L’epr : un danger pour l’homme et pour l’environnement
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EDF a décidé le 21 octobre 2004 d’implanter le réacteur nucléaire de troisième génération, EPR (European Pressurised water reactor) sur le site de Flamanville, dans la Manche.
«L’EPR est dix fois plus sûr que les centrales nucléaires actuelles». Cette citation de l’actuelle ministre française de l’industrie, Nicole Fontaine, est pour le moins bizarre, comme le fait remarquer Axel Mayer du BUND de Freiburg (Allemagne). En effet, ne nous rabâche-t-on pas depuis des dizaines d’années que les centrales nucléaires en service actuellement sont toutes sûres à 100% ?
Tandis que le mouvement écologiste allemand, qui s’est laissé endormir par les promesses soporifiques d’une soi-disant « sortie du nucléaire », attend que la fermeture des installations atomiques se fasse d’elle-même, les multinationales de l’énergie nucléaire comme EnBW, RWE, Eon, Vattenfall, EDF, Siemens et Areva préparent le terrain pour faire accepter la construction de nouvelles centrales atomiques en Europe. Le projet EPR est financé par EDF et EnBW avec notre argent, si tant est que nous en sommes clients. Sa construction reviendra à Siemens et à Areva. « Si le gouvernement français se prononce début 2004 – le projet est à l’ordre du jour des Conseils des Ministres des 11 et 18 février – pour l’adoption de ce projet franco-allemand d’Areva, l’EPR pourra entrer en fonctionnement en 2010 », a déclaré Nicole Fontaine le 7 novembre 2003.
Une grande partie du parc nucléaire européen doit être renouvelée à partir de 2005 et Siemens & Areva sont bien décidées à garder le pied dans le marché nucléaire mondial. Avec l’EPR, il ne s’agit pas seulement d’un nouveau réacteur pour la France, mais bien de créer une tête de série, modèle de référence à exhiber sur le marché mondial.
Le lobby du nucléaire a tiré les leçons de ses défaites à Wyhl, Wackersdorf, Plogoff, etc., et ne répétera pas ses erreurs. Il s’y prend désormais autrement : une campagne publicitaire habile, coûtant plusieurs millions d’euros, est mise en place un peu partout en Europe pour vanter les mérites de ce type de réacteur « nouveau, sûr et durable ». La propagande publicitaire est maintenant complètement axée sur l’aspect « écologique » et favorable au climat de ce nouvel investissement. Ce sont justement les lobbies auxquels les écologistes ont mis des années à imposer des dispositifs pour réduire les taux de nitrate et de soufre dans leurs vieilles mines de charbon, qui utilisent maintenant des arguments environnementaux pour relancer leurs programmes nucléaires ! Et qui de plus s’efforcent de diviser le mouvement écologiste par le biais de polémiques sur les éoliennes. C’est ainsi que l’on réussit à refouler le souvenir des accidents nucléaires de Tchernobyl, etc.
Cela pourrait être la Finlande ou Penly, en Normandie (France). Ce qui compte pour le choix de ces sites, c’est que la résistance politique et citoyennes y soit minime. Un petit pays comme la Finlande peut facilement se laisser abuser par l’arrivée de l’argent, du pouvoir et de l’influence du lobby de l’atome.
Une fois la brèche ouverte, ce dernier espère que cela fera des envieux en Europe. « Plutôt un mauvais réacteur construit en Allemagne ou en France qu’un tout aussi dangereux chez nos voisins européens finlandais », c’est le mot d’ordre qui se rattache habilement aux égoïsmes nationaux… Cela peut aussi être un aspect de la mondialisation.
De toute façon, les centrales nucléaires françaises arrivées en fin de vie devront être remplacées, et en Allemagne, l’industrie nucléaire compte sur un changement de gouvernement, avec des partis pro-nucléaires qui attendent leur tour. Il est surprenant que, dans le monde entier, ce soient souvent des partis très conservateurs qui agissent contre l’homme, la nature et l’environnement.
Le lieu d’implantation de l’EPR pourrait aussi être Fessenheim, car c’est la centrale la plus vieille de France, et il y aurait d’ores et déjà sur le site de la place pour deux nouveaux réacteurs. Des « mesures d’hygiène psychologique » ont d’ailleurs été prises en 2003 pour préparer le terrain : la centrale s’est auto-dotée d’un certificat environnemental (ISO 14001) et a fondé le nouveau club pro-nucléaire « Au fil du Rhin ». Mais les risques sismiques et la solide opposition des populations de part et d’autre du Rhin plaident contre le choix de ce site.
_ – Où qu’on le construise, l’EPR sera dangereux.
_ – Il produit des déchets nucléaires qu’il faudra stocker durant des millions d’années. Pour chaque mégawatt d’électricité produite en un an, chaque centrale produit la radioactivité à vie courte et à vie longue d’une bombe d’Hiroshima. Deux EPR à 1600 MWe chacun produiraient la radioactivité de 3200 bombes d’Hiroshima.
_ – Partout où des hommes travaillent, les erreurs humaines sont possibles (lire: « Embrouilles dans les centrales »).
_ – L’EPR est grand, au lieu d’être sûr. L’organisation internationale des médecins pour la prévention d’une guerre atomique IPPNW dénonce la capacité de 1600 MW comme un abandon des normes de sécurité. C’est pour éviter une explosion des prix de l’électricité que Siemens & Areva privilégient le gigantisme au détriment de la sécurité.
_ – Les systèmes de sécurité passifs de l’EPR ne sont pas suffisants, armatures et pompes sont toujours entraînées par motrices, qui peuvent s’arrêter à la moindre panne de courant. La seule innovation de l’EPR est le réservoir destiné, en cas d’accident majeur, à recevoir et refroidir le coeur en fusion. Pour ce faire, il faudrait d’une part que le bassin soit absolument sec, sans quoi les risques d’explosion de vapeur sont très élevés, et d’autre part, il faudrait recouvrir d’eau le coeur en fusion, ce qui provoquerait justement ces explosions de vapeur à éviter…
_ – Et pour l’EPR, des gens mourront dans les mines d’extraction d’uranium (lire: « Un scandale nommé COGEMA »), par les radiations proches des centrales, dans les usines de plutonium (dites de retraitement) et d’enrichissement d’uranium.
_ – Comme toute autre centrale nucléaire conventionnelle, l’EPR produira des rejets radioactifs lors de son fonctionnement dit « normal ».
_ – Destiné à l’exportation, l’EPR aggrave donc le risque que de nouveaux pays entrent en possession de la bombe atomique. Selon Jean-Jacques Rettig, du CSFR (Fessenheim), « l’Etat français n’a tiré aucune leçon de la vente d’une centrale nucléaire à l’Irak. Celui qui détient une centrale nucléaire est capable de construire une bombe. Pour des profits à court terme, EDF, EnBW, Siemens et Areva mettent la paix mondiale en danger ».
_ – Le projet EPR a commencé bien avant les événements du 11 septembre 2001. L’EPR n’est pas prévu pour faire face à une éventuelle attaque terroriste. Une attaque terroriste ou un accident nucléaire majeur rendraient une grande partie de l’Europe inhabitable pour toujours. Un pays possédant des centrales nucléaires est à la merci de tous les chantages.
_ – L’EPR n’est pas à l’abri du risque de fusion du coeur du réacteur. Tous les dispositifs de sécurité de l’EPR ne peuvent que contrôler des fusions à basse pression, dispositifs dont le fonctionnement est par ailleurs très controversé.
_ – L’EPR n’est donc pas un nouveau réacteur, tous les problèmes inhérents au P.W.R restent entiers.
Il faut se mobiliser et résister à la propagande médiatique du lobby nucléaire. Il y a encore des millions de consommateurs écologistes qui achètent des produits à Siemens. Nombreux sont ceux qui achètent leur électricité à des firmes nucléaires telles que Eon, EnBW, RWE, Vattenfall ou à des filiales dites environnementales. Cela pourrait changer avec le lancement de l’EPR, car il existe des producteurs alternatifs, vendant à bon marché de l’électricité produite à 100% sans nucléaire comme l’EWS de Schönau.
Mais résister pacifiquement, cela signifie aussi faire pression sur tous les sites possibles, résister à Gorleben, faire pression sur les partis pro-nucléaires allemands, ainsi que sur les partis au pouvoir en léthargie.
Les actions transfrontalières et une coopération anti-nucléaire internationale sont plus nécessaires que jamais. Si le lobby nucléaire ne connaît pas de frontières, ses opposants non plus.
L’industrie nucléaire est tournée vers le passé alors qu’une vraie préparation de l’avenir exige le développement des alternatives. Une politique énergétique digne de ce nom, durable et respectueuse du climat doit combiner différents facteurs : économies d’énergie, renoncement au gaspillage, cogénération, sources d’énergie renouvelables. Sans une véritable politique économique écologiquement soutenable, nous conduisons notre planète droit à sa perte. Avec l’EPR, cela ira seulement un peu plus vite.
Extrait de la
n°215/216, septembre 2004.
– « Nucléaire : La double manipulation » et « EPR: il est urgent d’attendre »
– Le dossier noir de l’EPR d’EDF pour obtenir l’annulation de sa construction.
– Revue de presse: L’EPR à Flamanville !
– Le pseudo-débat sur le nucléaire en France.
– Pour rire: Un débat public sur l’EPR débutera mi-octobre
Source :
Salut antinuc, Je me permets de commenter tes propos afin que chacun puisse se faire sa propre opinion.
« L’EPR est dix fois plus sûr que les centrales nucléaires actuelles ». Cette citation de l’actuelle ministre française de l’industrie, Nicole Fontaine, est pour le moins bizarre, comme le fait remarquer Axel Mayer du BUND de Freiburg (Allemagne). En effet, ne nous rabâche-t-on pas depuis des dizaines d’années que les centrales nucléaires en service actuellement sont toutes sûres à 100% ?
Bon alors ça c’est faux. Il n’y a jamais de risque zéro et personne ne se risquerait à dire qu’un accident est impossible. Toute activité scientifique est régie par le calcul de probabilités. Dire qu l’EPR est dix fois plus sur signifie que sur une certaine durée, la probabilité d’avoir un accident majeur est dix fois plus faible qu’avant pour la même durée d’exploitation. Pour l’EPR, c’est une chance sur 10 millions par année d’exploitation , soit dix fois moins que pour les réacteurs actuels (une chance sur un million par année d’exploitation). C’est comme quand tu prends l’avion, tu as une chance sur 10 millions de mourir par heure de vol ou que tu prends la voiture (la, c’est beaucoup plus élevé!!).
Tandis que le mouvement écologiste allemand, qui s’est laissé endormir par les promesses soporifiques d’une soi-disant « sortie du nucléaire », attend que la fermeture des installations atomiques se fasse d’elle-même, les multinationales de l’énergie nucléaire comme EnBW, RWE, Eon, Vattenfall, EDF, Siemens et Areva préparent le terrain pour faire accepter la construction de nouvelles centrales atomiques en Europe.
Ca, c’est vrai. Ceci dit, ce sont les gouvernenments qui entérinent la construction ou non de nouvelles centrales nucléaires et non les industriels. Les allemands vont surement renoncer à sortir du nucléaire car sinon ils ne pourraient pas respecter le protocole de Kyoto.
Le projet EPR est financé par EDF et EnBW avec notre argent, si tant est que nous en sommes clients. Sa construction reviendra à Siemens et à Areva. « Si le gouvernement français se prononce début 2004 – le projet est à l’ordre du jour des Conseils des Ministres des 11 et 18 février – pour l’adoption de ce projet franco-allemand d’Areva, l’EPR pourra entrer en fonctionnement en 2010 », a déclaré Nicole Fontaine le 7 novembre 2003.
Ok, c’est vrai
Nouvelles stratégies pour imposer l’EPR en douceur :
Une grande partie du parc nucléaire européen doit être renouvelée à partir de 2005 et Siemens & Areva sont bien décidées à garder le pied dans le marché nucléaire mondial. Avec l’EPR, il ne s’agit pas seulement d’un nouveau réacteur pour la France, mais bien de créer une tête de série, modèle de référence à exhiber sur le marché mondial.
C’est vrai aussi…
Le lobby du nucléaire a tiré les leçons de ses défaites à Wyhl, Wackersdorf, Plogoff, etc., et ne répétera pas ses erreurs. Il s’y prend désormais autrement : une campagne publicitaire habile, coûtant plusieurs millions d’euros, est mise en place un peu partout en Europe pour vanter les mérites de ce type de réacteur « nouveau, sûr et durable ».
C’est vrai..
La propagande publicitaire est maintenant complètement axée sur l’aspect « écologique » et favorable au climat de ce nouvel investissement. Ce sont justement les lobbies auxquels les écologistes ont mis des années à imposer des dispositifs pour réduire les taux de nitrate et de soufre dans leurs vieilles mines de charbon, qui utilisent maintenant des arguments environnementaux pour relancer leurs programmes nucléaires !
Là, j’avoue que je suis pas au courant..
Et qui de plus s’efforcent de diviser le mouvement écologiste par le biais de polémiques sur les éoliennes. C’est ainsi que l’on réussit à refouler le souvenir des accidents nucléaires de Tchernobyl, Harrisburg, Tokaimura, etc.
Là, par contre, je vois pas le rapport, je n’ai jamais vu personne travaillant dans le nucléaire essayant de s’opposer à des éoliennes (mais c vrai que je n’étais peut être pas là). Par contre, ce que je sais, c’est que Areva est un de splus gtros fabricants d’éolienns via sa filiale Jeumont et qu’il vient de prendre des parts dans E.ON Power, un des eaders du marché éolien en allemagne, ça m’étonnerait donc un peu qu’il essaie à tout prix de couler l’éolien.
Sites prévus pour les premiers EPR :
Cela pourrait être la Finlande ou Penly, en Normandie (France). Ce qui compte pour le choix de ces sites, c’est que la résistance politique et citoyennes y soit minime. Un petit pays comme la Finlande peut facilement se laisser abuser par l’arrivée de l’argent, du pouvoir et de l’influence du lobby de l’atome.
En finlande, ils ont déja pas mal de nucléaire, ce n’est donc pas nouveau pour eux. Ce qui est nouveau, c’est de construire un réacteur à eau pressurisée à la, place de leurs réacteurs à eau bouillante.
Une fois la brèche ouverte, ce dernier espère que cela fera des envieux en Europe. « Plutôt un mauvais réacteur construit en Allemagne ou en France qu’un tout aussi dangereux chez nos voisins européens finlandais », c’est le mot d’ordre qui se rattache habilement aux égoïsmes nationaux… Cela peut aussi être un aspect de la mondialisation.
Là, je comprends pas ce que tu dis..
De toute façon, les centrales nucléaires françaises arrivées en fin de vie devront être remplacées, et en Allemagne, l’industrie nucléaire compte sur un changement de gouvernement, avec des partis pro-nucléaires qui attendent leur tour. Il est surprenant que, dans le monde entier, ce soient souvent des partis très conservateurs qui agissent contre l’homme, la nature et l’environnement.
Je suis d’accord sur le début et aussi que ce soient souvent les conservateurs qui s’intéressent le moins à l’environnement. Par contre, je ne partage pas ton avis sur le fait que le nucléaire soit contre l’homme, la nature et l’environnement.
De manière sipmlifiée, mon raisonnement est le suivant: Le nucléaire produit certes des déchets radioactifs mais en quantité faible et que l’on sait bien gérer. Et ceux-ci sont préférables à l’émission de centaines de milliers de tonnes de gaz carbonique qui est bien plus dangereux car on ne sait pas le gérer et qu’il s’accumule dans l’atmosphère pour des centaines de milliers d’année, soit pour plus longtemps que la durée de vie des déchets nucléaires!!! Donc, si on peut remplacer cette émission de CO2 par autre chose moins dangeruex, je dis d’accord!!
Le lieu d’implantation de l’EPR pourrait aussi être Fessenheim, car c’est la centrale la plus vieille de France, et il y aurait d’ores et déjà sur le site de la place pour deux nouveaux réacteurs. Des « mesures d’hygiène psychologique » ont d’ailleurs été prises en 2003 pour préparer le terrain : la centrale s’est auto-dotée d’un certificat environnemental (ISO 14001) et a fondé le nouveau club pro-nucléaire « Au fil du Rhin ». Mais les risques sismiques et la solide opposition des populations de part et d’autre du Rhin plaident contre le choix de ce site.
Bon, finalement, c’est Flamanville..
Dangers de l’EPR (en bref) :
– Où qu’on le construise, l’EPR sera dangereux.
Ca, c faux, cf calcul de probabilités, c bien moins dangereux que la clope, la voiture, l’industrie chimique et pourtant riern de tout cela n’est interdit.
– Il produit des déchets nucléaires qu’il faudra stocker durant des millions d’années.
C’est encore faux, les déchets qui ont la plus longue durée de vie mettent moins de 10000 ans pour que leur radioactivité baisse en deça de leur émission à l’état naturel
Pour chaque mégawatt d’électricité produite en un an, chaque centrale produit la radioactivité à vie courte et à vie longue d’une bombe d’Hiroshima. Deux EPR à 1600 MWe chacun produiraient la radioactivité de 3200 bombes d’Hiroshima.
La, je veux bien que tu m’expliques.
– Partout où des hommes travaillent, les erreurs humaines sont possibles (lire : « Embrouilles dans les centrales »).
C’est vrai, c’est pour cela qu’il y a plein d’automatismes pour que l’on ne puisse pas faire n’importe quoi
– L’EPR est grand, au lieu d’être sûr. L’organisation internationale des médecins pour la prévention d’une guerre atomique IPPNW dénonce la capacité de 1600 MW comme un abandon des normes de sécurité. C’est pour éviter une explosion des prix de l’électricité que Siemens & Areva privilégient le gigantisme au détriment de la sécurité.
Bon c vrai que c surement une histoire de sous, mais une forte puissance permet aussi de diminuer le nombre de sites nucléaires par deux.
– Les systèmes de sécurité passifs de l’EPR ne sont pas suffisants, armatures et pompes sont toujours entraînées par motrices, qui peuvent s’arrêter à la moindre panne de courant.
C’est faux, car les systèmes d’alimentation sont multipliés par 4 et même en cas de panne totale, il y a encore des générateurs diesels de secours et même quand ceux là tombent en panne, il y en a encore d’autres encore plus fiables..
La seule innovation de l’EPR est le réservoir destiné, en cas d’accident majeur, à recevoir et refroidir le coeur en fusion. Pour ce faire, il faudrait d’une part que le bassin soit absolument sec, sans quoi les risques d’explosion de vapeur sont très élevés, et d’autre part, il faudrait recouvrir d’eau le coeur en fusion, ce qui provoquerait justement ces explosions de vapeur à éviter…
Bon, il y a des dizaines de mecs qui travaiellent dessus, alors je ne m’avancerais aps trop sur le sujet sauf si tu t’y connais très bien (ce n’est pas mon cas). Je pense qu’il savent ce qu’ils font et en tout les cas, il ssont soumis à des controles de la part de l’ASN.
– Et pour l’EPR, des gens mourront dans les mines d’extraction d’uranium (lire : « Un scandale nommé COGEMA »), par les radiations proches des centrales, dans les usines de plutonium (dites de retraitement) et d’enrichissement d’uranium.
C’est le genre de « bétises » un peu lancé comme ça sans arguments. Il paraitrait effectivement qu’il y aurait eu quelques problèmes avec des matéraiux irradiés que les gens récupéraient. Je ne cautionne pas cela, mais l’ampleur du problème n’est pas démesuré à mon sens. Cela n’empèche de toute façon pas d’y remédier.
– Comme toute autre centrale nucléaire conventionnelle, l’EPR produira des rejets radioactifs lors de son fonctionnement dit « normal ».
C’est vrai..
– Destiné à l’exportation, l’EPR aggrave donc le risque que de nouveaux pays entrent en possession de la bombe atomique. Selon Jean-Jacques Rettig, du CSFR (Fessenheim), « l’Etat français n’a tiré aucune leçon de la vente d’une centrale nucléaire à l’Irak. Celui qui détient une centrale nucléaire est capable de construire une bombe. Pour des profits à court terme, EDF, EnBW, Siemens et Areva mettent la paix mondiale en danger ».
Pour construire une bombe, il ne faut pas une centrale nucléaire mais une usine d’enrichissement. On ne peut pas construire une bombe avec le combustible utilisé dnas les centrales nucléaires..
– Le projet EPR a commencé bien avant les événements du 11 septembre 2001. L’EPR n’est pas prévu pour faire face à une éventuelle attaque terroriste. Une attaque terroriste ou un accident nucléaire majeur rendraient une grande partie de l’Europe inhabitable pour toujours. Un pays possédant des centrales nucléaires est à la merci de tous les chantages.
Ca, c’est vraiment une dérive que tu emploies et que l’on attribue souvent aux conservateurs que tu combats apparemment pourtant: essayer de faire peur par tous les moyens. En aucun cas, un accident nucléaire ne rendrait une partie de l’Europe inhabitable (ou alors quelques km carrés tout au plus)
– L’EPR n’est pas à l’abri du risque de fusion du coeur du réacteur. Tous les dispositifs de sécurité de l’EPR ne peuvent que contrôler des fusions à basse pression, dispositifs dont le fonctionnement est par ailleurs très controversé.
Ben non, sinon, il n’y aurait pas de dispositif de récupération du coeur..
– L’EPR n’est donc pas un nouveau réacteur, tous les problèmes inhérents au P.W.R restent entiers.
C’est vrai même si ils sont diminués pas mal tout de même
Bon voila c’est tout, j’espère que ma contribution vous aura intéressés. N’hésitez pas à répondre et à demander plus d’informations, je serais ravi de vous en donner.