Appel à manif contre yves rocher
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CNT interco Nantes Catégorie :
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ArchivesAprès une première intervention, une autre est prévue, samedi 26 novembre à 14 heures devant le magasin Yves Rocher du centre ville de Nantes, 7 rue Boileau.
Une heure avant la manif prévue à 15 h contre le sarkozysme triomphal.
Pourquoi il y a des manifs devant Yves Rocher ?
Voici ce que la CNT tractera ce jour.
« Burkina Faso, Yves Rocher a ouvert une usine pour aller chercher une main d’œuvre à pas cher, sous couvert d’un projet de développement. Mais dès que les ouvrières ont voulu se syndiquer, elles ont été licenciées.
Après liquidation de la Gacilienne, filiale du Groupe Yves Rocher, 168 ouvrières ( dont 13 sont mortes depuis) ont été virées le 1er août dernier, sans préavis et sans explication.
Filiale créée dans le cadre d’un projet de développement, les ouvrières n’ont connu que des conditions de travail déplorables (surexploitation, répression, cadences). Le code du travail en vigueur au Burkina-Faso n’était pas respecté, le mode de travail étant basé sur le chantage à l’emploi, les menaces, les intimidations et les sanctions arbitraires. Pour faire respecter leurs droits et défendre leurs intérêts, elles se sont organisées syndicalement.
Le 1er août( suite à une période de chômage technique de 2 mois), la filiale du Groupe Yves Rocher a procédé au licenciement des ouvrières et à la fermeture de l’usine. Sans explication et sans préavis, elles ont été licenciées. Les ouvrières revendiquent des indemnités de licenciement mais aussi des dommages et intérêts pour licenciement abusif et pour tous les dommages qu’elles ont subis pendant 9 ans. La Société a actuellement proposé 76 € d’indemnités de fin de contrat, 284 € des dommages et intérêts : c’est inadmissible qu’un Groupe Français qui fait 2 milliards d’euros de chiffre d’affaire par an propose une telle misère à des ouvrières africaines.
Les « mesures d’accompagnement » du licenciement qu’elles exigent leur permettront de faire face à la situation d’un licenciement non programmé dans un pays où elles n’arriveront pratiquement pas à retrouver du travail, en sachant que bon nombre d’entre elles sont chef de famille et qu’au Burkina Faso le chômage tue. »
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