Pour un 11 novembre breton: “il ne saurait être question de
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POUR UN 11 NOVEMBRE BRETON: “il ne saurait être question de laisser les vainqueurs écrire seuls l’histoire !” (Kateb Yacine poete Kabile)
Le 11 novembre dernier, à Guingamp une trentaine de personnes se sont rassemblées à l’appel d’Emgann bro Dreger et de Breizh Dazont. Les manifestants calmes, ont été empêchés par la police française de déposer une gerbe de fleurs sur le monument aux morts. Malgré ce déploiement policier, le candidat Breizh Dazont à la prochaine élection cantonale de Guingamp (le 04 décembre) Dominig Jolived-Klec’h a lu la déclaration suivante. Après cela et une minute de silence les militants présents ont chantés le “bro gozh”.
Les Guigampais ont pu assiter nombreux aux pratiques honteuses de la police française qui sur odre du sous-préfet Eddie Boutera, interdit aux Bretons d’écrire leur histoire.
“A l’occasion du 11 novembre, il est coutume de voir fleurir les bouquets tricolores au pied des monuments aux morts où se rassemblent les représentants de l’état français avec képis et casquettes. La « Marseillaise » clôt cette cérémonie à la gloire de « nos braves combattants de 14 » et de la France, bonne mère, qui n’oublie pas ses enfants courageux.
Cette guerre était une guerre impérialiste et capitaliste.
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Breton doit mourir (Botrel)
200 000 Bretons morts PAR la France et non POUR la France !
Ces milliers de noms qui figurent en lettres dorées sur les monuments aux morts de nos villes et villages, nous ne devons pas les oublier. Ce sont les nôtres, les noms de nos pères tués par une guerre qui ne les concernait pas. Le 11 novembre breton doit être à la fois la condamnation de cette guerre française et capitaliste et le rappel que 200 000 Bretons ne sont pas morts pour la France mais par la France. Laisserons-nous plus longtemps nos ennemis se servir de nos morts pour la gloire de la France ?
Pour nous Bretons, cette victoire s’est traduite par la mort de 200 000 des nôtres, assassinés par ordre du gouvernement français.
En faire des héros ne coûte pas cher, alors qu’ils ne savaient pas pourquoi ils devaient quitter leur famille, leur pays pour aller pourrir à Verdun ou dans la Somme. Et pour cause, beaucoup d’entre eux ne savaient pas un mot de français avant de partir au front !
La Grande Guerre ce fût aussi cela. Un énorme facteur de francisation de notre peuple. Ce que l’enseignement obligatoire de Jules Ferry n’avait pas encore réussi à faire avant 14 allait être rendu inexorable après la guerre. 14-18 marque en effet le sommet et le déclin du breton au point de vue du nombre de ses locuteurs.
Honorer ceux des nôtres qui ont été tués par cette guerre française, impérialiste et capitaliste, c’est parler leur langue, notre langue, ar Brezhoneg. Parlons, lisons, écrivons, apprenons pour le breton et luttons pour lui.
Conformément à la volonté des soldats revenus du front, cet hommage est non militaire, sans uniformes et sans armes afin de célébrer la paix. Pas la paix du couvre feu de la clique fasciste Chirac, Villepin, Sarkozy, rejetons des militaristes et impérialistes français et allemands qui ont conduit au massacre de 10 millions de paysans et d’ouvriers. Aujourd’hui ils font la guerre aux pauvres et aux libertés. “
Pour Breizh Dazont
Dominig JOLIVED
EVIT UL LID BREIZHEK D’AN 11 A VIZ DU: “Na laoskomp ket ar re greñv da skrivañ an istor o unan ! (Kateb Yacine, barzh Kabil)”
D’an 11 a viz du e Gwengamp un tregont bennak a dud o deus kemeret perzh en un tolpadeg kenaozet gant Emgann bro dreger ha Breizh Dazont. Ar vanifesterien sioul, evezhiet gant kalzig a boliserien, n’o deus ket ar gwir da lakaat ur boker bleunioù war vonumant ar re varv. Kement mañ abalamour d’an is-prefed Eddie Boutera. Sed aze da heul ar brezegenn bet dalc’het gant Dominig Jolived-Klec’h, danvez kuzulier kanton evit votadeg ar 4 a viz kerzu e Gwengamp.
Goude ar brezegenn ar vanifesterien o deus kanet “Bro gozh ma zadoù” ha chomet int ur frapadig didrouz. Meur a wengampiz o deus bet tro da welet doareoù mezhus ar galloud gall e Breizh a vir ouzh ar vretoned da skrivañ o istor e giz ma fell dezhe.
“D’an 11 a viz Du e kustumer gwelet bokedoù glas-gwenn-ruz e-harz bezioù-meur ar soudarded, ma vez bodet kannaded stad C’hall gwisket gant kepioù ha kasketennoù. Ar “marseillaise” a gloz al lidadeg-mañ da veuliñ hor soudarded karadek ha Bro-C’hall, mamm vat, n’he deus ket ankouaet he mibien galonek.
Ar brezel-se a voe ur brezel impalaerour ha kapitalour.
Ur Gall a rank bevañ eviti
Eviti e rank ur Breizhad mervel (Botrel)
200 000 Breizhad lazhet GANT Bro-C’hall ha n’eo ket EVIT Bro-C’hall.
Ar miliadoù a anvioù skrivet gant lizherennoù alaouret a weler war bezioù-meur hor c’hêrioù ha kêriadennoù eo arabat dimp o ankouaat. Hor re eo, anvioù hon tud lazhet gant ur brezel na selle ket oute.
Devezh an 11 a viz Du breizhek a dle talvezout dimp da gondaoniñ ar brezel gall ha kapitalour-se ha war un dro degas da soñj n’eus ket bet lazhet 200 000 Breizhad evit Bro-C’hall met gant Bro-C’hall. Ha lezel a raimp pelloc’h hon enebourien da implijout hor re varv evit meuliñ Bro-C’hall ?
Evidomp-ni Bretoned zo bet eus an trec’h-se 200 000 ac’hanomp bet lazhet war urzh ar gouarnamant gall.
Ober harozed anezhe ne goust ket ker pa ne ouient ket perak e rankent kuitaat o familhoù, o bro, da vont da vreinañ e Verdun pe er Somme. Ha kement-se peogwir ne ouie ket an darn vrasañ anezhe tamm Galleg ebet, a-raok mont d’an talbenn !
Ar Brezel Bras a voe ivez an dra-mañ. Hon pobl gallekaet. Goude ar brezel e teuas da wir ar pezh na oa ket deuet a-benn c’hoazh kelenn ret Jules Ferry a-raok 14. 14-18 eo ar c’houlz ma voe ar muiañ a vrezhonegerien ha ma krogas o niver da vont war gil. Enoriñ hon tud lazhet gant ar brezel impalaerour,kapitalour ha gall-se zo komz o yezh, hon yezh, ar Brezhoneg. Komz, lenn, skrivañ, deskiñ ha stourm evit ar Brezhoneg.
Hervez youl ar soudarded distroet eus an euzhadeg eo al lid-mañ ul lid nann-milourel, hep unwiskoù hag hep armoù, a-benn enoriñ ar peoc’h. N’eo ket peoc’h ar vandennad faskourien Chirac, Villepin, Sarkozy, diskennidi milourien impalaerour gall hag alamant kiriek da lazhadeg 10 milion a beizanted ha micherourien. Hirie e lazhont ar frankizoù hag e reont brezel d’ar re baour. “
Evit Breizh Dazont
Dominig JOLIVED
je me demandais, pourquoi cet article ne figure pas dans la ligne débat mais info locale, pourquoi l’article sur “manif unitaire à nantes” est dans la ligne info non locale?
Pour ce qui est des bretons morts en 14-18, certe ils sont nombreux mais pas plus important que les autres, Allemands, autrichiens, italiens, serbes, russes, bulgares, anglais, irlandais, belges, luxembourgeois, ottomans, sénégalais, congolais, tunisiens, algériens….
J’ai horreur des mises en avant de mort, qu’ils viennent d’un bled ou d’un autre, le problème c’est la guerre, pas les différences des victimes qu’elle fait. Le nationalisme breton, comme les nationalismes qui ont aboutis à cette grande boucherie que fut la premiere guerre mondiale, ne peuvent nous amener qu’à une seule chose: la haine, le replis sur soit et la guerre…
Je m’eforcerai de combattre tous les nationalismes, toujours, qu’ils se cachent derrieres des paravents “sociaux” ou “révolutionnaire”. Ils ne resteront que des nationalisme nauséabonts.
Les bretons comme les autres font partie intégrante d’une seule et grande famille qui s’appelle l’humanité. Comme les autres, ils et elles subissent une guerre de classe, la seule qui vaille le coup d’abbattre. Maintenant que des bretons veuillent rester ensemble, grand bien leur fasse, mais qu’ils le restent vraiment et qu’ils ne fassent pas chier les autres, trouvez une ile et bye!
L’oppréssion n’est jamais contenue géographiquement!
Vous me répondrez que c’est une histoire de culture…. Mais la culture bretonne n’existe que parce qu’elle se mélange depuis des siècles et des siecles avec les autres, bref, la culture bretonne n’existe pas, et si des gens veulent lui donner un point de repert historique, c’est pour la figer, pour donner une référence artificielle, c’est tres réactionnaire et dangereux comme cheminement.
Le 11 novembre, comme les autres jours doit etre repris par les craonnais, pas par qui que ce soit d’autres, donc au revoir les bretons
Concernant ta première question, Charlie, merci !
_ tes suggestions sont bien vues, et les modifs ont été faites (et d’autres du coup !)
_ il est parfois difficile de bien “sentir” dans quelle “case” mettre un texte, c’était le cas de celui-ci pour moi, puisque indy nantes est pour l’instant dévolu au grand ouest tant qu’il n’y aura pas d’autre indy dans le coin.
la proportion de morts en bretagne c’est 2 pour 8 appellés, 1 pour 8 pour la france…9a a été dramatique pour tout le monde..Mais d’un point de vue culturel ca a été radicale pour éliminer la langue bretonne. en nous interdisant de donner notre point de vue de bretons sur ce conflit(enrestant néanmoins internationlaistes) tu te retrouves comme la préfecture de guiganmp qui voulait nous interdire de nous rassembler…bref dans le camp de l’état…Bref tu es bien français…bien arrogant…gael