Attac, amd, etc. : c’est la lutte des places
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Derrière les discours radicaux des anti-néo-libéraux et altermondialistes citoyennistes, il y a des pratiques plus conciliantes. La lutte déclarée au libéralisme économique et à l’uniformisation culturelle prend alors une tournure anti-lutte de classes ; et devant l’objectif ultime de la Culture et de sa promotion militante, certains supportent finalement l’exploitation salariale et ses extravagances.
Pour illustrer cette posture, nous allons revenir sur ce qui s’est passé à Orléans autour d’un cinéma, où une partie du mouvement social, culturel et associatif orléanais, notamment ATTAC 45 et le groupe local des Amis du Monde Diplomatique (AMD), s’est arrangé de pratiques patronales bien concrètes.
Quand l’ancienne SARL gérante du cinéma Les Carmes d’Orléans a eu des difficultés financières (dès 2001 jusqu’à son départ d’Orléans en automne 2004), les seules réponses d’ATTAC 45 puis des AMD furent de demander des subventions publiques pour renflouer cette entreprise ; à aucun moment ces associations dites militantes n’ont pris la peine de rencontrer les salariés pour avoir leur point de vue. Et en août 2004, quand cette même entreprise privée dite culturelle a licencié un de ces salariés pour faute grave, à la suite d’une grève (engagée les 28-29 juillet 2004) considérée par l’ancien patron du cinéma comme « injustifiée » (sic)… puis « illicite et abusive », il n’y a eu aucune réaction de ces associations altermondaines. Celles-ci, ne souhaitant certainement pas revenir sur leur soutien public à l’ancien exploitant des lieux, poursuivirent leurs partenariats avec ce cinéma et avec la nouvelle direction.
DES SUBVENTIONS POUR UNE (ENTREPRISE) CULTURELLE…
Ouvert depuis novembre 1999, le cinéma Les Carmes revendiquait légitimement sa spécificité cinématographique et d’offres culturelles, et est devenu progressivement un lieu important de l’activité socioculturelle orléanaise (globalement faiblarde). Beaucoup d’associations ont recours à ce cinéma pour des soirées-débats.
Quand il s’est agi dès 2001 de demander des subventions publiques pour la société Eden Carmes, alors en difficulté économique (difficultés qui n’ont jamais vraiment cessé durant toute la période d’activité de cette PME de 10 salariés), les raisons invoquées pour ce soutien par les associatifs de gauche ou altermondialistes se paraient des attributs typiques du clinquant combat anti-libéral défendant la diversité culturelle et son accessibilité à tous. Cette entreprise cinématographique était explicitement considérée par eux comme un bastion de l’anti-néo-libéralisme, un symbole de résistance culturelle. Bref, le cinéma des Carmes, avant d’être une entreprise privée était surtout pour le milieu militant local un lieu de résistance culturelle, et à ce titre méritait bien d’être renfloué par de l’argent public.
On aurait pu penser que les associations militantes apportant leur soutien (notamment Attac 45 lors de la campagne de 2001, et en novembre 2003 le nouveau groupe local des AMD), auraient au moins exigé (en bons anti-libéraux) un suivi de la gestion de l’entreprise subventionnée. Mais il semble que l’estampille « résistance » attribuée communément à ce cinéma leur a amplement suffit comme garantie. Et il n’a donc encore moins été question pour ces associations altermachin, de proposer des alternatives (hé oui!) possibles (association, coopérative, …) concernant l’exploitation de ce cinéma.
…ET LA CULTURE (D’ENTREPRISE).
Passe encore cette faiblesse politique des citoyennistes, heureux de pouvoir disposer d’un lieu de choix pour s’autocongratuler et faire leur autopromotion à partir de films « qui dénoncent », en l’absence de réaction des salariés de l’entreprise leur offrant ce service. Mais une partie de ces salariés était tenu à l’écart aussi bien des informations sur le devenir du cinéma que sur son animation (tout en oeuvrant à son exécution), ils acceptaient tant bien que mal des pratiques patronales paternalistes et individualisantes, et certains d’entre eux avaient à en redire sur la gestion de ce cinéma.
Or il se trouve que ce sont les 3 indignes employés de cette fameuse entreprise de résistance culturelle, ayant finalement osé courant 2004 exprimer publiquement leur mécontentement et agir collectivement pour imposer leurs droits de salariés, qui ne travaillent plus dès l’automne 2004 dans ce haut lieu « de résistance ». Les 3 ex-salariés du cinéma orléanais s’étaient remués face à leur condition de travail et avaient espéré un minimum de soutien (au moins moral) de la part du milieu militant orléanais, notamment des associations impliquées dans un partenariat avec leur cinéma. Ils ont osé dire dans un texte (Rappels aux spectateurs, début juillet 2004) leur mécontentement sur leur situation, et en appelaient aussi à la vigilance des spectateurs pour qu’ils ne tombent pas dans une logique de consommateurs. 2 salariés se sont mis en grève les 28-29 juillet 2004, contestant l’aménagement du travail estival. C’est au moins un mois après que ces trois énergumènes sont sortis de l’effectif salarial du cinéma ( juste avant le changement de la société exploitante (sic) . Ils ont disparus de l’équipe dans des conditions différentes mais quelque peu originales pour au moins deux d’entre eux : 1 licenciement pour faute grave le 30 août 2004 motivé par la grève, 1 congé sans solde … démissionné (démission fixée au 31 août 2004) sur un CDI transformé en CDD (fin de contrat fixée au 15 septembre 2004), 1 vraie démission datée du 22 septembre 2004.
Ces pratiques patronales peu reluisantes (et peu respectueuses du droit du travail) de l’entreprise culturelle orléanaise d’alors, ne sont pas une exception de ce lieu de « résistance ». La situation est comparable notamment dans les très engagés cinémas Utopia (autre SARL). Ainsi à Utopia Toulouse, la réunion d’équipe du 25 novembre 2004, révèle le licenciement en cours de deux salariés dont les motifs, tenez vous bien, sont pour l’un « un déficit d’heures de travail d’un délégué du personnel » et pour l’autre le manque « d’un minimum de conscience politique ». D’après un collectif d’anciens salariés de l’entreprise de résistance culturelle toulousaine, les conditions de travail contraignent au surinvestissement personnel et au bénévolat ; il font constater entre autres qu’il y a eu « 25 départs en juin 2002 et octobre 2004. Départs protéiformes qui, exception faite de trois licenciements » … « ont été pour beaucoup à l’initiative des employés eux-mêmes ».
LUTTE DE CLASSE CONTRE LUTTE DE PLACES.
Le salarié licencié du cinéma orléanais est alors soutenu publiquement par la CNT (45 et Spectacle Paris) et par un petit groupe de spectateurs solidaires ; ils dénoncent clairement (malgré des moyens modestes) la remise en cause du droit de grève, les conditions de travail et les pratiques patronales de ce genre d’entreprise, les illusions entretenues par le vernis culturel, et l’indulgence des milieux militants. Car ces derniers, si prompts à collaborer avec l’entreprise culturelle cinématographique, ne réagissent aucunement à cette répression patronale concrète, comme si rien n’avait lieu. On a pu même ressentir de leur part, du début à la fin, une certaine gêne à ce que les salariés manifestent un point de vue dérangeant leur confort militant. Après leur grève, les deux activistes ont ressenti le besoin de s’expliquer : « On nous a reproché de sous-estimer les difficultés financières » … « On nous a aussi reproché de méconnaître voire d’ignorer la spécificité attendue de fonctionnement d’un cinéma d’art et d’essai » … « faut-il tout accepter »? … « le projet final (montrer des films différents) serait plus décisif? »
La CNT-AIT soutenant les salariés du cinéma de Toulouse explique très bien ce silence autour de ce genre de structure de résistance culturelle : « Utopia est en effet un véritable média pour ces organisations ; ils peuvent y laisser leur presse, y organiser des débats. Ce qui leur permet d’accéder à leur clientèle et de tenir à distance les concurrents. Que le prix en soit de s’associer à leur adversaire de classe et de fermer les yeux sur le sort de ses salariés compte si peu à leurs yeux. L’intérêt de leur organisation prime sur celui de la cause qu’elle est censée défendre. » « Quant au salarié d’Utopia, il sait qu’il a une pluralité de patrons : les patrons-militants d’Utopia et les militants-patrons de la quasi totalité de la gauche toulousaine. »
À Toulouse, à Orléans, comme ailleurs, c’est au même exercice que s’adonnent les organisations de gôche et alterpatronphiles, celui de l’art de la neutralité bien ordonnée : on demande l’intervention des pouvoirs publics pour aider une entreprise – avec la « nécessité d’agir rapidement » (selon les mots d’un adhérent d’Attac 45 voulant soutenir en 2001 le cinéma géré par la société Eden Carmes) – tout en restant muet face aux pratiques patronales internes … pour la culture et la résistance au libéralisme bien sûr. Un peu comme les rédacteurs du Monde Diplomatique qui s’invitent chez Daniel Mermet sur France-Inter pour vendre leur argumentaire dit alternatif, sans se soucier des pratiques (ubuesques) de leur hôte Mermet avec ses collaborateurs.
IL Y A COMPROMISSION ET COMPROMISSION…
On peut rétorquer à ceux qui dénoncent la passivité des associations et militants face à une situation de conflit social dans ce genre d’établissement socioculturel – qui ne sont pas foules -, que quoi que l’on fasse comme action, militante ou non, on se trouve toujours corrompu d’une manière ou d’une autre.
Effectivement on se trouve dans un état de société où on se compromet tout le temps. Ne serait-ce qu’en allant au supermarché, on cautionne l’exploitation des caissières (entre autres). Mais – même si c’en est un – le problème dénoncé n’est pas celui-là!
La comparaison à faire porte plus sur quelle réaction apporteraient les associations et militants, si (poursuivons notre exemple) des caissières de leur supermarché (préféré?) se mettaient en grève? S’il était diffusé l’information qu’une procédure de licenciement pour fait de grève avait été engagé?
Quelle aurait été la réaction de nos joyeux drilles militants si un conflit social avait eu lieu dans leur librairie préférée, celles où ils essayent de mettre en dépôt leur canard par exemple ?
Ces associations participent à l’animation de ces lieux culturels, qui prennent ainsi surtout grâce à elles, une teinte sociale voire militante. Ces structures mélangent alors de fait (de façon plus ou moins poussée) militantisme et tiroir-caisse (si ce n’est bénéfice). Il est donc d’autant plus important ne serait-ce que d’un point de vue de cohérence au sein même de leur activité militante, que ces associations – impliquées par leurs partenariats – prétendant intervenir sur un plan économique et social, réagissent (inutile de préciser qu’en présence du loup et de l’agneau, la neutralité – libérale – consiste à se ranger du côté du plus fort).
Reste à savoir si ces associations sont prêtes à mettre en cause leur mode de rentabilisation militante.
LE SALUT COMMUN DU 29 MAI!
Dans un article intitulé Depuis le 29 mai… écrit par un éminent altermilitant orléanais (cyber-éponyme du groupe local des AMD), grand défenseur du cinéma des Carmes à Attac 45 puis au groupe local des AMD, tout devient plus lumineux : « Le 29 mai au soir les temps ont changé. ». On découvre dans ce texte pourquoi les associations citoyennistes ne pouvaient réagir lors du conflit du cinéma local : « La mission d’éducation populaire d’Attac et d’autres associations (les Amis du Monde Diplomatique par exemple) doit impérativement se développer sur ce terrain aujourd’hui favorable. » Donc, d’une part, le terrain n’était pas favorable ; et de l’autre, l’éducation populaire se fout éperdument du droit des salariés, l’exploitation de l’homme par l’homme étant un bien nécessaire à l’humanité et à ses éducateurs. Et l’alter-écrivain se dévoile : « L’alliance objective du PS et de l’UMP sur le texte constitutionnel » … « a été un révélateur puissant sur l’ambiguïté – voire la duplicité – du social réformisme. » … On peut transposer : l’alliance des gôches locales avec l’exploitation patronale locale -mais de gauche – est « un révélateur puissant sur l’ambiguïté – voire la duplicité – du social réformisme » de toutes ces associations alterconciliantes.
Les Révoltés du Bounty, Août 2005
laluttecestpasducinema@no-log.org
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LUTTES DE CONS ET PIÈGES À CLASSES :
QUELQUES PERLES DU CITOYENNISME
Perle d’Attac45 : « Ce cinéma est un maillon de la chaîne de résistance à l’uniformisation de la culture. Une autre culture est possible. »1 Eh bien oui! Cette culture est possible maintenant! C’est la culture d’entreprise!
Du moins à en juger la satisfaction des militants tobinistes aussi bien que leurs amis élus de gôche, envers ces structures de « résistance ». Ainsi aux motifs des licenciements par leurs entreprises résistantes préférées, qui leur semblent apparemment révélateurs d’un cachet culturel original – grève « injustifiée » puis « illicite et abusive » à Orléans, « déficit d’heures de travail d’un délégué du personnel » et manque « d’un minimum de conscience politique » à Toulouse -, les militants réagissent … À Toulouse une disciple de Tobin couvre « de louanges Utopia qu’elle a présenté comme un espace de liberté. » … À Orléans la gôche élue du conseil municipal dans « L’opposition, par la voix de Hélène MOUCHARD-ZAY » … « a tenu à rendre hommage au travail effectué par (l’ancien directeur du cinéma les carmes) pendant 5 ans ».
Petites crasses entre « amis » : Un membre du bureau d’Attac 45, avant que des salariés du cinéma orléanais ne regimbent, est parfaitement au courant depuis plusieurs mois déjà – comme d’autres membres tobiniens informés par des salariés de problèmes concernant les conditions de travail et de communication avec la direction – des tensions entre une partie des salariés et le directeur du cinéma. Il se sent donc, en bon militant, en droit de se permettre de donner quelque leçon d’alternative à l’un des salariés de son cinéma préféré et lui sort un « t’as qu’à être plus offensif avec ton patron »10. Il est vrai que ce responsable d’Attac 45 avait sa manière à lui d’accompagner cette offensive… en négociant avec le patron des soirées débats … offensive ou pas : entre militant compréhensif et directeur attentif, tout finit par s’arranger!
(Auto)promotion filmique d’Attac45 : Pour la soirée avec Pierre Carles autour de son film « Attention Danger Travail », le 23 novembre 2003 au cinéma Les Carmes, un membre d’Attac 45 demandera à un salarié d’apposer le logo « ATTAC » sur l’affiche du film annonçant le débat… Histoire de bien rappeler aux spectateurs (salariés) et aux salariés (du cinéma), qui leur offrait cette soirée de haute résistance.
Aux AMD, la sincérité parle : Pour motiver le soutien à une campagne pour l’ouverture d’une 4e salle de cinéma aux Carmes, est invoqué dans leur réunion du 27 novembre 2003 le fait que les « 3 salles ne permettent pas de répondre à toute la demande des associations ». Démonstration est faite que le cinéma fait bien office de prestataire de service aux associations locales!
Un « autre monde possible » ou les déboires démocratiques selon Attac45 : « Une certaine confusion est intervenue du fait que (le) directeur du cinéma, a affirmé dans une conférence de presse juste antérieure à la tenue du CA, avoir reçu le soutien d’ATTAC (45) en la personne de son Président. Ne sachant comment interpréter cette affirmation, et en l’absence de Christian Weber pour rétablir la vérité, il a été procédé à un vote pour le soutien direct (pour=3 ; contre=2 ; abstention=4) ».
Attac ne promeut l’autogestion … qu’à l’écran : Bien que la gestion bien concrète de leurs entreprises partenaires locales ne portent pas les militants à cogiter leurs alternatives, l’université d’été d’Attac proposera le 28 août 2005 à ces militants – lassés par les discours de Jacques Nikonoff? – une projection de « the Take » de Naomi Klein où des travailleurs argentins se réapproprient leur usine.
Les voix du partenariat sont inattaquables : Le 19 mai 2005, l’association « le Chiendent », à laquelle adhèrent … les AMD et Attac45, inaugura un « partenariat mensuel » de soirée-débat avec la nouvelle entreprise gérant « le cinéma les Carmes ». Le film projeté « la carotte et le bâton » avait pour « ambition de donner à comprendre ce tournant de société à partir des voix qui s’élèvent dans la lutte »(sic) … Il y a des « voix » qui travaillaient pour leur ancien partenaire que nos zélés militants n’ont guère entendu.
Perle concluante d’Attac45 : « La victoire du Non » – pas le « non » revendicativo-activiste des salariés de leurs entreprises résistantes préférées, mais celui de la fourre-tout mais néanmoins très citoyenne consultation référendaire européenne du 29 mai 2005 – « aura un prolongement : celui de donner un nouvel élan à toutes les luttes sociales et citoyennes ainsi qu’aux alternatives déjà en marche. »
Les Révoltés du Bounty, Août 2005
laluttecestpasducinema@no-log.org
Ainsi, un nouveau texte des « parfaits » vient encore une fois attaquer attac. Attac est une association citoyenne dont les problématiques ou plutôt les revendications ont été anéanti par leur justesse.
S’il est normal de critiquer, voir d’exiger la démission d’une direction d’attac 45 prie dans des pratiques contestables. Il est nul qu’une partie des « parfaits » en profite pour critiquer l’association dans ses fondements et cela d’autant plus que c’est d’autres « parfaits ». La lutte pour une taxe type « Tobin » ou contre les paradis fiscaux reste d’une actualité évidente.
Les « parfaits » dans le monde renversé sont « les bons militants ». Ceux qui se battent contre les héritiques à l’hérésie instituée (les doxa militantes) que constitue le militantisme alternatif officiel. Ce sont les gardiens d’une pensée aussi pure qu’inutile.Ce sont les gardiens d’un univers théorico-pratique qui se justifie bien souvent dans un univers théorique qui a une réelle valeur. Il faut comprendre, il pille les cadavres et vivent sur leurs dos. Ils font parlés des morts. Ainsi, Deleuze devient militant lcr et Debord militant à la FA. Ce sont les mêmes qui font en sorte qu’aucune alternative soit crédible aux yeux de l’opinion. Ils utilisent deux techniques pour tuer une alternative comme celle proposée par attac.
a) la première consiste à noyauté un mouvement démocratique pour mieux détourner (pas pour « subvertir » mais pour anéantir pour diluer dans une soupe militante classique qui a fait ses preuves en matière d’inefficacité chronique et de transparence). Il détourne sans subversion, ce ne sont pas des révolutionnaires mais les gardiens intransigeants d’un territoire qui est le leur. Leur but, est de lisser les espaces et leur force est de prétendre l’inverse. Ce sont des faussaires…
b) la deuxième consiste plus basiquement à faire fuir les gens par du radicalo-radicalisme, c’est la technique black-bloc. L’illusion de la radicalité qui donne au pouvoir la légitimité de la répression.
Donc, ici nous sommes en face « de parfaits » anarchistes qui attaque « de pafaits » bureaucrates. Ces deux sortes de parfaits ont le même intérèt, qui aussi celui de Sarkozy, ridiculisé attac. Utilisé les militants citoyens contre des militants citoyens pour être au centre de leur petit monde. Que l’on se comprenne bien, les gens qui dénonce le comportement d’une « contestation d’appartement hypocrite » ont raison. Je dis juste que se c’est pour se réfugier dans les bras de radicalo-radicaux, c’est nul. Il me semble que c’est le cas. Il me semble que la police de la pensée de sarkozy joue son rôle. Elle utilise encore une fois l’actualité pour ridiculisé un mouvement citoyen.
En tant que gardien de théorie morte, d’un pré-carré militant désserté, et police de la pensée de Sarkozy envoyé spéciale en milieu alternatif (et ils font bien leur boulot!) A Attac, les troskystes organisent la discorde profitant d’une direction un peu autiste et sûrement pas très jovial. Les anarchoides organisent des attacs en règle. Les capitalistes et sarkozy veulent déréguler à tout va. En fait les idées d’attac sont dangereuses pour la lcr comme pour la fa et sarkozy. Elles sont dangereuses pour les flics quels qu’ils soient.
Je vous le dis, tant que la lcr, le ps, la fa ou les « héritiers » culturels du radicalo-radicalisme universitaire gouverneront les mouvements alternatifs ou citoyens, ils seront aussi efficace qu’ils le sont aujourd’hui et qu’ils l’étaient, il y a 20 ans. Ecouter les! Il ne propose rien… Juste une conservation des territoires et des pouvoirs. On manifestera tous ensemble pour dire non à quelquechose ou à quelqu’un et il n’en restera rien. Juste des groupes de plus en plus restreints qui s’épuiseront dans des collectifs unitaires (véritable psychothérapie collective) à écouter les bons docteurs lcr, les managers de mouvements sociaux, le soit-disant pensée autrement.
samuel
Ami « parfait » puisque tu as les bonnes solutions effichiantes (taxe tobin,lutte contre les paradis fiscaux),donnes nous la messe…
C’est idiot mais ça m’rapelle quelques choses le disours du PS sur les voies réalistes contre les irrespensbales (les incontrôlés à l’époque du PC). Ton nom ce s’rait pas Strauss-Kahn (Ou Robert Hue?)? Sinon la LCR et le PS, y s’rait pas à ATTAC? et les GO du mouvmene t social ne serait-il pas les chantres de l’altremondialisme?
Sinon question effichiance qu’est-ce que fait concrêtement ATTAC?
Alors si je pourrais être d’accord avec toi sur de nombreux points comme sur ce jeu de plus radical, ou sur les parfaits qui construisent les tours d’Ivoire, ça sonne faux dans la défense d’ATTAC…
Pas d’esprit boutique je te pris, ça aurait tendance à ma confirmer le grand marché altermondialiste…
Mais ne connaissant pas plus que ça la situation nantaise, je ne m’y attarderait pas.
« héritiers » culturels du radicalo-radicalisme universitaire »
c juste que tu es jaloux tu n’en ait pas encore un , patiente petit padawan
1° Réponse à « grand padawan »
« héritiers » culturels du radico-radicalisme universitaire je ne peux pas l’être pour des raisons simples qui sont dans le sens même des mots:
Je ne suis pas héritiers car je viens d’une famille bretonne plutôt pauvre, de droite et chrétienne . Donc, comment peut-on devenir héritier en patientant qu’en on ne les pas à l’origine? On peut au mieux devenir plus riche. Si je deviens plus riche (culturellement, économiquement, socialement) je pense que je ne serais ni gauche plurielle, ni anarchoides,… je ne peux pas régresser tout de même.
Je ne suis pas non plus « culturels » (petite bourgeoisie prétentieuse aux « gouts »douteux. Personnage mi houellebecqien quand on le décrit et bourdieusien quand il se décrit ), car mes références sont antiques et chrétiennes. Je suis encore moins héritier du radicalisme universitaire mener pas les dernières cohortes bolcheviques à l’heure où la fin du monde n’est pas une hypothèse mais une réalité. Des solutions urgentes doivent être trouvé, ce ne seront pas les meilleurs car trouvé dans l’urgence contre:
1) La financiarisation de l’économie.
2) Les changements climatiques.
3) Les dettes publiques.
4) Le terrorisme.
5) L’insécurité physique et social qui permet les aventuriers (sarkozy), les extrémistes (le pen, besancenot) et les idiots utiles (le ps et la ldh) alors que des gens subissent aux quotidiens les agressions violentes d’un système. Des gens sont livrés à des hordes de voyous issue eux même d’une perte de cohésion sociale de la société et des groupes intermédiaires.
La troisième raison, c’est que je ne veux pas l’être. Vu que les « utopies collectives » ont fini dans des goulags ou des camps de concentration, je veux juste vivre une vie pas trop mal, essayé de m’intégrer dans le grand marché. Bref, une vie qui fait rire les gauchistes et fantasmer le ps. Mais je ne voterais pas pour eux, j’aime pas assez les bobos, les branchouilles… Je suis trop conservateur pour la nouvelle gauche branchée (les élues lcr iront non au royaume de Dieu mais au royaume du ps).
Donc, ton petit ton paternaliste, tu peux te le garder car tu fais plus de contre-sens qu’un chien attaché par une laisse qui tourne en rond sans jamais pouvoir se retourner, retrouver le sens qui lui redonnera la liberté.
En fait, cela veut dire quoi padowan? C’est ça ta manière de parler? Cela fait bien de dire cela dans ton milieu? Cela fait intelligent?
2° Réponse à A. Clotz.
Pour, la première réponse: Je ne fais pas une défense d’attac. Je pense juste que ses axes de départ son juste pour une stabilisation des capitaux et la reprise en main d’une économie qui peut se passer d’hommes (horreur économique). Stabiliser les capitaux, c’est la première étape vers un développement durable.
La crise de l’attac, on la doit d’abord aux gauchistes (en particulier à la lcr) qui ont détruit attac de l’intérieur alors que des libertoides l’attaquaient de l’extérieur. Je ne défend pas attac dans son fonctionnement mais uniquement sur la qualité de ses problématiques. Que fait attac aujourd’hui? Elle ne fait rien. Quand à Stauss-kahn ou Robert Hue, je ne suis pas sur d’adhérer à leur vision du monde… Défendre les problématiques d’attac c’est être au ps? C’est vrai que dans le prêt-à-penser gauchiste attac est social-démocrate même si le ps par ailleurs ne fait rien pour lutter efficacement contre la financiarisation du monde.Celle-ci rendra bientôt tout mouvement social inutile tant la mobilité des facteurs de productions sera devenue importante. Le ps est un parti sans projet sauf celui de remplacer sarkozy et de ne pas faire peur à la bourse. Le PS comme Sarkozy, comme avant mitterand ou louis-napoléon bonaparte utilisent les gardiens des idées mortes comme police de la pensée des subversions. Avec la lcr/Lo et le fn ils sont tranquilles pour un bon moment. Je pari qu’on limitera le droit de grêve sans supprimer les permanents syndicaux lcr (loi sur le service minimum). Ils sont efficaces il faut continuer à les payer. Bref, la différence en la FA et la LCR, c’est que la FA n’est pas assez intelligente pour se faire payer par le trésor public (à de rares exceptions près). Vivre sur l’argent des ouvriers comme gardien des idées mortes et chiens de garde du pouvoir, quelle stupidité, quelle vilainie! Quand j’étais surveillant, notre poste a été supprimé, et nos permanents syndicaux n’ont eu ni l’honneur, ni le courage de démissionner. Le gouvernement était responsable de l’attaque sur nos statuts, ils étaient responsable de la bataille. Quand on perd on ne reste pas, on démissionne. Ce sont des charognards… Ils ont été incapable de tenir une comptabilité (sans doute un terme ignoré dans « les vulgates de la lcr »- Le petit libre du militant lcr en vacances à Porto Alegre ne parle de cela, c’est pour cela, d’ailleurs, que personne n’a jamais sur ce qu’était la démocratie participative du PT à Porto allegre (budget, pourcentage, participation, contenue, gestion, objectif). C’est peut-être trop tard car le PT est accusé de corruption et a perdu les élections. Donc, moins de vacances là-bas pour les camarades lcr!
Je ne veux pas dire de « messe » pour cela il y a Olivier Besancenot ou Benoit XVI selon les envies, moi j’ai pas la vocation pour cela.
Donc, que fait la lcr, la fa et leurs diciples; des messes! Quand au texte, il ne critique pas uniquement attac ou ses dirigeants mais les problématiques d’attac (« citoyennisme »). La première critique est légitime alors que la deuxième relève de leurs rôles de police de la pensée en milieu militant. Combien de marthyrs anarchiste et d’idée juste? Les anarchistes n’aiment pas les problématiques d’attac car ils sont dogmatiques, attachés à la pureté du dogme (la théorie/pratique). Celle-ci, comme méthode de transformation sociale a largement montré ses limites, elle n’est ni efficace , ni effisciente. Ils sont donc les alliés du pouvoir qui a tout intérêt à garder ses « idiots utiles » aux théorie inopérante pour décourager la subversion (nos amis veulent rester la seule hérésie, celle qui est pure, parfaite et inefficace!) ils servent aussi de repoussoir médiatique « black bloc » violence inutile entre collègue. Bref, les libertoides sont des flics, ils occupent un espace pour mieux en réduire la pertinence. Ils occupent l’espace de la contestation et ils le surveillent. Le PS, Sarkozy et la police n’a plus besoins d’intervenir sauf pour les bavures…
bien à vous,
samuel
effectivement l’anarchisme ou le gauchisme ont montré certaines limites adns leur capacité à changer les choses… mais Attac, ou tous ceux qui cherchent à « humaniser la capitalisme »…
C’est ça ton effichiance.
En tant que flic/black bloc, ou maladie infantile de l’attaquisme, selon les périodes de falsifications historiques et théoriques je reconnais en ta bouche le nauséabond ronron des parfaits que tu prétends dénoncer.
Oui je suis anti-citoyenniste, parce que le citoyennisme – une idéologie et pas une effichiance – me semble être une impasse, une illusion et surtout contrairement à ce que tu sembles croire une vieille ritournelle… celle de la CFDT de jadis, des verts à leur débuts, du PSU de Rocard… pour le plus récent. Bref un truc d’idiot utile à réintégrer la contestation dans les droits chemins de l’économisme et de l’humanisme, les deux machoires du même piège à con!
Et ton discours suinte la haine ami. Une haine de flics, de ceux qui à Attac avait tenté d’imposer au mouvement de dénoncer les « éléments violents » aux flics… c’est vrai que les ennemis on les élimine.
Je me repète, mais c’est Attac qui abritent gauchistes, GO du mouvement social, socialos, LCR. Bref la longue nuée du limitantisme… qu’il y en ait par ailleurs jusque dans la sphère anar, nous serons là dessus d’accord. Et souvent, ici comme ailleurs, ce ne sont pas à des enjeux de perfection que l’on a affaire mais des enjeux beaucoup plus sordides et mesquins. le même guerre d’occupation des places, des lieux, des espaces rituels de la contestation.
La vrai question c’est qu’est-ce qu’on construit au quotidien pour détruire le capitalisme (parce que c’est bien le capitalisme qui est au coeur des destructions que tu décris…), dans nos vies, nos villes. Et c’est pas la guerre de position limitante qui est en l’occurence des plus importante. Ni le black bloc, ni la dernière conférence Attac. Comment tente-t-on de réinventer des modes de vies, des modes de luttes, de combats, etc…Et surtout comment on crée ses conditions face à l’urgence de la situation très critique.
Le reste c’est de la littérature qui plus est très mauvaise…
Et puis les flics du mouvement social ce sont souvent ceux et celles qui l’encadre idéologiquement, pratiquement…Bien davantage qu’une poignée d’anars et d’autonomes qui même s’ils le désiraient – ce qui n’ai pas le cas de tous, loin s’en faut – n’en auraient pas les moyens…
Sans oublier que nombreux parmi eux ont participé à créer des brèches dans cet encadrement. Et à part si tu soutiens cet encadrement (peut-être es tu de ces petits cadres…) tu peux au moins leur reconnaître celà : soutiens aux AG, aux coordinations… à la reprise en main directe des luttes.
Donc je continue de trouver ton discours très étrange et très suspect sur cette question… attention ça sent le discours du PC en 68 sur les gauchistes = flics… et l’accentuation du discours médiatique (black bloc = flics = violence illégitime…) Il faudrait prendre tes renseignements généraux ailleurs que chez Suzanne Georges…
Pour le reste, on a effectivement peu en commun. Je ne cherche pas à m’intégrer (je suis chomiste). Je vomis la vie falsifiée et mutilée que le capitalisme nous offre en magazin. Ma famille n’a jamais été de droite (question de chance…), et je crains plus les flics que les voyous…
C’est eux qui ont participé à la nucléarisation de mon pays (la hague)…
J’ai un discours « suspect ». Je suis donc suspect. Je suis suspect car bien que « chomiste » . j’aurais surement du adhérer au PCF, ou aller prendre mes renseignements généraux ailleurs que chez Suzanne Georges.
Je ne suspecte pas qui tu es, c’est ton affaire. Mais toi tu fais tant d’hypohèse sur mon « identité personnelle ou sociale » que cela confirme mon hypothèse. Vous faites un véritable flic pour stigmatiser tout ce qui ne sont pas conformes à vos idées mortes. Tu me prétes des relations que je n’ai pas, un engagement que je n’ai pas eu, et un poste que je n’occupe pas. Tu me prêtes mêmes des identités. Bref, si cela peut conforter des catégories de pensée et te permettre de me mettre dans une petite case. Tu pillones une cible ou je ne suis pas.C’est à dire le petit-cadre synpathisant de Susanne Georges et de Michel Rocard qui se retrouve à attac par arrivisme. Bref, la vulgate anarchiste! Hélas, je ne suis pas là. Je suis juste pour des taxes type Tobin. Pourquoi? Parce que le grand marché a gagné. Le capitalisme est entrain de se tuer et de tuer (c’est un vanpire…). Tout à contribuer à la victoire du capitalisme, les vielles idées, les idées mortes, les untopies collectifs, le patronat. Tu te trompes d’époque. Le PS, l’UMP se propose juste de gérer la pénurie. Pourquoi? Parce que après Friedman et Hayek, que le keynésianisme montrait ses limites, james Tobin me semble envisager de stabiliser les capitaux. Si tu ne stabilises pas les capitaux, jamais tu ne pourra partir à la conquête du capital, le reconquérir.
La plus grosse bêtise issue de la vulgate anarchistes que tu es dit: c’est humanisé le capital. Une économie est toujours à échelle humaine. Je ne veux pas la rendre plus humaine.
Une autre grosse bêtise, la violence des Blacks-Blocs n’est pas illégitime. Elle est ridicule et inutile. Gênes, c’est du tourisme militant (ATTAC, CNT,..) sans revendication. Etre violent dans un non-évènnement, c’est du non-sens sauf pour augmenter les images de violence sur le petit écran. Et, dire qu’il y a un policier (un emploi-jeune, un précaire) qui a flinguer un jeune qui aurait du aller à la plage. Bref, à part avoir gaché les vies pour rien de deux gars… Je ne vois pas à quoi cela à servi. Après, on a eu les villages…
Sur le citoyennisme, appellation contrôlée des illuminés de l’avant garde éclairée, des restes de la colonne Durruti, pour désigner le « non eux » par extention de la psychologie la plus sommaire. Encore un problème d’identité?
Que tu crains plus les flics des voyous ne m’étonne pas beaucoup:
1)Soit tu es un privilégié, tu ne vis donc pas « avec les hordes » décrit par G. E Debord.
2)Soit tu es flic et tu crains tes collègues. tu as raison! Il faut faire attention.
3)Soit tu es le « pote » des voyous ou tu aimerais l’être. Etre une racaille virile uniquement motivée par le Fric, les blondes…
Si tu penses que les anarchistes créént des brêches dans l’organisation des luttes. Je ne peux rien faire. Les anarchistes s’occupent plus de cassés toutes intelligences au non du pouvoir. Les non-militants se barrent et ils ont raison. Il ne reste plus, aux anarchistes, alors que leurs copains troskystes, communistes, socialistes. Ils peuvent continuer leurs petits affrontements stériles avec des mots qui ne veulent plus rien dire à coup d’idéologies débilisantes qui ne dépassent pas le petit territoire des cercles militants de toutes manières.
Donc, pour moi la taxe Tobin est une idée intéressante. Attac prie dans divers engrenage ne sait pas assez battu pour cette idée. Elle n’a pas été aidée et elle ne sait pas aidée.
Tu as raison sur un point, attac, abrite des politiciens.
samuelcorrigou@voila.fr
cher samuel
je suis convaincu par tes postulats et tes idées fraiches, qui redonnent du baume au coeur a bon nombre de nos compatriotes. keynes, en son temps, avait su rétablir l’économie et l’homme, en s’en mettant plein les poches. toi tu es encore plus fort, tu ne prends rien et en cela je t’en remercie. tes idées volent aussi haut (cf tes textes d’analyses) que les montagnes rousses, sans que tu n’y connaisse rien. c’est très fort, je n’y arrive pas. j’ai peut être moins étudié l’histoire ceci-dit. quoiqu’il en soit, tu as choisis la bonne stratégie. pour défendre les relations plus que douteuses entre la direction d’un cinéma et ses salariés, tu as tapé sur les gauchistes, les anars, l’extrème droite etc … tout en évitant soigneusement le problème, qui n’en est peut etre pas un à ton gout. c’est vrai, je pense comme toi que la taxe tobin nous guérira de l’exploitation.
comtestragen@wanadoo.fr
ca doit faire mal au cul de faire le grand écart entre Debord et la taxe Tobin?
décidémenent quelle belle prose, on dirait du houellebecq, la taxe tobin en plus.
Il s’énerve les gauchistes… Votre texte « c’est la lutte des places » est mauvais. Il vous sert à nous faire passer votre soupe libertoide. Réponse par partie.
A. 1936: la défaite de l’anarchie.
J’ai marqué quelques part que la taxe Tobin guérissait l’exploitation? Tu ne sais pas lire ou je m’exprime mal. La vocation de la taxe tobin est une première étape visant à stabiliser le capital, en particulier les flux financiers. Mais puisque tu parles de cela, ce n’est pas toi et ta bande de copains qui avez les solutions. Vous avez échoué (1936), il vous faut donc muter pour ne pas disparaitre. C’est dommage pour vous, mais les théories qui échouent sont soit des pièges du pouvoir soit des erreurs.
B.Debord n’est pas anarchistes.
Quand à Debord, il est de coutume de laisser les anarchistes mondains récupérer ses oeuvres pour servir de justification à leurs cochoneries. Dans leur imaginaire de flic totalitaire, un auteur doit être un théoricien qui amène à un modèle politique ou qui en justifie un. Le plus drôle, c’est qu’en tant que libertaire il se réclame du maître qui leur crachait dessus. C’est du sadomasochisme social sous fond de propriété. C’est pas joli!
C. Le cinéma et votre hypocrisie.
Vous vous servez d’une compromission entre un cinéma et certains membres d’attac pour critiquer le citoyennisme. Je vous donne raison sur le fait de critiquer cette direction et les dirigeants d’attacs pris dans cette compromission (je l’ai déjà dit!). Mais, voilà, du haut de votre nuage d’anarchoide parfait vous en profiter pour jeter l’opprobre sur le citoyennisme. C’est vrai, les anarchistes sont parfaits, ils ne sont jamais pris dans des question de pouvoir. Eh, les gars, la seule aventure sans danger, c’est à Euro-disney!
Donc, vous prenez une position politique, c’est à dire que vous vous permettez de critiquer un ensemble de gens au delà de cette affaire « le citoyennisme » et vous faites les étonnés quand on vous attaque. Vous êtes des petits manipulateurs et des flics. Maintenant, vous me prêtez des lectures…
D. Vos amis les Blacks-blocs.
Je profite de ce mail pour revenir sur vos idoles viriles: « les blacks blocs »! Une grande quantité de militant part à Gênes pour refaire une révolution négociée par attac avec les pouvoirs. Donc, attac, la lcr, le ps sont rassurés la manifestation sera pacifique avec des slogans vagues sans consistance. Mais, le pouvoir est coquin, il aime bien le spectacle, il aime bien la violence à la télé (ça fait vendre!). Donc, il manipule un groupe ou seul le chef a un neurone pour qu ‘il envoie ces gars déclencher des hostilités pendant la manifestation dans les cortèges les plus pacifiés en échange de quoi ils pourront profiter des miettes du système en pillant les petits commerçants ou les billets de banques. Donc, les black blocs, font en sorte que de brave gens, certes un peu naif, se fassent taper sur la gueule en échange de quoi ils pourront piller quelques commerces sous le regard complice des flics. Le cortège pacifiste assumait sa connerie (manifester pour des prunes, de la bonne conscience…) mais force est de constater que les blacks blocs n’ont pas assumé la leur. (eh, les gars j’espère que ça vole pas trop haut comme histoire, ça vous plait?) Donc,la GO d’attac dénonce les alliés la police et les gentils anarchistes dénoncent les alliés du pouvoir. Bref, Gênes fut un monument de connerie… mais la lacheté intellectuelle et morale fut l’oeuvre de ses petits anarchistes. On peut se demander légitimement si la prochaine révolte ne sera pas financée par Coca-Cola? On peut se demander aussi pourquoi les anarchistes se positionnent toujours en victime?
F. Dernières choses importantes:
1) Ne dites pas que Debord est votre propriété, cela serait d’une drolerie quand on sait les positions de Debord sur les anarchistes et sur la propriété intellectuelle (le vol est devenu nécessaire…) d’une part, et d’autres part quand on connait les positions des anarchistes sur la propriété.
2) Ne dites pas non plus, que dans ce texte vous ne prenez pas de positions politiques. Ce serait mentir! Vous ne critiquez pas une direction, vous cassez du sucre sur les militants attacs et pour de très mauvaises raisons. Vous êtes des petits manipulateurs (deuxième fois!).
3) Pour l’ironique de service, j’espère qu’à force de planer dans ses illusions anarchistes, il passera au dessus « des montagnes rousses ».
Dommage, que l’on habite pas à côté car on en aurait parlé dans un bar enfin si je vous ulcère pas trop ou si vous ne parlez jamais avec des personnes qui n’ont pas un pédigree anarcho-gauchistes parfait (c’est à dire homogène.) ça fait scolaire ou capitaliste le découpage en partie (A, B, C…)?
bien à vous,
samuel
samuelcorrigou@voila.fr
C’est quoi cette phrase!! Premièrement la forme de cette phrase me laisse perplexe: « c’est dommage pour vous… » me fait penser à une réthorique plus que puérile basée sur l’humiliation, du genre: « il a faux nanananère… » donc je ne m’étendrai pas dessus. D’autre part le fond de celle-ci ne m’enthousiasme pas plus que sa forme. En effet ton analyse me semble tres limitée et rentre très bien dans la logique « des parfaits » dont tu parles si bien. Personelement je ne conçois pas de faire de la politique sans être dans de l’experimentation, j’ai du mal à me dire que c’est une histoire de victoire ou d’échec, cette manière de concevoir les choses me parait totalement inintéressante et même tres dangereuse car totalement fataliste…
Tu sais si tu as fait un minimum de pédagogie (vu que tu n’es pas « puérile »). Pas grand chose, juste un peu, on apprend qu’il faut progresser à partir de ses erreurs. Les erreurs ne doivent pas être vécue négativement mais comme quelque chose qui nous fait progresser, changer pour donner des choses différentes. C’est cela l’expérimentation et pas la répétition de la même erreur à l’infini. On appelle ça un BUG en informatique. Dans la vie, cela donne des militants qui s’écoutent sans rien proposer de réalisable pour rendre le monde plus viable. La vie va à la vie et la mort à la mort.
Hors, pour moi, c’est la même soupe gauchiste que nous sorte des militants (LCR ou FA), une soupe sans saveur qui éloigne un peu plus le citoyen des alternatives. Une soupe qui plonge le monde dans la sinistrose. Ne me dit pas que tu a oublié Chirac/Le Pen.
« En effet ton analyse me semble tres limitée et rentre très bien dans la logique « des parfaits » dont tu parles si bien ». Question d’opinion mais par contre à mon avis tu ne connais pas les hérésies du Moyen Âge et les querelles théologiques issues de la pensée de Mani. Sinon, tu ne dirais pas cela. Le Dogme qui pèse sur le monde militant est celui du petit facteur. Voilà, les croisés du politiquement correct et des mouvements « petits clubs de sociabilité » alors qu’il y a des gens qui crèvent et d’autres qui se gargarisent d’humanisme ou de radicalité. Comme dit A. Clotz, on ne vit pas dans un beau monde.
« j’ai du mal à me dire que c’est une histoire de victoire ou d’échec ». Excuses moi, mais c’est du babacoolisme doublé d’une mauvaise foi. Si c’est un autre duel droite/ extrème droite qui se profile, tu pourra en tirer les conclusions par simple effet de miroir.
Critiquer les organisations militantes, c’est pas interdit dans la charte du forum mais c’est mal vu (sauf quand sait attac). C’est peut-être là le problème… Le Fatalisme pour les gens, c’est d’abandonner les questions politiques parce que les alternatives ne sont pas crédibles pendant que les politiciens (UMP/PS/…) gèrent la misère.
samuel
Samuel,
Comment l anarchisme aurait il pu echouer alors qu il n’a jamais ete reelement applique? Meme 1936 n’en est qu’une vague application dans un contexte restreint, limite geographiquement et pas l assaut des blancs… Les seules fois ou il a ete tente de le mettre en place (kronstatd, Ukraine, 1936, et j en passe) il a ete ensuite rapidement etrangle par la reaction, de droite et surtout de gauche, arrivant pourtant a fonctionner quelque peu malgre les conditions…
C est en stabilisant le capital que tu crois changer le monde? Ca c est de l utopie! Stabilisons la misere, la loi du merite et du plus fort, l exploitation a outrance des humainEs et des la planete par quelques nantis… Pense tu vraiment qu une taxe Tobin stabiliserais le capital? Ou cela ouvrirait il des marches, deprecierais la monnaie pour finalement en arriver au meme point?
Pour ma part j ai du mal a voir le reel impact positif que cela pourrait avoir sur l ecologie…
En attendant, ATTAC a bien des choses a explique, son aspect « volonte hegemonique » sur le « mouvement social », sa gestion des ses editions, sa collusions avec les grands medias, et j en passe. Si le grand chagement devait provenir de ce cote la, de ses alliancs avec les memes qui sont la depuis des decennies, ca se saurait depuis longtemps…
Peut etre si Strauss-Khan, Chirac et consort font la promotion de cette taxe, peut etre n est ce pas QUE pour s attirer la sympathie des jeuns, peut etre ont-ils compris l interet que cela represente pour leur economie nationale et pour le grand capital.
CertainEs (dont moi) n’aiment pas ATTAC, sa poudre au yeux et ses rengaines reformistes eculees, et le disent, c est leurE droit. Tu n’aime pas le anarEs, ca te regarde, tu le dis, tres bien, il y a meme des critiques sur lesquelles je serais d accord, mais au moins ne raconte pas n’importe quoi…
Dis Samuel tu t es fabrique tes ennemi(E?)s a toi avec les parfaits? Au fait est ce qu il s agit uniquement de mecs? ou alors il y a aussi des parfaites?
Adhère à la LCR ou à la FA, tu verras les plus beaux spécimens.
Dis moi, c’est surement tes copains vu ton registre. Tu as même peut-être trouvé une copine dans ce petit milieu. Ce qui répondrait à ta question.
samuel
Et en plus tu ose citer Suzanne Georges, celle qui a demontree le peu de solidarite dont elle etait capable a genes, lorsque des dizaines de personnes se fasaient arreter (on evoquera juste ca…)… Celle qui a provoque par la le depart et le degout de beaucoup de militantEs sinceres d ATTAC a l epoque pour cette raison…
he renseigne toi samuel, le dirigeant actuel d ATTAC est un royge du PCF
Je n’ai pas fait un éloge de Suzanne Georges à ce que je sache (c’est même le contraire). Vous êtes nerveux! En tout, cas les gens, ils n’ont pas pu compter sur les Blacks-Blocs. Faire des manifs bonne conscience gentiment organisé par le neveu Krivine (grand amateur de café) et se faire cogner…
Comment tu oses dire ça… Non mais arrête de prêter des intentions au gens. Quelle mentalité de flic!
« le dirigeant actuel d ATTAC est un royge du PCF » Faux (c’était…). Parle moi de la Taxe Tobin plutôt… Je t’énerve, c’est tes copains que j’attaque.
samuel
Enfin, nous parlons d’une véritable chose importante, le pouvoir et l’exercice du pouvoir dans le monde militant. Je n’ai pas envie de débattre sur la faisabilité ou pas de la taxe tobin. Si, on parlait du pouvoir au sein de la réalité militante. J’ai une proposition : Pourquoi ne pas coller une balle à l’ensemble des bureaucrates, y compris les bureaucrates anarchistes d’ailleurs. Moi, je suis déçu de voir des libertaires imitants avec des communistes convaincues.
On ne peut pas attaquer l’anarchie:
1/ Quand elle a existé en tant que modèle, elle n’a pas eu pleinement le temps de se réaliser.
2/ Elle s’est faite attaquer de toutes parts par des méchants (y compris ceux qui étaient des presques copains).
3/ Elle est donc toujours une idéologie pure.
Tu me parles de kronstatd. Souvenons nous de l’itinéraire d’Alexandra Kollontai… Il y a un communisme réel, il y a un communisme révé qui survie à la critique du communisme réel (Trotsky un autre Staline?). Il y a aussi un anarchisme réel et un anarchiste révé. Bref, ce sont des ideologies. C’est à dire que le rapport théorie/ Pratique n’est pas très important. L’histoire n’apporte rien à la critique puisqu’elle intégrée à part entière comme élément justificatif de l’idéologie.
Tu n’aimes pas ATTAC, moi je m’y sens pas à l’aise (c’est différent, je n’ai plus ma carte à attac). Tu dis que j’aime pas les anarchistes. ce n’est pas vrai. Je conteste juste certaines de leurs pratiques. En particulier la manipulation pour l’histoire du cinéma… Je n’ ai jamais dit que la Taxe Tobin est une mesure suffisante ne serait-ce que pour stopper la spéculation, je n’ai jamais dit non plus qu’elle permettrait l’arrêt de l’exploitation. Je dis que les anarchistes n’ont pas compris (à mon avis!) la logique de la taxe Tobin. Dans les mouvements (ex: le mouvement des MI-SE), ce n’est pas attac qui assure l’hégémonie mais la LCR. Faisons une enquête sur la répartition des militants LCR dans les permanences syndicales, les associations subventionnées, et la trajectoire des militants LCR.
La financiarisation induit les produits dérivés qui sont sources de spéculation. Un produit dérivé se construit sur les cours des matières premières. Les grandes entreprises agro-alimentaires sont dirigés par des fonds de pension. Le capitalisme demande toujours plus de revenu pour le capital, certains en jouent (les spéculateurs qui sont souvent des investisseurs institutionnels), d’autres trinquent (les hommes, la forêt,…). Voilà, un lien avec l’écologie.
Le pouvoir en milieu militant? Vaste sujet… Ce qui est sur c’est qu’il y a trop de permanents LCR pour que cela soit normal. Même l’UMP, qui veut pourtant limiter le droit de grève, n’a pas pensé à suppimer ces petits despotes. Ils servent donc à maintenir un contrôle social, à neutraliser les mouvements. La CGT avait combien de permanents syndicaux, du temps ou elle était honnête, du temps de Griffuelles?
En tout, cas mumu est d’une mauvaise fois, quand il dit qu’il ne faut pas raisonner en terme de victoire ou de défaites. C’est pas comme cela que l’on va comprendre l’insécurité sociale ou le vote FN. Avec de tel raisonnement, la victoire de Hitler en 1933 ne veut rien dire,… « Osez luter, osez vaincre » comme disaient les étudiants de Nanterre. Est-ce une exès de babacoolisme ou « il faut penser les choses autrement »?
samuel
Comme Attac que vous semblez critiquer (de toute façon, je m’en fous), il me semble que la LCR a appelé à voter Chirac. Comme LCR, elle a appelé à voter « non » au référendum. Comme Attac, la LCR n’est pas à une seule contradiction près, et la LCR lèche aussi le pouvoir en place (question d’intérêt). Quel chemin parcouru par les gauchistes? Merci Besancenot, tu es notre messie.
Comment des personnes osent parler d’anarchie alors que dans des orgas nantaises dites « libertaires », le pouvoir est bel et bien présent.
Drieu la Rochelle
Sur les black blocs:
c’est sûr que le mec qui s’est pris une balle dans la tête était un flic…
les théories paranoaiques…
Plus sérieusement la question de la chéferie en mileu anar – je ne parlerais pas du léninisme et de ses descendants réformistes de la LCR parce que là la chose est entendue – a été dénoncée par des anars notamment en Espagne. mais tu as raison c’est sur la question pratique qu’il faut juger. Mais là je n’ai d’autres réponses que le travail d’analyse permanent et le retour d’expérience. Les BB que tu stigmatises et c’est paradoxal y échappe en partie.
Pour suivre un peu Orwell, ce n’est pas parce que de nombreux éléments des expériences révolutionnaire m’ont écoueuré que je ne suis plus révolutionnaire et que j’oublie ce que j’y ai vécu d’authentique…
Sur l’idéologisme anar on en trouve une critique fertile chez les situs (d’où leur guerre à l’époque avec la FA…). situs qui n’ont pas eux-mêùmes vraiment échappés à une forme critique des parfaits…
Sur les BB, des critiques pertinantes sur la mise en spectacle ont été portée par d’ex black bloqueurs eux mêmes, mais une critique fantasmée et complotiste. Ces critiques posent la question de la pertinence de ses rituels de la contestation et de l’affrontement dans des espaces choisis par l’ennemi. qui plus est, certai(e)s y voient une logique spectaculaire de l’affrontement, c’est une lecture qui a sa part de validité, mais dans le même temps, c’est une stratégie de combat réel, non pas avec les flics mais avec la marchandise (le flic n’a qu’un défaut celui de priotéger la marchandise) – et pas les petits commerçants mais les banques, les Mac do, etc.
pour info -puisque sur la question tu sembles en manquer – à Gênes c’est une émeutes de masse 4-5000 personnes qui a eu lieru face à la violence des flics : autour de certain(e)s BB (eh oui y’a des filles dans ton univers fantasmé viriliste), autour des Tutte biancci qui tentaient souviens toi d’investir la zone rouge.
Par ailleur, il semble en effet que le jour de la mort de carlo un groupe de BB est contribué à rabattre des flics sur un groupe de manifestant(e)s pacifiques. etait-ce leur intention, on peut en douter. la stratégie était une stratégie d’évittement, mais… cependant les flics ont attaqués d’autres groupes pacifistes…
Le jour suivant, la plupart des BB s’étaient déjà barrés.
Qu’il y ai eu des infiltration, c’est évident, que les flics aient manipulé les BB c’est autre chose.
et dans l’histoire tu oublies les tutte biancci.
Sur le contexte ne pas oublier que les flics avaient tirés à goteborg quelques semaines plus tôt. Un signal. Personellement je n’étais pas sur place mais je savais que ça chierais… il fallait être naïf popur croire que les flics feraient la différence entre les lacheurs de ballons et les autres… C’est comme ça que se défend le capital. Souviens toi de malville entre autre…
Sur la chefferie, je te conseille la lecture de certains textes dispos dans la mouvance radicale. dans les infokiosques ou sur le net…
Pour info également, les parfaits dont tu parles sont souvent d’un légalisme puant et quand ils désobeissent c’est de manière civique.
Maintenant si tu veux faire dans la fast-thinking à la mode qui consiste à dire que les libertaires et les gauchistes sont la cause de tout, c’est une pensée dont on sait d’où elle vient et où elle va. quant aux bureaucraties, comme le soulignaient les conseillistes (entre autre), elles sont également le reflet de leur base.
Et puis c’est surtout un écran de fumée vu l’existence réelle de la mouvance libertaire et de sa capacité à nuire à la contestation instituée…
trouver des boucs émissaires c’est simplifier le réel!
« la LCR lèche aussi le pouvoir en place (question d’intérêt). » ( le 13/09/2005 à 09h04>)
Sans présumer de ce que tu avances, je cherche seulement à comprendre :
Que veux-tu dire, Drieu ? Parles-tu du pouvoir en place au niveau national, ou au niveau régional ? Et de quelles traces de salive s’agit-il précisément, sur les bottes des Messieurs ?
Rectificatifs du post de 14h01.
« Sur les BB, des critiques pertinantes sur la mise en spectacle ont été portée par d’ex black bloqueurs eux mêmes, mais une critique fantasmée et complotiste. »
Il fallait lire mais pas une critique fantasmée et complotiste…
juste un complément sur Debord :
samuel tu dis :
« Ne dites pas que Debord est votre propriété, cela serait d’une drolerie quand on sait les positions de Debord sur les anarchistes et sur la propriété intellectuelle (le vol est devenu nécessaire…) d’une part, et d’autres part quand on connait les positions des anarchistes sur la propriété. »
c’est vrai que c’est relativement pitoyable de voir les vieilles citadelles anars s’appuyer sur Debord en recouvrant d’un voile les diveergeance qu’il entretenait avec ces mêmes citadelles à l’époque (tout comme Vaneigeim). cependant n’auraity pas renier son pillage (ses détournements) et sa proximité et sa critique d’une certaine anarchie (De bakounine à Bonnot)…
Sur « votre » propriété de qui? de quoi?
On sent tout de même que la taxe Tobin est loin de « jouir sans entrave »…
Sinon tu amalgames les gens qui te réponde…
« Ne dites pas non plus, que dans ce texte vous ne prenez pas de positions politiques. »
Je ne suis pas auteur du texte en question, je répond juste à tes posts…Et je ne pense pas que l’ensemble des gens qui te répondent soient ces auteurs , ni qu’ils soient tous anarchistes.
Pour ma part je t’avoue avoir baigné dans cette mouvance (pour le meilleur le plus souvent et parfois le pire…) mais évoluer beaucoup plus librement dans la périphérie de ces citadelles…
Réponse à A. Clotz.
Tu dis des choses intéressantes. Excuse-moi d’avoir amalguer avec d’autres. Nous avaons un désaccord sur la taxe Tobin. Je précise encore une fois que je n’ai pas dit que la taxe Tobin supprimerait l’exploitation. Je me refuse à aborder le sujet de la violence sur ce forum. Je crois que souvent tu as raison, il y a un espèce de tabou à ce sujet chez certains. Je ne suis pas contre la violence. Le pacifisme abrite une espèce de lachété (parfois ou souvent?). Georges Sorel écrit des choses sur le sujet. J’ai conscience que tu ne dis pas des choses en fonction d’un appareil politique.Tu n’as pas un discours formaté. Pour reprendre la métaphore sur les manichéens, tu vis à l’écart des citadelles. Tu as raison, elles ne sont pas imprenable et beaucoup de « seigneurs faidits » sont des opportunistes. Et cela, même s’il y a quelquechose de très beau dans une conviction…
Réponse à « que veut dire Drieu »
Drieu La Rochelle est un écrivain français. Drieu se suicida en 1945. il avait collaboré pendant la guerre. C’est quelqu’un qui écrit très bien et qui dit des choses très juste. Suite à un voyage en Russie, il est tombé dans le une espèce de nihilisme. C’est quelqu’un de très désespéré qui décrit dans ses romans la décadence morale de la bourgeoisie (déjà envisagé par G. Sorel) et donc sa propre décadence. Le nihilisme de Drieu trouvera un aboutissement dans le nazisme qu’il verra comme survie et dépassement de l’occident dans un projet européen. Conscient de ses erreurs avant la fin de la guerre. Ses erreurs ont quand même couté la vie à des personnes innocentes. Malgré le respect que l’on doit à l’écrivain, on ne peut que regretter et condamner cette dérive… Néanmoins, on peut penser que lire Drieu rend moins débile que d’écouter Besancenot.
Je suppose que l’utilsation de Drieu comme pseudonyme répond à une espèce d’humour ou alors une façon de se signaler à d’autres participants du forum. Ou alors, c’est une façon de faire de l’ironie sur le vote « non », vu que Drieu fut un européen convaincu.
Attention, la lecture de G. Debord, de P. Drieu La Rochelle ou de G. Sorel n’oblige personne à s’emprisoner dans une idéologie. Elle n’oblige pas non plus à stigmatiser les lecteurs. « Les erreurs de Marx furent les erreurs du prolétariat », les erreurs de ses auteurs furent les erreurs de leur temps.
bien à vous,
samuel