Grenoble, rendez-vous le 3 décembre
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Une bonne nouvelle pour commencer : les entreprises qui
composent le CAC 40 ont accru leurs profits de 32,7 % soit 41,5 Milliards d’Euros pour le
premier semestre 2005.
L’état continue d’alléger leurs cotisations, et leurs
dirigeants (qui attendent avec impatience les résultats de fin d’année pour se gaver joyeusement) osent parler du déficit abyssal de l’UNEDIC !
Les Partenaires Asociaux à l’UNEDIC décident en ce moment de nos vies en renégociant notre régime d’assurance chômage et les informations qui nous
parviennent sont catastrophiques.
Rappelons que :
– De 1983 à 2003 le chômage a officiellement augmenté de 43,5 %, le sous-emploi de 701 %, le nombre de CDD de 517 %, celui des postes en intérim de 317% et qu’aujourd’hui le taux de chômage des 18-25 ans atteint 60 % dans certains quartiers.
– L’ANPE n’a que 50 000 emplois à proposer aux 5 Millions de chômeurs dont la moitié n’est pas indemnisée par l’ASSEDIC et le patronat persiste
à les culpabiliser en les accusant de profiter du système.
– Les véritables profiteurs, des actionnaires toujours plus insatiables qui n’en finissent pas de bénéficier d’allègements d’impôts que leur octroie généreusement un gouvernement complice, accumulent des profits considérables.
Aujourd’hui le MEDEF demande :
– La réduction des durées d’indemnisation (de 23 à 14 mois ; elles étaient de 30 mois auparavant)
– La suppression de la tranche de 42 mois pour les plus de 57 ans.
– Un contrôle toujours plus contraignant pour obliger les chômeurs à accepter n’importe quel emploi pour un salaire de misère.
– La dégressivité des allocations.
Au même moment le gouvernement s’attaque aux minima sociaux.
Révoltons-nous, nous sommes tous concernés. Fragiliser les droits des chômeurs, c’est fragiliser les salaires et les droits de tous les salariés.
A l’occasion de la journée nationale soutenue par : AC !, APEIS, MNCP, DAL, CDSL, FSU, CIP, CNT, SNU ANPE, Solidaires G10, PCF, LCR, Les Verts, LO, Les Alternatifs …
– L’abrogation des lois et décrets organisant le travail obligatoire, le contrôle et la sanction des chômeurs.
– L’indemnisation inconditionnelle de toutes les formes de chômage et de précarité par la garantie d’une allocation individuelle au minimum égale au SMIC mensuel.
– La revalorisation immédiate de toutes les allocations.
– Un financement diversifié de la protection sociale reposant sur la solidarité interprofessionnelle et la taxation de la richesse produite, en particulier sur les bénéfices des entreprises ( refus des allègements
et des subventions aux employeurs ainsi que des baisses des cotisations patronales…)
– Le libre choix de son emploi et de sa formation.
– Notre présence partout où se décide notre sort.
– L’égalité et la continuité des droits quel que soit l’organisme payeur.
Retrouvons-nous SAMEDI 3 DECEMBRE A 14H PLACE CLAVEYSON
A l’appel d’AC !, du MCPI, du Collectif Culture, de la SNTR-CGT et la SFA-CGT.
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