Goulag
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Libérations nationales
Sur arte, en podcast, sont diffusés actuellement les trois volets d’un documentaire sur le goulag.
Ce documentaire, très intéressant et très instructif, démontre comment l’autoritarisme communiste soviétique a agit comme la machine infernale qu’elle fut et a permis les pires cruautés envers toutes les personnes qui ont eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment (et ça représente quand même quelques millions de personnes)…
C’est fou comment une idée de départ pas trop foireuse (voir même un véritable rêve, une réelle utopie libératrice face au régime tsariste) se transforme très vite en boucherie humaine d’une cruauté sans nom… ça devrait faire réfléchir les personnes en lutte qui refusent l’anti-autoritarisme et qui préfèrent aller vite et frapper fort (pour quel réels intérêts au final?)!
Peut-on comparer cette progression dramatique avec d’autres luttes en cours, ou certain.e.s ancien.ne.s camarades de lutte se retournent contre leurs allié.e.s qui refusent d’abdiquer à l’ordre policier, et du coup, plein de bonnes intentions (…), s’atribuent certains droits (coffrage, actions miliciennes, expropriations, et j’en passe… tout cela bien entendu pour la bonne cause (la nouvelle, pas l’ancienne contre la propriété privée, la normalisation, l’état-la-pref, le monde capitalo, etc)?
Bon j’extrapole, mais cependant, pour moi, la comparaison reste parfaitement valable, car quand on commence à agir d’une certaine façon, on recule chaque fois un peu plus loin les limites de l’inadmissible, jusqu’à ce que celles ci disparaissent… et ça peut finallement aller très vite très loin…
Allez voir ce reportage sur arte, c’est assez épprouvant, mais ça remet certaines pendules à l’heure!
https://www.arte.tv/fr/videos/RC-018530/goulag-une-histoire-sovietique/
à bas l’autoritarisme! Vive l’Anarchie, vive l’Amour!
« l’autoritarisme communiste soviétique » pose quelques questions, effectivement, mais pas forcément celles de ce texte.
Le communisme n’ayant jamais rien eu « d’autoritaire », il faudrait définir de quoi il s’agit exactement. Et pour commencer, examiner les choses de façon politique.
En premier lieu, les communistes, y compris Lénine, Trotsky, Rosa Luxemburg, n’ont jamais considéré possible de développer le communisme dans un pays seul. Tous leurs écrits de l’époque montrent clairement qu’il fallait que la révolution russe se transmette ailleurs, qu’elle s’étende ; et son échec à le faire – en Finlande, en Hongrie, en Allemagne, dans toute l’Europe – signait aussi l’échec de la Révolution en Russie même.
Staline, le Goulag, le « socialisme dans un seul pays » ne sont pas une continuation de la Révolution russe, mais sa destruction ; l’élimination de tous les révolutionnaires de 1917 les uns après les autres en est la conséquence directe ; ce que les communistes de l’époque ont peiné à comprendre, c’est que la contre-révolution est venue de l’intérieur, et pas de l’extérieur comme lors de la Commune. C’est l’État russe qui en a été le fer de lance, ce que Lénine, peu avant de mourir, commençait à comprendre – mais pas Trotsky, qui n’a jamais dépassé le stade du « pays ouvrier dégénéré ».
Ensuite, toutes les atrocités du Goulag ne sont que la composante d’une économie capitaliste aux abois qui devait, très vite, créer une industrie lourde en n’ayant sous la main qu’une main-d’œuvre pléthorique, qu’il a fallu mettre au travail forcé puisque de toute façon il n’y avait rien pour la payer… L’URSS a toujours été capitaliste, et il n’a jamais été question qu’elle soit autre chose… sauf pour le Stalinisme, qui a ainsi pu utiliser le véritable espoir créé dans le monde entier par la Révolution russe au profit des intérêts impérialistes de l’État capitaliste russe !
« Staline, le Goulag, le « socialisme dans un seul pays » ne sont pas une continuation de la Révolution russe, mais sa destruction ; l’élimination de tous les révolutionnaires de 1917 les uns après les autres en est la conséquence directe »
Exactement comme Lénine et Trotsky faisaient massacrer tous les opposants de gauche et anarchistes à la dictature bolchévique.
Un bon communiste est un communiste fusillé.
Mouai, pas très convaincants tes arguments, voir un peu foireux cette analyse pseudo-savante de l’échec communiste sovietique, et la pudeur qui transpire entre les lignes pour amoindrire la cruauté du régime soviétique est un peu déplacée aussi (mode cachez moi ce sein que je ne saurais voir, sauf que là c’est pas un sein, amis des millions de mort.e.s après des souffrances sans noms et une chappe de plomb sur les survivant.e.s, avec tout un tas d’exactions cruelles et délirantes)
Rien ne peut excuser ces faits:
L’orde communiste autoritaire mis en place par les soviets avec l’aide du NKVD, quasiment dés le début du changement de régime, a envoyé ses opposant.e.s au goulag!
Quelqu’en soit la raison, elle est merdique!