Les lycéens font peur…
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Aujourd’hui midi, jeudi 17 mars, des lycéens, des parents d’élèves et des profs se sont réunis devant l’hotel de région pour profiter du passage de Monsieur Fillon qui devait venir discuter du budget de la région et pouvoir (éventuellement) lui expliquer notre désaccord avec sa réforme. Cependant, Monsieur Fillon a été retenu à Paris et n’a pu venir. Une délégation a été reçue par des élus régionaux, qui se sont chargés de transmettre les revendications et les craintes. A l’heure ou le ministre de l’éducation nationale parle d’engager un débat pour permettre que les changements de l’école se fasse avec le conssentiment de la population, on peut s’étonner que celui-ci craigne de se retrouver confronter à un groupe de lycéens, de parents et de profs…
Ah bon !
Je suis aux regrets de vous affirmer que votre lutte est bien morte pour l’instant. Etes-vous prêt à sacrifier vos examens ? Le projet de loi vient de passer à l’assemblée. Vous passez à la trappe comme les autres, pourquoi ? Avez-vous posés la question du rapport de force et les moyens d’y parvenir ?
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Peut être effectivement que moins de jeunes sont descendus dans la rue ces derniers temps, mais est ce que cela signifie que la lutte est morte ? Je ne crois pas. On n’arrivera peut être pas à faire que le ministre supprime la loi d’orientation qu’il tente de faire passer, mais maintenant, on est pas mal à connaitre le contenu, tout du moins les grandes lignes. Vu que ce n’est pas la loi qui va modifier le fonctionnemet de l’école mais bien la façon dont elle va être interprétée et mise en place par les décrets d’application, on sera vigilant à ce que le ministre ne décide pas dans son coin de la façon dont il veut faire appliquer sa loi. Pour exemple concret, le socle commun des connaissance n’est pas une idée mauvaise en soi : tout le monde doit avoir des connnaissances minimumes, mais à condition qu’il y ait la possibilité pour tout le monde d’enrichir cette base et de ne pas être obligé de se contenter de ces connaissances minimumes, mais si par contre on considère que ce fameux socle commun est le minimum pour pouvoir s’engager dans la vie active, donc que ceux qui « rament » en cours peuvent arrêter le études dès qu’ils ont ces acquis, ce serait alors une belle régréssion. Voila sur quoi nous continuons à nous battre, pour que la loi ne soit pas l’occasion de renforcer l’inégalité à l’école.
A propos du rapport de force, c’est évidemment un problême, mais on n’est pas les seuls confronté à celui la. Plutôt que de venir nous jeter des pierres, si tout le monde d’unissait et si on pouvait s’organiser de façon solidaire avec tous les mécontents de notre société, on serait une force. Au On est tous dans le même cas, alors pourquoi nous critiquer ?