Depuis au moins 1995 je ne décolère plus (en réalité depuis les environs de 1964… et j’ai 51 ans!)et le comble a été atteint en 2003, quand l’intox des médias officiels est devenue chose flagrante (pas pour tous faut-il penser!).
Peu après le référendum du 29 mai 2005 « Info Impartiale » a vu le jour. Je me suis inscrit sur leur site et, sur la question de savoir si j’étais prêt à m’engager pour agir, j’ai répondu oui sans hésiter. Peu après, dans ma boîte E-mail, j’ai reçu une liste de noms concernant une dizaine de personnes de mon département (le 17) qui s’étaient elles aussi déclarées prêtes à agir pour une « info impartiale ». Etrangement, alors que j’étais destinataire de ce mail, … mon nom n’y figurait pas (pourquoi ?!). Cependant, instantanément, j’ai envoyé un mail à tous ces contacts potentiels en invitant à se rencontrer pour agir non seulement en faveur d’une info impartiale mais qui plus est, en encouragant à l’aide d’un slogan improvisé (« Je suis moi-même un média ») à la création tous azimuts de contre-médias ( avec, en plus, un souci de coordination quasi en temps réel des actions locales).
Tous les gens que j’avais contacté semble faire partie du Collectif des 200. AUCUNE REPONSE A MON APPEL. L’une des personnes de cette liste, que je connais personnellement, un élu communiste, alors que j’évoquais la chose avec lui lors de notre dernière manif de juin, s’est carrément recroquevillé et est parti en hâte…
Je ne puis interpréter tout cela autrement que comme une sorte de confiscation de lutte et je trouve la chose plus qu’irritante. Carrément scandaleuse en ces temps si durs que nous vivons toutes et tous.
Je ne pense pas que faire cavalier(s) seul(s), pour un groupe informel, pour un syndicat, pour une association, pour un parti politique se réclamant peu ou prou de gauche ou d’extrême-gauche, alors que tous braillent et scandent depuis des lustres et des lustres des « Tous ensemble » et « Diviser c’est mieux régner », soit un luxe que nous puissions encore nous permettre (si jamais un tel luxe a pu être considéré comme acceptable!); et je ne crois pas que de telles attitudes, calculatrices, puissent déboucher sur quoi que ce soit de positif… sinon pour un monde de nantis voués au libéralisme le plus effrené !!!
Je suis anar depuis cet âge évoqué plus haut (environs de 1964) et je l’ai été seul jusqu’à il y a 2 ans où j’ai rejoins un groupe anar de mon département. En ce moment je me demande si je vais rester dans ce groupe. moins à cause de désaccords somme toute mineurs (et bien que « mon » anarchie soit très atypique – je serais volontiers un « mystique à l’état sauvage », une sorte d’agnostique « tendance athée » très soucieux des questions de spiritualité. il n’y a pas là de quoi fouetter un chat, même celui de la C.N.T ! Dans l’ensemble nous sommes d’accord et se sont des gens très chaleureux, d’excellente compagnie. Mais nous glandons! Nous le savons, le temps passe… et nous glandons – il y a aussi toutes ces discussions qui n’en finissent pas sur des points intéressants au demeurant mais qui ne répondent en rien à des luttes urgentes. Oui, je me demande si je vais rester…
Il me reste un « lieu », une tendance intersyndicale de l’E.N – Emancipation – où je suis invité permanent (car je ne suis pas syndiqué). L’un de mes amis anars en fait partie. Nous essayons, de façon bien poussive, de lancer cette lutte en faveur d’autres médias. Pour l’instant ça ne représente pas une perspective bien enthousiasmante et je ronge mon frein comme on dit.
J’essaie de ne pas céder au découragement mais c’est bien difficile. je me sens seul avec mes idées – que votre site semble refléter (mais je l’ai à peine entrevu) car mes amis ne me paraissent pas bien saisir toute l’envergure des choses auxquelles j’aspire.
Que dire de plus à présent ?…