlementaire et surtout la mystification de l’idéologie démocratique reste le meilleur moyen d’empoisonner la conscience ouvrière et l’arme idéologique la plus efficace et dangereuse pour domestiquer le prolétariat.
Face à l’angoisse de l’avenir qui est au cœur des préoccupations ouvrières actuelles, la réponse n’est ni sur le terrain électoral ni de la démocratie, il est dans le développement de la lutte de classe, le seul terrain sur lequel les ouvriers peuvent répondre aux attaques de la bourgeoisie…

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Les émeutes dans les banlieues.
Ce qui frappe, plus encore que l’ampleur des dégâts et des violences, c’est leur totale absurdité.
Les actes de violence et les déprédations qui se commettent, nuit après nuit, dans les quartiers pauvres n’ont rien à voir, ni de près ni de loin avec une lutte de la classe ouvrière.
Si les jeunes des banlieues se révoltent aujourd’hui, c’est qu’ils sont plongés dans un profond désespoir. En avril 1981, les jeunes de Brixton, quartier déshérité de Londres à forte population immigrée, qui s’étaient révoltés de façon semblable, avaient placardé sur les murs ce cri : « no future ». C’est ce « no future », « pas de futur », que ressentent des centaines de milliers de jeunes en France, comme dans tous les autres pays. C’est dans leur chair et au quotidien, du fait du chômage, du mépris et de la discrimination que les jeunes « casseurs » des quartiers populaires ressentent cette absence totale d’avenir. Mais ils sont loin d’être les seuls.
Le capitalisme n’a aucune perspective à offrir à l’humanité, sinon celle de guerres toujours plus barbares, de catastrophes toujours plus tragiques, d’une misère toujours croissante pour la grande majorité de la population mondiale. La seule possibilité pour la société de sortir de la barbarie du monde actuel est le renversement du système capitaliste. Et la seule force capable de renverser le capitalisme, est la classe ouvrière mondiale.
C’est parce que, jusqu’à présent, celle-ci n’a pas encore trouvé la force d’affirmer cette perspective, à travers un renforcement et une extension de ses luttes, que des centaines de milliers de ses enfants sont amenés à sombrer dans le désespoir, exprimant leur révolte de façon absurde ou se réfugiant dans les chimères de religions qui leur promettent le paradis après leur mort. La seule véritable solution à la « crise des quartiers déshérités » est le développement des luttes du prolétariat vers la révolution qui permettra de donner un sens et une perspective à toute la révolte des jeunes générations.

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