On savait que certaines maisons de disques avaient financé des projets
de dévellopement dans le but d’empècher ou de frainer l’utilisation
des P2P (voir http://www.futureworldfunk.be/info030505.htm).
Des sociétés avaient reçu des fonds pour réaliser
différents systèmes, et explorer toutes les pistes possibles.
Une en tout cas à déjà été mise en pratique,
c’est l’utilisation des fonctions de chat de kazaa pour envoyer des messages
"dissuadants" aux utilisateurs. Ce qui serait aux limites de la
légalité, et pourrait tomber sous les lois anti-spam américaines.
D’autres options totalement illégales elles avaient également
été envisagées: le virus qui redirige les téléchargeurs
vers des sites de vente en ligne, ou même qui bloque l’ordinateur pendant
quelques minutes, un programme supprimant tous les fichiers mp3 du disque
dur.

Mais ils semblent avoir abandonné l’idée d’utiliser ces formules
illégales pour se concentrer sur le spoofing, c’est à dire innonder
les réseaux peer-2-peer de leurres: des vrais fichiers mp3, qui ont
le nom de morceaux forts demandés, et la même taille, mais qui
ne contiennent pas du tout la musique tant demandée. Madonna avait
déjà utilisé le même processus pour "contrer"
le piratage de son dernier album, ce qui c’était finalement retourné
contre elle (voir http://www.futureworldfunk.be/info030428.htm).
Les majors veulent donc étendre cette pratique à un catalogue
de titre plus varié et surtout systématiser cette démarche.

Future World Funk