« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des organisations syndicales, collaborent avec le gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite du mouvement, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser la lutte.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi. Infiniment plus que leurs arguments , ce sont les JT de 20 heures, les matraques, la tactique des capitalistes qui nous font reculer. Ce sont les compromissions qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez- moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour le Mouvement. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car le Mouvement n’est pas seul ! Il n’est pas seul ! Il n’est pas seul ! Il a les neuf dixièmes de l’humanité derrière lui.

Cette lutte n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette lutte n’est pas tranchée par la bataille de mai 2003. Cette lutte est une lutte mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force médiatique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force médiatique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Président Helmut, actuellement réfugié en Biturie, j’invite les officiers et les soldats bitures qui se trouvent en territoire occupé ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs chopes ou sans leurs chopes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries du houblon qui se trouvent en territoire occupé ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance biture ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

Demain, comme aujourd’hui, je parlerai sur Indymedia, même si ça vous casse les burnes. »