Réaction suite à l’indic
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Catégorie : Global
Thèmes : Actions directesAnti-répressionContre-sommetsGilets jaunesRépressionResistances
Un indic de la police a été chopé mais du coup on fait quoi ? C’est quoi les mesures ? Concrètement on fait quoi ?
On fait disparaître les outils de messagerie qui ont servis à la contacter ?
On fait tourner l’info ? On prépare des groupes ? On nettoie nos piaules et nos appareils électroniques ? On fouille nos bagnoles pour chercher des micros ? On se retrouve pour savoir comment on l’a connue ? On lance une chasse aux infiltrées pour trouver la flicaille qu’elle a put faire rentrer ?
C’est bien beau de parler vaguement des mesures à prendre pour se protéger, mais ce serait intéressant de les exposer concrètement.
Et puis on se pose un peu la question de comment elle a put s’échapper, des éventuels complicités…
Le but n’est pas de sombrer dans la parano mais d’agir afin d’éviter justement qu’elle ne nous bouffe. D’apprendre à faire le ménage, pour éviter de se faire gangréner par la pourriture policière.
Source de l’info?
Comment Publié: le jeudi 29 août 2019 à 19:48 par Activiste en « infraction »
J’ai rien sur le principe contre « cop watch », mais je m’interroge quand même sur les sources de cette info et sur la vérification des sources en général sur Indymédia Nantes? C’est déjà arrivé que des trolls veuillent se venger ou foutre la merde en « dénonçant » des militants. IRL aussi ça arrive: dans un collectif de sans papiers un trotsko nous avait accusé d’être des flics. Y a t il plusieurs témoignages de ce qui s’est passé dans cette AG?
« Cette technique de flicaille, notamment de RG, est bien connue : pousser à l’infraction et ensuite interpeller… » ça rappelle fâcheusement la légende comme quoi les actions illégales sont forcément manipulées par les flics?
On se doute bien surtout sur un truc comme le G7 qu’il y a des indics dans les AG. Si cette femme est bien une flic, une fois identifiée il y en aura forcément d’autres. Donc les précautions sont les mêmes à prendre que d’habitude. En cas d’actions illégales – s’il s’agit d’actions « officielles » y a pas besoin d’indics pour que l’Etat soit au courant! s’organiser uniquement avec des gens qu’on connaît bien. Ne pas communiquer de données par téléphone ou internet, utiliser des pseudos. Sachant que le risque zéro n’existe pas.
Pour ce qui est de la vérification des sources sur Indymedia, c’est très simple : il n’y en a pas.
Vérifier les sources est un travail de journalistes, et nous n’en sommes pas.
Nous considérons que c’est la responsabilitée des lecteurices de vérifier les sources et éventuellement de publier en commentaire leurs doutes sur la véracité des infos.
Indymedia est un espace de libre expression (sous réserve de respect de la charte). Nous, l’équipe de modération, ne prétendons pas trier le vrai du faux, ce n’est pas notre boulot.
Extrait de la Charte :
« # Puis-je croire ce que je lis sur Indymedia ?
Croyez-vous à ce que vous lisez sur le site de CNN ? Tous les journalistes ont leurs partis pris. Les médias des gouvernements et des grosses sociétés à but lucratif ont aussi leurs partis pris qui s’imposent par l’intervention directe des employeurs sur leurs journalistes ou par autocensure des journalistes eux-mêmes. Vous devriez regarder ce que vous lisez sur Indymedia avec un œil critique, comme vous devriez le faire avec les autres médias, avec discernement. »
Merci pour ces précisions, mes questions n’étaient pas du tout un reproche ou une critique, votre réponse est tout ce que je voulais savoir! Cette information n’a donc pas été confirmée et ne repose que sur une accusation anonyme. La seule confirmation est l’absence de réaction de la personne concernée, ou au moins de gens la connaissant, puisque selon ce texte elle serait omniprésente dans les luttes. Je rappelle qu’il est déjà arrivé que des calomnies frappent des militants « sincères », rien de mieux pour foutre la merde.
Reste le malaise à propos des actions illégales (« infractions ») dont on entend trop souvent qu’elles seraient forcément manipulées par les flics.
si si elle est bien une personne présente dans les luttes cf cet article https://www.lexpress.fr/actualite/societe/enquete/une-taupe-du-renseignement-parmi-les-opposants-au-g7-de-biarritz_2095931.html
et les flics d’affirmer que c’est une indic payé quelques centaines d’euros par mois, de quoi mettre à mal leur version du simple indic et que ce soit pas une infiltrée, la version détaillé par les camarades par ici : https://nantes.indymedia.org/articles/46321 ou ici https://iaata.info/A-propos-de-la-flic-infiltree-debusquee-au-contre-sommet-du-G7-3547.html
J’avais déjà lu l’article d’Indymédia Nantes et posé la même question sur les sources. Quant à l’article de l’Express il semble se baser sur ce même texte anonyme. Cette personne était peut-être présente sur des luttes – quoique personne à part ce texte anonyme ne l’ait confirmé?, même dans ce cas ça ne prouve pas qu’elle soit un flic infiltré. Le hasard pourrait faire que ce soit réellement le cas, mais j’ai en mémoire des calomnies envers des militants, par exemple Ornella Guyet accusée de bosser pour la CIA, ou des anars accusés dans des collectifs de sans papiers d’être des flics. C’est la première fois que je vois la photo d’une personne accusée sans preuves sur un média militant, même Paco n’y avait pas eu droit, comprenez que je m’inquiète de dérives possibles?
quelques relations m’ont confirmé le caractère »louche » de cette personne dont illes c’ étaient éloignés (après l’avoir croisé).
Après, flic ou pas, une personne qui stocke et transfère (ça semble avéré) des images de militant-es clairement identifiable, doit être dégagée, flic pour de vrai ou pas, peu importe. Si cette personne, admettons »pas flic » se fait pécho son tél. parlera aussi bien qu’une taupe.
Après sur le problème global des »taupes », il est sûr que certain-es, ont la visite régulière et »amicale » (dixit), de flics. Mais jurent, qu’elles ne disent rien de compromettant (bien sûr ! Les flics passent régulièrement pour rien). Je les appelle »les indics à l’insu de leur plein gré ». Malheureusement la plupart sont plutôt bien vu dans les milieux militants et passent partout, et c’est pas l’exception.
Après faudrait voir comment on définit « les milieux militants », c’est bien flou cette notion. Tout le monde est loin de détester la police dans « les milieux militants », y a de tout dans les milieux militants, je veux dire politiquement.
Et comme l’avait rappelé un commentaire, c’est une pratique courante, notamment de la part des maos et trotskistes mais pas seulement, de pointer du doigt un individu qui ne leur convient pas pour mieux l’exclure et quand l’accusation est portée par une personne ou un groupe qui se targue d’être « spécialiste de la police », l’accusation n’en a que plus de poids.
Faut faire des « no phone zone » comme tu l’as dit, çà réduira la parano
« Après, flic ou pas, une personne qui stocke et transfère (ça semble avéré) des images de militant-es clairement identifiable, doit être dégagée, flic pour de vrai ou pas, peu importe. » … ça semble avéré? Par qui, comment? Je ne suis toujours pas 100 % convaincue, et j’aurais peur que ça donne des idées à des fouteurs de merde, fachos ou autres: envoyer des calomnies sur des militants, avec photos pourquoi pas? Même en cas de démenti le mal serait fait, y a encore des gens pour divulguer qu’Ornella Guyet a bossé pour la CIA!
Sinon à propos de la no phone zone, entièrement d’accord, c’est le minimum, c’est bien plus compliqué de prendre des tofs en AG si on n’est pas censé avoir un tél.
Pour les preuves faudra te rapprocher des personnes ou groupe à l’origine de la révélation. Perso je m’en tape, c’est pas la personne qui m’intéresse mais la méthode, et personnellement je trouve plus inquiétant et merdique l’autre article qui met en cause les stratégies »non violente » des désobéissants (qui obéissent à la dissociation voulue du pouvoir et en plus imposent leur super géniale idée NV qui va sauver le monde). La personne qui se fait jeter, n’est probablement pas seule dans la place, ne serait ce que par sécurité si c’est un-e flic et si c’est une balance y en a probablement d’autres aussi. Si cette personne c’est volatilisée, il y a peu de chances qu’elle soit clean, si t’es honnête tu t’expliques, tu risque rien.
Par exemple, c’est une mise en cause qui m’arrivera jamais, je le pratique déjà le No Phone, et je suis souvent (délit de »sale gueule ») l’objet de soupçon d’être flic. évidemment il n’y a que des soupçons et ça ne peut pas aller plus loin. Si quelqu’un-e s’amuse à me mettre en cause, évidemment faudra assumer. par contre je trouve plutôt sain que les personnes soient méfiantes à mon égard (moi aussi je suis méfiant-e :-) ). Après si je rejoins un collectif ou des idées politiques très différentes s’opposent, j’arrive pas à m’investir assez pour être une cible, et au pire je me casse, c’était pas le bon karma.
Du coup aussi je suis toujours méfiant-e quand il y a un appareil électronique, même si c’est une bonne connaissance. C’est pas de la parano pour moi, c’est de la prudence. J’évite d’être dans l’axe d’un objectif ou de consulter le tél. de quelqu’un d’autre etc… (c’est bien sûr parfois impossible avec la multiplication de ses merdes).
Voilà, donc on fait quoi ? Peut être plus d’alerte et de formation, quand une personne rejoint son groupe, ou en début d’AG, sur tous ces risques, y compris celui de se faire jeter si on accumule des trucs merdiques sur ses appareils électroniques, … . Peut être aussi on prend plus de temps pour se connaître avant de s’investir, comme aux temps jadis. ?
Tu as bien lu le compte-rendu sur cet indic ? Ça ne suffit pas pour toi tout ce qui a été trouvé sur son tel (descriptions, photos, etc…) ? Ton raisonnement est mauvais : tu pars de l’hypothèse qu’elle n’en soit pas une et essaie de trouver les points de départ qui prouveraient qu’elle ne serait que le résultat d’une vendetta entre activistes, plutôt que de partir des faits et d’en déduire une conclusion.
Et MÊME si elle n’était pas une indic, la quantité d’infos rassemblées, même de la part d’une personne sincère, est bien trop dangereuse pour laisser une telle personne parmi des gens qui s’engagent parfois corps et âme dans leur lutte. À ce niveau-là et en admettant toujours que ce soit une personne sincère (ce qui j’espère n’est plus un doute pour personne), la mettre dans un coin et lui expliquer les tenants et aboutissants de la culture de sécurité etc ne suffisent plus et nécessite une réponse claire et ferme.
Bien sûr, la meilleure stratégie si l’intelligence collective avait été suffisamment partagée aurait été de lui faire croire qu’elle n’était pas grillée tout en lui balançant des infos inoffensives et en la tenant à l’écart des infos, actions et personnes sensibles. Mais va faire ça dans un mouvement de masse…
J’ai passé l’article dans la colonne global ou il a plus sa place.
« Tu as bien lu le compte-rendu sur cet indic ? Ça ne suffit pas pour toi tout ce qui a été trouvé sur son tel (descriptions, photos, etc…) ? » Oui j’ai très bien lu et j’ai dit clairement que SI C’EST VRAIMENT ARRIVE, c’est normal de la dénoncer – « je n’ai rien contre « cop watch » d’entrée, je pense que j’ai été assez claire? Mon problème c’est que je ne suis pas du tout sûre que ce soit arrivé, vu que cette délation ne repose que sur un texte anonyme, l’histoire toute entière aurait très bien pu avoir été inventée de toute pièce! Ce n’est pas de l’enculage de mouches, des dénonciations de militants sincères, accusés d’être des flics, ont déjà eu lieu.
Ce qui me dérange aussi c’est ce que sous entend ce texte: les actions illégales (« infractions »…) ne pourraient être que manipulées par la police. Voilà qui arrangerait bien pas mal de « militants » légalistes.
Le hasard peut faire que dans ce cas cette femme soit réellement une flic, auquel cas elle ne risquera pas de se repointer de si tôt. Mais je tenais à souligner le risque de croire aveuglément n’importe quelle accusation, surtout anonyme. Si les modos d’Indymédia Nantes – à qui je fais confiance a priori – m’avaient répondu: « ça vient d’un collectif qu’on connaît bien, c’est une source fiable » là je n’aurais plus eu de doute.
En même temps, Les Gilets Jaunes c’est rempli de fafs donc des complices elle a du en avoir des dizaines :-)
https://iaata.info/Communique-et-conseils-de-la-Defense-Collective-suite-a-l-infiltration-3554.html
Mais toujours pas de preuve indiscutable que cette AG où cette femme aurait été prise en flag a bien eu lieu, que cette histoire n’a toujours pas été inventée? La seule « preuve » à part ce texte anonyme (donc jusqu’à présent, un pur ouï dire, répercuté sans souci de vérification de l’info?) c’est l’absence de réaction de la personne accusée. Mais si j’étais l’avocat de la défense je dirais que ce silence pourrait avoir d’autres explications: une arrestation par exemple?
Et toujours aucun commentaire à propos de ce que sous entend ce texte de dénonciation anonyme: les actions illégales ne pourraient être que manipulées par les flics?
Début de réaction
Comment Publié: le lundi 2 septembre 2019 à 14:55 par x
https://iaata.info/Communique-et-conseils-de-la-Defense-Collective-suite-a-l-infiltration-3554.html
En tout cas même si l’accusée est innocente ces conseils sont bienvenus. ça aura été l’occasion de faire une piqure de rappel sur les risques de fliquage, qui ont toujours été et sont toujours bien réels.
C’est quoi l’objectif de demander des preuves irréfutables? Faire parler les gens dans les commentaires pour qu’iels donnent des infos?
Il faudrait quoi pour que ce soit irréfutable? Un communiqué du ministère de l’intérieur clamant qu’une de leur taupe s’est fait pécho? Tu trouve pas que ses actes sont assez chelous comme ça, que ce qu’il y avait sur son téléphone était assez chelou, voir même incriminant comme ça?
Je sais pas si t’as lu le chapeau, ça dit que le texte a été écrit en urgence, alors peut-être toutes les tournures de phrases n’ont pas été relue 200 fois.
Mais même, je te trouve de mauvaise foi, dire que les RGs utilisent parfois l’incitation à commettre des délits pour choper les gens (ce qui est une technique connue) ne veut pas dire que tous les délits sont provoqués par des RGs.
Mais ptet tu connais personne qui était la bas et un peu en contact avec les gens qui ont découvert le pot aux roses. Mais là on peut rien pour toi.
En tout cas c’est pas la première fois que ça arrive, sur nantes aussi on a eu quelques histoires comme ça. AU bout d’un moment, y’a des comportements qui trompent pas trop. Faut juste être vigilant.e.s. Et bien faire gaffe à qui on parle de quoi et ou.
P.S: il y a vraiment eu des AGs sur le camps, cf https://paris-luttes.info/contre-sommet-du-g7-chronique-d-un-12541?lang=fr dont une relatée ressemble beaucoup à celle décrite dans le texte dénonçant la taupe.
P.S.2: relit donc https://rebellyon.info/Quelques-histoires-d-infiltrations-et-de-21031 en cherchant les similitudes, tu verras.
par x
»C’est quoi l’objectif de demander des preuves irréfutables? Faire parler les gens dans les commentaires pour qu’iels donnent des infos? »
même réflexion que x, je me demandai même si c’était pas la personne mis en cause :-O
désolé mais clap de fin, pour moi/
« Tu trouve pas que ses actes sont assez chelous comme ça, que ce qu’il y avait sur son téléphone était assez chelou, voir même incriminant comme ça? » Si c’est vraiment arrivé c’est bien assez chelou on est d’accord, je l’ai répété plusieurs fois! « L’objectif de demander des preuves? » Eviter le risque (bien réel hélas…) de calomnies concernant les activistes. Et éviter les conclusions implicites de ce texte anonyme soi disant « rédigé en urgence »: actions illégales (« infractions »…) = commanditées par la police. Me voilà donc soupçonnée à mon tour d’être une flic? Ouf, personne n’a ma photo, sinon je suppose que j’y aurais droit? Si cette personne est innocente qu’est-ce qu’elle pourrait faire pour en convaincre? Dire « c’est faux j’ai jamais photographié personne en AG, personne n’a jamais checké mon tel et trouvé des rapports aux flics etc. »? Qui la croirait? A contrario (je l’ai déjà dit aussi) si les modos d’Indymédia Nantes à qui je fais confiance a priori m’avaient répondu: « on connaît bien le collectif qui a envoyé ce texte, c’est une info fiable » ça m’aurait suffi.
Et… toujours aucune réponse à mes questions sur les actions illégales qui seraient forcément manipulées par des flics? Quand on sait à quel point le sujet a divisé – et le mot est faible – ce désolant contre-sommet?
« Mais même, je te trouve de mauvaise foi, dire que les RGs utilisent parfois l’incitation à commettre des délits pour choper les gens (ce qui est une technique connue) ne veut pas dire que tous les délits sont provoqués par des RGs. » Si le texte avait mentionné clairement cette précision essentielle je n’aurais pas eu un tel malaise en le lisant. Ce n’est absolument pas le cas, et ça donne du grain à moudre à tous ceux qui prétendent par exemple que « casseurs » et black blocs servent les intérêts de l’état, que c’est à cause d’eux que les flics attaquent une manif, alors que les flics n’ont jamais eu besoin de ces prétextes pour taper et arrêter! « Une technique connue »? Quand ça, où? Des flics infiltrés y en a forcément, mais qui pousseraient au « délit », ça n’a jamais été avéré! Cette femme innocente ou coupable ne risque pas de se repointer de si tôt, mais le prochain qui propose une action illégale se verra direct soupçonné d’être un flic qui « pousse au délit »!
activiste en infraction, je sais pas si t’es flic, mais troll ça fait plus trop de doutes…
on dirait les commentaires sur twitter après une vidéo de violence policière… « c’est quoi le contexte ? » « où sont les preuves » « y avait peut-etre une bonne raison ? »…
aux dernières nouvelles, la personne en question n’est ni en taule, ni à l’hosto, ni au cimetière, sa photo et ses adresses emails tournent sur des sites militants mais je pense pas que ça affecte sa vie sociale (genre, je doute qu’on refuse de la servir au supermarché ou qu’elle se fasse embrouiller dès qu’elle croise un uniforme, contrairement aux gens qui sont affichés méchants terroristes d’extreme gauche a fumigène dans la presse)… y a pas eu de tribunal populaire pour la condamner, y a eu une réaction populaire (i.e. des gens presents ce jour là) pour l’empécher de faire ce qu’elle était en train de faire qui mettait manifestement en danger tout le monde. c’est pas une histoire de justice ici, y a pas de juges y a pas d’enquêteurs, alors arrete de nous lourder avec tes preuves à la con.
J’ai déjà été accusée d’être un flic, dans un collectif de sans papiers, par un trotsko – dont je ne donnerai ni le nom ni la photo vu que justement je peux rien prouver… et je trouve dérangeant sur le principe qu’une photo d’activiste tourne partout, que personne ne se soucie de connaître la provenance d’une accusation.
Je pose quand même la question, vu les « divergences » lors du contre-sommet: est-il invraisemblable que des gens aient vu l’intérêt de pourrir les activistes « poussés à l’infraction » par une flic?
Cette fois coup de bol c’est peut-être pas de la calomnie, mais j’espère que ça ne donnera pas l’idée à des fachos ou des flics pour foutre la merde chez les militants: accuser anonymement des activistes sincères, tofs à l’appui. Je sais pas où est cette femme et pourquoi elle ne répond pas. De toute façon quoi qu’elle dise on ne la croira pas et personne n’osera prendre sa défense, de peur d’être également accusé d’être un flic. Les modos ont répondu à mes questionnements, que j’estime légitimes: « on n’est pas censés croire tout ce qui est posté sur Indymédia Nantes, pas plus qu’on ne croit aveuglément CNN. »
Quoi qu’il en soit il faudrait toujours partir de l’idée qu’il y a forcément des flics infiltrés, surtout quand on fait des actions illégales, cette histoire fake ou non aura au moins eu le mérite de rappeler les précautions indispensables.
par x : « Mais ptet tu connais personne qui était la bas et un peu en contact avec les gens qui ont découvert le pot aux roses. Mais là on peut rien pour toi. »
Le texte, publié ici et ailleurs, touche forcément des personnes sans contact avec des gens eux-mêmes un peu en contact avec les gens qui auraient découvert le pot aux roses. Or pour ces personnes, les faits relatés ne sont pour l’instant que des affirmations. Lesquelles peuvent bien sûr tout à fait être vraies, mais pourraient aussi être fausses. Il n’y a aucune raison, au contraire, pour considérer d’emblée des affirmations comme des certitudes. Ni pour suspecter ceux qui gardent un minimum de recul critique d’être des flics.