Message urgent à propos de mme diaby, guinéenne arrêtée hier
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> Pour faire suite à l’arrestation de Mme DIABY, guinéenne hier à Cholet.
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> J’ai été prévenu hier après-midi de l’arrestation de Mme DIABY Assima, guinéenne en France depuis 1999, agée de 25 ans mère de 4 enfants nés en France en 2000, 2002, 2003 et août 2004 (ce dernier né serait à peine voire pas du tout sevré)
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> Cette jeune femme a été arrêtée hier à Cholet, transféré à Angers par la police, elle a été transférée dans la journée dans un centre de rétention à Paris.
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> Une ordonnance de placement provisoire du procureur de la république demandait que les enfants soient confiés à l’aide sociale à l’enfance.
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> Cette indication nous vient de Pierre Guignou, assistant social Cholet Est, tél : 02 41 46 20 00, fax : 02 41 46 20 01
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> Deux enfants sont scolarisés à l’école St Exupéry de Cholet.
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> Les enfants sont suivis par l’APMI depuis cinq ans et les rapports notifiés par cet organisme ont toujours été élogieux .
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> Les instits de l’école sont très mobilisés ainsi que les AssistantEs sociales et la FSU.
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> On nous demande d’inonder la préfecture d’Angers de fax de protestation et d’indignation, demandant la libération immédiate et la régularisation de cette personne. Numéro de fax : 02.41.88.04.63.
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> Proposition de lettre
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> Le 26 janvier 2005
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> A l’attention de
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> Monsieur le Préfet d’Angers
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> Monsieur Patrice Blanc secrétaire général « défenseur des enfants »
> Messieurs
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> Je m’élève contre l’arrestation et la mise en centre de rétention de Madame DIABY Assima, guinéenne en France depuis 1999, âgée de 25 ans mère de 4 enfants nés en France en 2000, 2002, 2003 et août 2004 .
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> Cette jeune femme a été arrêtée hier à Cholet, transférée à Angers par la police puis dans la journée dans un centre de rétention à Paris.
>
> Une ordonnance de placement provisoire du Procureur de la république demandait que les enfants soient confiés à l’aide sociale à l’enfance.
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> Cette arrestation est indigne de notre pays dit « des droits de l’homme » ; elle met en danger moral des enfants alors que notre législation fait à tout citoyen un devoir de les protéger et à tout professionnel du secteur social ou médical un devoir de dénoncer l’enfance en danger.
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> Je participe au mouvement large d’organisations et de citoyens qui vous demande instamment que Madame Diaby soit relâchée et dispose des papiers nécessaires pour pouvoir vivre comme toute citoyenne et toute mère auprès de ses enfants.
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> Avec mes salutations
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> Nom, adresse , fonction ou profession du signataire
> Lettre faxée à
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> – la Préfecture de Cholet : 02.41.88.04.63.
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> – M Patrice Blanc : secrétaire général « défenseur des enfants » 01 53 63 53 58 78
>
> Mail à patrice.blanc@défenseurdesenfants.fr
>
« 501, bad adress syntax »…
Impossible donc d’expédier des Mél. et des Mél. et des Mél. et inutile, en l’état, de faire suivre l’alerte à ses propres réseaux…
presse
jeudi 27 janvier 2005
La maman guinéenne n’est pas expulsée
Pour un motif de procédure le tribunal de Meaux la libère
La mère de famille guinéenne en situation irrégulière à Cholet ne va pas être expulsée dans l’immédiat. Le
tribunal de grande instance de Meaux, chargé de statuer sur son sort, a décidé, pour un motif de procédure,
de ne pas prolonger sa rétention et d’autoriser sa mise en liberté. Elle devrait retrouver ses enfants à
Cholet.
Hier, le tribunal de grande instance de Meaux (Seine-et-Marne) a décidé que la mère de famille guinéenne,
domiciliée à Cholet, ne sera pas expulsée dans l’immédiat. Elle va pouvoir sortir du centre de rétention du
Mesnil-Amelot (proche de Meaux) et retrouver ses enfants, si le parquet prend une ordonnance de levée de
placement. Le porte parole de la préfecture d’Angers qui a donné l’information, hier soir, précise que ce
jugement a été pris « pour un motif de procédure, à cause d’une absence d’information du procureur de la
République ».
C’est donc dans « une perspective d’apaisement », que cette solution a été adoptée mais, au fond, la
situation de cette femme de 25 ans, mère de quatre enfants ne change pas. Rentrée clandestinement en France
en 1999, elle est toujours en situation irrégulière. Sa demande d’asile politique, refusée par le tribunal
administratif, n’est pas pour autant acceptée. Même si une nouvelle procédure d’expulsion n’est pas relancée
dans l’immédiat, la question de la régularisation reste posée, tous les recours étant épuisés.
La mobilisation lancée par les parents d’élèves de l’école Saint-Exupéry où sont scolarisés deux des enfants
devrait donc se poursuivre. Plusieurs associations prennent le relais. La Fédération des associations de
solidarité avec les travailleurs immigrés (Fasti) estime que la décision d’expulsion prise par le préfet «
conduira à une violation de droits humains fondamentaux, quelle qu’en soit l’issue. Cette décision bafoue
également les droits de l’enfant ». Plusieurs associations, l’Aptira, la Ligue des droits de l’Homme, la
Pastorale des Migrants et Emmaüs estiment « que le représentant de l’État a toujours la possibilité d’user de
son pouvoir de régularisation de la situation de Mme D. et de ses enfants à titre humanitaire ». Pour la CGT,
« la seule infraction retenue contre Mme D. est d’avoir simplement désiré trouver refuge en France pour
élever ses enfants ». Le syndicat rappelle que « l’excision est toujours pratiquée en Guinée et que la
scolarité des filles y est quasi inexistante ». Enfin la CFDT s’interroge : « Patrie des droits de l’Homme,
commémorant la libération des camps de concentration, la France peut-elle aujourd’hui se comporter de manière
aussi inhumaine dans le traitement de telles situations : où sont les droits de l’enfant ? »
M. C.