A propos de la tentative d’expulsion au rosier
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Zad
Lieux : Notre-Dame-des-Landes
Il fût un temps où sur la ZAD de NDDL on prenait position contre les actions de milices et où ces prises de positions étaient relayées sur le site zad.nadir.org
Extraits du texte Lettre aux ami-e-s de Sivens depuis NDDL – Mars 2015 par quelques occupants :
« […] derrière chaque ZAD se trame un conflit plus profond lié à la question du territoire et de son usage. Depuis plusieurs mois maintenant nous entendons parler ici à Notre-Dame-des-Landes des difficultés que rencontrent les ZAD de Sivens et Roybon avec une partie des riverains qui les environne. Dans chacun de ces cas, deux idées du monde semblent se faire front. Une qui s’expérimente chaque jour à travers une lutte d’occupation d’un espace destiné à la destruction, et qui par conséquent le repeuple, le cultive, l’habite et le transforme, et une autre qui cherche, au nom de l’emploi ou de la tranquillité, à préserver et approfondir la marche forcée du monde vers le contrôle, l’aseptisation et l’aménagement du territoire.«
[…]
« A Notre-Dame-des-Landes, depuis la fin de l’opération CESAR à l’automne 2012, nous faisons régulièrement face à des attaques en tous genres, menées sur différents fronts par les partisans du projet : manifs d’ouvriers payés par les patrons du bâtiment pour descendre dans la rue, incendies de cabanes ou de véhicules, menaces de mort, tabassages, les exemples ne manquent pas. Pourtant, rien ne semble avoir atteint le niveau de violence de Sivens ou de Roybon. Les liens tissés ces dernières années avec les paysans et les habitants de la région offre le plus précieux rempart à ce type d’hostilité. »
Le texte entier est à retrouver sur le site de la ZAD : https://zad.nadir.org/spip.php?article2926.
Si le contexte n’a rien à voir avec ce qu’il s’est passé à l’époque à Sivens, je ne peux m’empêcher de voir une ressemblence entre les actions des milices de la FNSEA et les nombreuses actions d’intimidations et de violences physique perpétrées par une partie de ce que fût le mouvement. Je ne peux m’empêcher aussi de voir à quel point ces actions servent la volonté de l’État d’asseptiser cette zone, de la vider de son caractère subversif.
A NDDL, l’État, représenté par la préfecture, a choisi l’issue qui lui était la moins coûteuse en ouvrant les négociations. Et faisant ça, ils savaient d’avance que le processus de légalisation/normalisation allait accentuer les conflits liés à « l’usage du territoire ». Ils savaient aussi que la plupart de celleux qui ont choisi le jeu de la légalisation allaient se charger de virer les autres.
L’État compte donc sur la partie du mouvement qui est en train de normaliser la zone pour faire le sale boulot. C’est un peu comme expliqué dans la Lettre au Ami-e-s de Sivens où les gendarmes ont compté sur les milices pour terminer d’expulser Sivens :
« Depuis le 25 octobre dernier et l’assassinat de Rémi Fraisse, la police avait besoin d’un sérieux relais pour poursuivre ses assauts contre les ZAD avant qu’elles ne contaminent toute la France.
Et la milice de la FNSEA qui sévit depuis plusieurs mois offre un boulevard aux autorités pour regagner la confiance mise à mal par les interventions macabres que nous connaissons. À Sivens comme à Roybon, les tueurs de zadistes deviennent les arbitres d’un conflit de territoire, en quelque sorte les casques bleus des nouvelles formes de lutte. Arbitres dans le discours et complices sur le terrain de tout ce qui peut d’une manière ou d’une autre assécher les ZAD, et en premier lieu en bloquant leurs accès.
Aussi, ce qui se passe depuis plusieurs semaines sur la ZAD du Testet, atteste suffisamment de ce virage stratégique, prémédité ou non, dans l’offensive menée contre ces luttes. Et ce qui menace une ZAD sur ce plan, menace nécessairement les autres ZAD.«
Il y a 5 ans, donc, le « mouvement » était capable d’analyser ce qui se jouaient comme complicités entre l’état et les milices de la FNSEA pour récupérer le contrôle sur des parties de territoire qui leur échappaient. Aujourd’hui ce qu’il reste du « mouvement » revêt les habits de la milice et passe donc du côté de celleux qui cherchent « au nom de l’emploi ou de la tranquillité, à préserver et approfondir la marche forcée du monde vers le contrôle, l’aseptisation et l’aménagement du territoire ». On en est là.
Dans le même texte :
« Aussi, ce qui fait rage en ce moment au Testet n’est que le triste visage de ce qui nous menace ici en cas d’abandon du projet, une double offensive menée par les autorités accompagnées par tous les conservateurs de la région. »
Les conservateurs de la région ce n’est pas seulement les agriculteurs réacs de la FNSEA
mes voisins me deplaisent
–
l’a.g dite des usages dit que l’expulsion est la solution ( finale ? !)
–
pression, intimidation
la nouvelle zad ou comment réinventer les conseils municipaux autoritaires, la répartition tyrannique des richesses, l’accaparement des terres et bâtis
et virer ou parquer les gens du voyages, les clochard, les anars qui dérangent, les loups…
et sinon appeler un chats un chats c’est pas assez funky !
Partie 1 :
https://vimeo.com/391974034
Partie 2 :
https://vimeo.com/391972385
Vidéos essentielles pour mieux comprendre ce qui s’est passé de dingue hier :
– de démonter la propagande de l’assemblée des usages depuis dimanche
– de montrer que certaines choses qui étaient dites sont fausses (« décidé unaninement avec NDDL poursuivre ensemble », hors c’est faux puisque le CA de NDDL poursuivre ensemble désapprouve l’action menée hier, en tout cas en off, ce serait bien qu’ils se positionnent clairement et publiquement là dessus !)
– qu’il y a bien eu (en tout cas ce jour là) une volonté de dialogue de la part des personnes expulsables
– que les faits qu’ils leur sont reprochés, même les personnes venu-e-s leur dire que leur expulsion avait été actée ont du mal à les justifier et à démontrer que ces faits sont graves
– etc..
Bref, ces vidéos sont essentielles pour montrer ce qu’est réellement devenue la ZAD et que nombre de gens ouvrent enfin les yeux, notamment encore dans certains milieux militants…
Une camarade m’a transféré le communiqué de la ZAD à propos de dimanche qui circule sur les réseaux mails en mettant ce commentaire :
» Salut,
Je viens de lire ça. Ca n’est pas facile de se faire une opinion quand on n’est pas sur place… L’histoire des chiens en liberté pose quand même problème depuis longtemps semble-t-il ?
Du coup, j’éviterai de prendre part à ces problèmes qui devraient être gérés sur place par les gens qui habitent là qu quotidien.
bises
——– Message transféré ——–
Sujet : [nddl-intercomites] Retour sur les évènements de la journée et piratage du site zad.nadir
Date : Sun, 16 Feb 2020 14:58:41 -0800
De : ZAD NDDL <zad>
Répondre à : ZAD NDDL <zad>
Pour : listeintercomite <nddl-intercomites>
bonsoir,
Ce soir, pour la 2eme fois, le site zad.nadir.org a été piraté ou en
tout cas l’accès au site a été coupé aux membres du groupe qui
l’alimente, par des personnes exterieures.
ceci n’est probablement pas sans rapport avec une action qui a eu lieu
aujourd’hui, dont nous voulions vous tenir informer par ailleurs:
——
En début d’après midi, ce dimanche 16 février 2020 une cinquantaine de
personnes se sont rendues aux Rosiers pour signifier oralement à 4
personnes qu’ielles doivent quitter le lieu.
[…] (N.B : je vous épargne la lecture du reste de communiqué écrit à la va vite dispo sur Indy)
La commission de l’Assemblée des Usages chargée de la résolution des
conflits du Rosier
—————-
—
Zone A defendre – http://zad.nadir.org/
Pour suivre nouvelles et appels inscrivez-vous a notre liste email/
To follow our news and callouts, subscribe to our mailing list:
http://lists.aktivix.org/mailman/listinfo/zad-occupation
Donc ce mail circule dans tous les comités ZAD propageant une seule version des faits !
Ce n’est pas la première fois que la ZAD fait ça pour mieux faire taire les voix dissonantes !
A toutes celles qui sont révoltées par ce qui s’est passé dimanche et qui voient bien que cela dépasse le simple cadre de la ZAD de NDDL, transmettez les articles et les vidéos publiés sur Indymedia Nantes à tous les comités de soutien à NDDL que vous connaissez et partout où c’est possible !
Il est temps que leurs méthodes de pourris soient révélés au grand jour et que le soutien actuel à la ZAD soit décerné à d’autres luttes en cours qui en ont grand besoin (entre autre la lutte contre les expulsions par exemple, n’est-ce pas le CMDO… ?!)
Liens vers les vidéos de la tentative d’expulsion à retrouver ici :
https://nantes.indymedia.org/articles/48931#comment-311447
Rosier 2k20, le film I
https://streamable.com/jn8ca
Rosier 2k20, le film II
https://streamable.com/l0yul
Et bientôt sur d’autres supports ;)
Je m’appelle Audrey,
j’habite à la Zad depuis le 20 novembre 2017
Quand je suis arrivée, par pur hasard, j’étais une meuf complètement pommée, dépressive et qui ne connaissais rien à ce milieu. J’ai été accueilli à la ferme de Bellevue, on m’a offert un toit et à manger alors que je n’avais pas d’argent. J’ai appris à faire du pain, j’ai appris à bricoler et à me servir de mes mains, j’ai appris à faire du jardin, de la fonderie, de la mécanique, j’ai appris à conduire un tracteur…
J’ai découvert un autre monde, tellement loin de tout ce que je connaissais.
A cette époque c’était l’accueil tournant sur zone, j’ai pu rester 2 semaines à Bellevue, puis 2 semaine à la Wardine. Je suis tombée amoureuse de la Zad dans toute sa richesse et sa complexité, je ne pouvais plus être ailleurs.
On m’a conseillé la Chèvrerie, qui était un lieu où il n’y avait pas de durée maximum pour rester. C’était un peu comme une auberge autogérée, tu arrivais, on t’expliquait comment ça marchait puis c’était à toi d’accueillir les nouvelles personnes. C’était un endroit magique, j’y suis restée deux mois.
Vivre en sleeping c’était pas facile tout le temps, j’ai commencé à ressentir le besoin d’avoir ma bulle, en peu d’intimité mais je n’avais pas d’argent pour m’acheter une caravane ou construire un truc. Un jour j’ai croisé Amalia par hasard, on ne se connaissait pas vraiment mais elle m’a proposé de squatter son ancienne caravane :
« Elle est un peu pourri mais si ça peut te dépanner je te la donne ».
J’ai donc été vivre à la Noue, dans cette caravane un peu pourrie, c’est vrai, mais je m’y sentais chez moi. J’ai vécu le conflit de la D281, le début de la compréhension pour moi de la violence de la lutte. J’ai vu des personnes qui m’avaient accueillie se déchirer sur cette question.
Puis il y a eu la Route des Chicanes, Lama fâché… J’ai aidé les copaines à démonter leur cabane, j’ai compris leur détresse et leur colère. C’est mon premier traumatisme sur la Zad dont je n’ai presque jamais reparlé.
Puis il y a eu les expulsions, ma caravane a été retournée et écrabouillée dans les premiers jours, c’était le jeu, on s’y était tous et toutes préparé.e.s. Et puis dans ce chaos j’ai vu tant de solidarité et de force collective que ça a largement compensé la violence des keufs.
Quand je suis retournée sur les décombres c’est encore une fois Amalia qui est apparue, qui m’a dit « Tu vas aller où ? ». Je n’en savais strictement rien. Alors elle m’a recueilli chez elle, à la Riotière, on était beaucoup dans cette petite cabane, à se réveiller au son des grenades assourdissantes et à l’odeur du gaz lacrymo. C’était dur bien sûr, pour tout le monde. Ça aussi je n’en ai presque jamais reparlé.
On a perdu la bataille militaire, alors on s’est lancé dans la bataille administrative, à contre coeur pour quasiment tout le monde. Une nouvelle lutte avec de la paperasse, tellement loin de tout ce que j’aurais pu imaginer. Beaucoup de mes copain.e.s étaient contre cette décision, ielles ont tenté de l’exprimer, n’ont pas eu l’impression d’être entendu, ne se retrouvaient plus dans l’évolution que prenait la Zad et sont parti.e.s.
Moi je suis restée quand même, car j’ai eu la chance qu’on m’accepte dans le collectif de la Riotière. Et puis pour moi ça a été plus facile de faire le deuil de la ZAD avant l’abandon, car je n’y avait rien construit de très concret, si ce n’est un imaginaire de tout les possibles que je ne perdrais jamais. Avec le temps, qui ici passe tellement plus vite, j’ai enfoui tout ces souvenirs, tout les regrets, tout les traumatismes et je n’y ai plus pensé pour regarder devant.
J’ai participé à la commission habitat pendant quelques mois, mais je ne m’y sentais pas très utile. Alors j’ai aidé Vincent et Amalia dans leur projet. Et très vite je me suis retrouvée témoins d’un autre conflit important, le conflit du Rosier.
J’ai encore une fois vu des gens se juger, se crier dessus, mais cette fois il y avait des gens que je connaissais et avec qui j’avais vécu dans les deux camps. J’ai essayé de rester neutre, de faire de la médiation. Ça a marché pendant un temps, au point que lorsque j’ai enfin eu assez d’argent pour m’acheter ma propre caravane j’ai demandé à m’installer au Rosier.
Finalement je me suis trouvé au coeur du conflit, j’ai été accusé d’être une espionne envoyé par la Riotière. Je n’ai pas réussi à m’expliquer correctement, j’ai vécu cette exclusion hyper violemment et j’ai choisi un camp.
A cette époque il n’y avait personne pour faire de la médiation, il n’y avait pas de temps ni d’espace pour cela. J’ai défendu les personnes à qui je devais de pouvoir encore être là.
Et puis le conflit n’a fait que s’empirer, j’ai passé des heures à essayer de le comprendre, d’y trouver des solutions. Je me suis aussi énervée et dit des mots injustes et qui dépassaient ma pensée à certains moments. J’ai eu pendant des mois l’espoir que ça pouvait s’arranger. Durant l’année que j’ai passé entre la Riotière et le Rosier il y a eu des moments calmes, des périodes où les gens se sont reparlé, se sont expliqué. Et puis les gens ont changé, de nouvelles personnes sont revenues avec de la colère, ce que je comprends. Mais j’étais trop fatiguée, j’avais envie de faire autre chose de mon temps. Alors je suis partie et j’ai laissé Vincent et Amalia, seuls et beaucoup plus épuisé.e.s que moi car ielles vivaient cette situation depuis plus longtemps, mais étaient aussi beaucoup plus ancré.e.s dans le lieu que moi. Ça ne pouvait pas être mon combat, je ne le comprenais pas.
Je suis partie vivre à Bellevue, j’ai commencé à y construire un four à pain à faire de l’accueil. J’ai mis mon énergie dans ce lieu qui était aussi bien abîmé par la période post-abandon, mais qui n’était pas en conflit permanent. J’ai continué à revenir soutenir Vincent et Amalia, aussi souvent que j’ai pu.
Je les ai vu de plus en plus épuisé.e.s, à bout de nerfs. Jusqu’à il y a quelques jours où ielles m’ont annoncé leur envie de partir. En effet la dernière histoire conflictuelle avec leur voisin.e.s était celle de trop, la dernière d’une longue liste.
Je n’ai pas pu supporter cette idée, alors j’ai décidé pour la première fois depuis mon arrivée d’oser parler en Assemblée des Usages, de faciliter des réunions… Je me suis pour la première fois sentie légitime et le devoir de faire tout mon possible pour qu’ielles n’abandonnent pas leur projet de vie. Parce que c’est en grande partie grâce à elleux que je suis encore ici, et que j’aime toujours cet endroit. J’ai été dire à des personnes arrivé.e.s depuis peu pour certain.e.s et que je connaissais pas personnellement de partir.
Je ne suis pas une personne de conflit. La guerre je la fait contre le système capitaliste et contre les dominations qu’il favorise. Dans ma vie je me bat pour des modèles d’éducations alternatives, je milite dans des associations d’éducation populaire. Je n’ai pas assez de temps dans ma vie pour faire tout ce que j’aimerais. Pourtant ces derniers jours, j’ai mis le reste entre parenthèses, j’ai pris la parole pour dire des choses que je ne pensais jamais dire dans ma vie. J’ai tenu des positions dont je n’étais pas fier devant des gens qui ne me connaissait pas, qui ne savait pas mon prénom. Je me suis pris beaucoup de violences, de tout les côtés. Je me suis pris des jugements certains entendables, d’autres complètement injustes voire délirants. On m’a menacé physiquement et verbalement. On m’a même menacé de mort sur internet.
Aujourd’hui je n’en peux plus. Je n’ai pas envie d’abandonner cet endroit comme beaucoup de mes ami.e.s l’ont déjà fait, mais je me demande aussi si ce n’est pas le mieux pour moi. J’ai envie de rester, de finir mon four à pain, de pouvoir organiser 3 colonies de vacances à la Zad cet été, avec des enfants entre 10 et 14 ans de tout les milieux sociaux. J’ai envie qu’ielles puissent découvrir toutes les richesses de la Zad. J’ai envie de continuer à faire de l’accueil et à faire des ponts entre beaucoup de gens qui ne se parle plus ici.
Je n’en veux à personne pour tout ce que j’ai reçu comme violences ces derniers jours, car je ne prends rien personnellement. Je sais que nous avons tous et toutes subi énormément de violences, de désillusions. Nous nous sommes repliés sur nos positions, entre personne qui pense pareil et c’est normal. Aujourd’hui nous ne connaissons pas et nous passons notre temps à nous juger, il faut que ça s’arrête. Il faut que l’on recommence à discuter et à se pardonner certaines choses (peut-être pas tout), pardonner les personnes sans forcément pardonner les actes.
Nous n’avons plus de place pour discuter entre habitant.e.s, plus de textes dans le Zadnews, peu d’espace pour se rencontrer vraiment et très peu de personnes qui ont le temps et l’énergie de faire de la médiation ou juste d’écouter différentes versions.
Voilà si maintenant vous voulez me juger, après la lecture de ce texte vous pouvez déjà un peu plus. Si vous voulez parler, je suis disponible pour cela.
Je ne fais partie d’aucune bande affinitaire. Mes personnes de confiance viennent autant de la coopératives bocagère que du POMPS ou des non affiliés et beaucoup d’entre elleux se détestent mutuellement. Je n’en peux plus de voir mes potes déprimé.e.s, qui s’en vont les un.e.s après les autres. S’il vous plaît essayons de faire le deuil de la zad d’avant, PARLONS et s’il vous plaît venez nous aider à tenir les activités non agricoles qui sont primordiales et qu’on porte à bout de bras à quelques’un.e…
Audrey de Bellevue
(La rousse à l’écharpe rouge
sur la vidéo de dimanche 16)
Merci pour ton témoignage audrey, il est le premier de cette série d’invectives qui me parait vraiment bienveillant, courage pour tout le bordel et tenez bon dans la tempête.
Il est temps que tout le monde se reparle sur la zone, c’est la zermi ce qu’il se passe, les radi-co sont caricaturaux, et les personnes en face en faisant le dos rond n’arrangent rien…
audrey n’est pas du tout bienveillante, elle tiens un discour, de celle qui a choisi le camps de celleux qui veulent viré les habitants du rosier pour s’y installer depuis longtemps maintenant, elle donne leurs version, ne parle pas des violence de v et a ne parle pas du vole de caravane par v ne parle pas du permis de construire et des baux signé sur le lieu de leur voisin et non chez eux, ne se sont jamais entendu avec aucun habitant successif du rosier
en fait audey fait donc partie du probleme du rosier et a deja foutu la merde en voulant mettre sa caravane au rosier alors qu’elle s’organisait avec la riotiere et qu’il y avait la place la bas pour la mettre voila !
quant a zadisnotdead comment veux tu que l’on reparle avec des gens qui s’approprient les lieux collectif, , qui mettent des gens dans des coffres, vole des caravane, installe leur pote en plein milieu de chez leur voisin pour foutre la merde, ouvre des barricade pendant les expulsions mettant en danger celleux qui n’ont pas fait les même choix qu’elleux, discute negocie et signe avec l’etat avant pendant et apres les expulsions etc etc
c’est du delire ce que tu demande
Audrey étais tu le 20 mars 2018 à l’ag qui s’est déroulé ce soir là à la wardine ??
Tu sais celle durant laquelle A est revenu en fauteuil roulant après avoir été tabassé, membres cassés à coup de batte et fais un petit tour dans un coffre de bagnole.Tu as raison c’est trop géniaaaaaaaaaaal cette vie sur zone, bonne idée d’y faire une colo pour les 10/14 ans mais vaut mieux pas que leurs parents sachent ce qu’ils s’y passe réellement ! Mon petit doigt me dit que tu n’es pas si naïve …
Soutien total aux épines <3