CommuniquÉ de presse : Étudiant-es, chercheurs/euses, lycÉen
Catégorie : Global
Thèmes : Archives
Le 5 février sera l’occasion, pour l’ensemble de la population, de dire « ÇA SUFFIT ! ! » au gouvernement, dire notre ras-le-bol des politiques antisociales, des politiques de casse du service public, de l’école, de la recherche et de l’université publique. C’est le nécessaire désir d’autres alternatives que nous exprimerons ce samedi !
En ce début d’année, c’est une nouvelle avalanche de projets antisociaux et réactionnaires qui sont mis en branle par le gouvernement et le refus de l’augmentation des salaires marque symboliquement la volonté du gouvernement de continuer son œuvre de destruction des acquis sociaux.
Le projet de Loi d’orientation et de programmation sur la recherche et l’innovation est un nouvel exemple d’application des dogmes libéraux. La compétitivité, la rentabilité sont mises en avant, au détriment des conditions de travail, des objectifs à long terme de recherche. Ce n’est que partenariat avec le privé, baisse des crédits publics et pilotage de la recherche en fonction d’intérêts économiques de rentabilité à court terme qui sont prônés. D’autre part, la notion de PRES,(Pôles de Recherche et d’enseignement supérieur) est une nouvelle brèche à l’université publique, déjà bien mal en point, ce que nous ne pouvons pas accepter. La fédération des syndicats SUD Etudiant demande donc le retrait immédiat de ce projet de loi et se mobilise dès maintenant dans cet objectif.
Dans l’enseignement secondaire, les lycéen-nes se mobilisent aussi, non seulement contre le projet de loi Fillon qui est un pas supplémentaire vers la destruction de l’enseignement publique de qualité pour tou-tes, mais aussi contre les fermetures de classes, de sections qui résultent d’une baisse constante des crédits affectés. La fédération SUD Etudiant apporte son soutien au combat légitime des lycéen-nes pour la défense d’une éduction publique de qualité !
La fédération des syndicats SUD Etudiant appelle à la mobilisation dans les universités, à la création d’assemblées générales de mobilisation, et à la manifestation du 5 février pour que collectivement nous construisions la mobilisation nécessaire pour stopper l’offensive libérale.
tendre vers une critique qui dépasse le corporatiste de chacun, pourquoi pas. Cependant, il faut aussi mesurer les mots que l’on utilise. Cet appel ne dit rien ou pas grand chose. On ne peut voir qu’une une succession de copier coller sans aucuns liens réels. Cet appel n’est qu’un effet placébo car celui-ci mélange des situations diverses et variées qui à l’heure d’aujourd’hui ne sont pas encore capable de rentrer dans une phase de fusion. En lisant ce tract, il y a un appel à une lutte interprofessionnelle, certes. Neanmoins, appeler à une interpro sous entend une négation de son propre statut dans la lutte. Et puis, ce n’est pas avec les organisations syndicales que nous y arriveront. Je pense que nous devrons peut-être nous battre contre celles-ci pour y arriver. Quel est le projet politique voulu dans cette interpro ? Réunir les déçus del’Etat qui ne s’appelle plus providence ou bien imager une perspective un peu plus rupturiste. Dans ce tract il n’y a aucune perspective politique. J’ai le sentiment d’avoir en face de moi un tract d’altermondialiste. Je tiens à vous rappeler que le compromi fordise vole en éclat. Il ne faut pas s’étonner que tel ou tel situation se désagrège. Autrement dit, une interpro sous entend un passage à l’action directe. Par ailleurs, une interpro n’a de sens qu’a l’occasion d’un mouvement social qui créer lui-même sa propre dynamique. C’est le mouvement d’un contexte qui met en place une perspective et non l’inverse. Je me régouit à l’avance de la paupérisation des classes moyennes.