Voir, en l’occurrence, le texte récent d’Annie Lacroix-Riz que nous avons repris sur notre site à l’adresse : .

Le harcèlement que subissent Annie Lacroix-Riz et d’autres historiens à cause de leurs travaux sur les famines en Ukraine en 1932-33 , et dont les résultats tendent notamment à infirmer l’idée d’une catastrophe sciemment et machiavéliquement organisée par le pouvoir soviétique contre la population, est scandaleux. Non seulement c’est une campagne politique revancharde mais, si de tels agissements devaient s’imposer, la recherche tomberait complètement sous la coupe des lobbies politiques. Ce qui est déjà assez largement le cas, mais il reste encore des parcelles d’indépendance et d’autonomie qu’on cherche à éliminer.

Naturellement, on a le droit de critiquer Staline comme on a le droit de critiquer tout autre personnage historique (e.g. Roosevelt, Churchill, De Gaulle…). Mais aucun tribunal international n’a jamais déclaré Staline criminel contre l’humanité (c’est même l’Armée Rouge qui a anéanti d’énormes armées allemandes et japonaises pendant la deuxième guerre mondiale), et l’affaire des famines en Ukraine n’a aucunement un statut juridique comparable à celui de l’extermination des juifs par le régime nazi. Bien au contraire, ce sont des rapporteurs soviétiques qui les premiers ont chiffré le nombre des victimes des camps d’extermination nazis, et l’URSS a siégé à Nüremberg. Et, par conséquent, la liberté des chercheurs qui étudient l’histoire de l’URSS doit être respectée.

Indépendance des Chercheurs
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