Compagnie jolie môme & violences patriarcales : ya basta !!
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
« Mes actrices doivent me faire bander »
Communiqué des femmes du Rojava du 8 mars 2018 :
« La question des femmes n’est pas une préoccupation secondaire, mais elle est à la base de toutes les autres questions. Les femmes sont les premières classes opprimées, asservies, exploitées, colonisées et dominées. Toutes les autres formes d’exploitation commencent après l’exploitation des femmes. »
La Compagnie Jolie Môme, une compagnie de théâtre qui se prétend militante et pourtant… Les salarié.e.s de la compagnie travaillent environ de 40 à 50h par semaine, payé.e.s l’équivalent de 11h. Ils et elles sont corvéables à merci, victimes de pressions psychologiques et de harcèlement moral. Ils et elles sont isolé.e.s émotionnellement et professionnellement, dépendant.e.s de cette structure d’un point de vue économique, affectif et politique : bref, sous emprise qui ressemble fort à une emprise sectaire. Être militant.e.s, selon la compagnie, c’est ne pas avoir de vie privée et ignorer le code du travail !
Mais ce n’est pas tout et comme dans la société, capitalisme et patriarcat vont de pair.
La répartition des tâches et de la parole est aussi établie sur le modèle sexiste. Malgré la prétention qu’hommes et femmes peuvent accomplir toutes les tâches, la distribution des responsabilités est en réalité on ne peut plus genrée ; gestion de la cuisine : une femme ; direction de la technique : un homme.
Au-delà de ce sexisme ordinaire, la compagnie va plus loin. Les femmes subissent constamment du harcèlement sexuel : commentaires sur le corps, l’intimité et les vêtements, blagues sexistes, regards déshabilleurs, gestes « déplacés » non consentis.
On a pu noter au fil des années et des différents spectacles, une hypersexualisation des femmes dans les mises-en-scène. Les femmes jeunes correspondant aux clichés esthétiques patriarcaux sont mises en avant, alors que celles n’y correspondant pas sont reléguées au second plan, voire ne peuvent monter sur scène. Les rôles sont donc définis en fonction des fantasmes libidineux du metteur-en-scène.
La survie de la compagnie est assurée par tout un réseau de bénévoles qui bosse « corps et âme ». Pour celles et ceux qui aspirent à y entrer en tant que professionnel.le.s, le bénévolat est un passage obligé, pouvant parfois durer des mois, pendant lesquel.le.s postulants et postulantes sont en compétition, pressurisé.e.s, culpabilisé.e.s, devant prouver leur engagement 24h/24 !
Les nombreuses jeunes femmes bénévoles n’échappent ni aux harcèlements, ni aux agressions sexuelles perpétrées par la majorité des hommes de la compagnie. L’ambiance permanente de « séduction » renforce ce climat de rivalité entre les femmes et participe à la culture du viol. Cette logique ne pouvait qu’aboutir à un viol. Lorsqu’une ancienne bénévole en témoigne, ce viol n’est pas reconnu par le violeur. La compagnie a en plus exercé des pressions sur la victime et ses soutiens et organisé la défense de l’agresseur en discréditant la parole et l’intégrité de la victime. Les quelques membres, féminins, qui ont osé émettre des doutes sur la gestion de l’affaire par la compagnie, ont également subi des pressions et ont été poussées vers la sortie. Quel beau paradoxe pour une compagnie qui prétend lutter contre les oppressions, de détruire la moitié de ses forces militantes : les femmes !
Militant.e.s, public, ami.e.s, nous sommes tou.te.s concerné.e.s. Ne soutenons plus cette compagnie ! Comme le dit le Collectif la Permanence qui lutte contre les discriminations et les abus de pouvoir dans le milieu de la danse : « Il importe de mettre fin à cette culture du silence dans les environnements professionnels toxiques qui se développent aussi dans le secteur artistique ».
Il est de notre devoir de militant.e.s d’en finir avec ces structures patriarcales et de créer enfin de vrais espaces d’expérimentations révolutionnaires hors de tous rapports de domination.
FOVS
Féministes organisées contre les violences sexuelles
f_o_v@riseup.net
Est-il possible de poster les noms des hommes de cette compagnie pour les griller ?
Ouais ! D’accord avec Féminista !
Perso j’en ai ras la casquette de ces histoires de harcèlement qui touche tous les milieux et surtout ces milieux dans lesquelles ça ne devrait pas arrivé . Le jour ou je suis arrivé à B17 et qu’il ya avait plein d’affiches pour narrer un agression sexuelle commise dans ce lieu militant ,ça m’a fichu un coup .
Il serait temps que les hommes qui luttent contre les oppressions,ceux qui se prétendent révolutionnaire se positionnent contre cette guerre faite aux femmes .
204 viols tous les jours : Arrêt Immédiat
30 féminicides depuis le 1er janvier au 6 mars …Combien depuis le 6 mars .Là aussi Arrêt immédiat !
Il serait temps que les non macho ,les non mec tout ceux qui combattent les oppression OUVRENT leur gueule en tout lieux ,en tous temps.
Le patriarcat c’est la guerre faite aux femmes .
A bas toute les guerres !
J’avais envie de préciser que derrière ce pseudo « La Rage » il ya un homme cis genre qui en a effectivement « ras la casquette » de vivre dans un monde ou la moitié de la population fait la guerre à l’autre moitié .
Pour ceux qui ne participe pas directement à cette guerre je leur dirais :
Qui ne dis mot consent !
https://infokiosques.net/spip.php?article1260
Vaut mieux un lieu qui assume que ces merdes arrivent et affiche publiquement que c’est pas toléré, parce que peu importe ou, elles arrivent, et y’a pas de super milieu débarassé de ce problème, ni de super pro-fem au dessus de tout. Ca change de l’habitude que ce soit pas dit et pas pris en compte. L’affiche à B17 donne aussi des pistes de comment agir dans ces cas la, et essaye de poser une ambiance pour éviter que ça arrive. C’est déjà un début non ?
J’avais découvert la compagnie jolie môme dans un vieux numéro d’un journal anarchiste qui s’appelait « Cette Semaine », l’interview était très intéressante.
soutien total à toutes les femmes victimes de viol et de harcelement. cela touche tous les milieux,anars compris comme on l’a vu avec l’affaire de la CNT.Rien ne doit être toléré,rien,j’avais une certaine empathie pour cette compagnie,je suis ahuri et je voudrais bien que des femmes de cette compagnie,disent leur souffrance,et ne se taisent plus.
devant leur silence peut on dire :tous et toutes complices ?
« J’avais envie de préciser que derrière ce pseudo « La Rage » il ya un homme cis genre qui en a effectivement « ras la casquette » de vivre dans un monde ou la moitié de la population fait la guerre à l’autre moitié .
Pour ceux qui ne participe pas directement à cette guerre je leur dirais :
Qui ne dis mot consent ! »
Poster un message de soutien à la lutte contre le viol et le terminer par « Qui ne dit mot consent ! » est, au mieux, de très mauvais goût.
« Poster un message de soutien à la lutte contre le viol et le terminer par « Qui ne dit mot consent ! » est, au mieux, de très mauvais goût. »
C’est normal c’est un homme. Même en se disant solidaire il ne peut pas s’empécher de propager la culture du viol.
Il faut virer tous les mecs de nos vies et refuser de les associer à nos luttes.
Y a un problème avec l’article
Qui ne dit mot consent ,considération sur le viol et le patriarcat
?????????????????????????????????????????????????????
J’ai pas le sentiment que ça perpétue la culture du viol et que je perpétue la culture du viol !!!
Dégage de cette conversation sale keum, tu vois pas qu’on veut rester entre nous un peu ? Nous on vous a jamais empêcher de rester en non mixité.
On a caché un commentaire qui partait complètement hors sujet et se lançait dans des leçons de morale sans comprendre la colère que peut provoquer certains propos ou certaines situations. Tiens d’ailleurs pour rappel, les femmes sont majoritaires en nombre.
« Qui ne dit mot consent ,considération sur le viol et le patriarcat
?????????????????????????????????????????????????????
J’ai pas le sentiment que ça perpétue la culture du viol et que je perpétue la culture du viol !!! »
« Qui ne dit mot consent » est une expression qui veut dire que si on ne prend pas oralement position contre quelque chose, alors on soutient implicitement cette chose. Si tu te mets à peloter une personne et que cette personne, par peur, timidité ou que sais-je, ne dit rien, tu en déduiras qu’elle est d’accord pour que tu la touches ? Ben voilà, « Qui ne dit mot consent » est peut-être une expression qui veut juste inciter à manifester son désaccord, mais il y a beaucoup de situations où ce n’est pas possible ou très difficile et c’est vraiment dangereux de partir du postulat que si une personne ne dit rien, c’est qu’elle n’a rien à dire. Et que c’est aussi ignorer le langage corporel qui, dans certaines situations, peut être le seul moyen d’exprimer une gêne.
il disait quil leur dirait de lire la brochure » qui ne dit mot consent » : https://infokiosques.net/spip.php?article1260
alors mieux c’est plus sur de dire :
qui ne prends pas parti choisi le parti de l’oppresseur
Mais qui êtes vous donc pour juger ? Connaissez vous les faits ? Avez vous interroger toutes les parties ? Même la justice, que vous jugez sans doute capitaliste, serait plus objective et respectueuse que vous.
Vous avez sans doute des comptes à régler, c’est le seul argument que je trouve pour expliquer ces dénonciations calomnieuses.
Vous avez le droit de ne pas aimer Jolie Môme.
Mais la haine que vous crachez est insupportable et doit vraiment vous enlaidir
Peut-être faut-il arrêter de prendre les comédiennes de Jolie Môme pour des connes soumises. Toutes les femmes ne sont pas des victimes. Et si elles ne quittent pas la compagnie, c’est peut-être qu’elles ont un avis différent du vôtre sur la question. S’il n’y a pas d’affaire Weinstein à Jolie Môme c’est peut-être qu’il faut aller interroger de plus près les accusations de départ.
Est-ce que vous vous rendez-compte de l’absurdité de ce texte ?
« Les nombreuses jeunes femmes bénévoles n’échappent ni aux harcèlements, ni aux agressions sexuelles perpétrées par la majorité des hommes de la compagnie. »
Sérieusement ? Faut arrêter le délire !
« On a pu noter au fil des années et des différents spectacles, une hypersexualisation des femmes dans les mises-en-scène. Les femmes jeunes correspondant aux clichés esthétiques patriarcaux sont mises en avant, alors que celles n’y correspondant pas sont reléguées au second plan, voire ne peuvent monter sur scène. »
Qui « on » ? Vous les avez regardé les spectacles ? Vous trouvez franchement qu’il y a une hypersexualisation ?
Et quid d’une comédienne qui kifferait se mettre en jupe avec des talons aiguilles sur scène ? C’est interdit ?
Ne prendre en compte que la parole de ceux qui se disent victimes, ce n’est pas de la justice.
comme d’ab. ce sujet hyper émotionnel suscite des réactions épidermiques: montrez nous des violeurs qu’on les défonce, et qu’on pète la gueule aussi à ceux qui osent discuter!
onpart d’un témoignage, avec dess accusations hyper graves qui nécessitent une enquète , et aussi des affirmations sur les gens de la compagnie qui devraient être temporisées en donnant la parole à ceux et celles – ci.
et ce discours anti keum me gêne. mes valeurs me disent de m’opposer à toutes les injustices, toutes les oppressions, quelles que soient les couleurs de peaux, les genres, le statut social…
Bon, rencontrer, recouper, écouter, vérifier avant de foncer
C’est grave. rappelez vous l’affaire D’outrau
Le principe de la présomption d’inocence est fondamental. S’il y a eu viol, par exemple, c’est à la justice d’enquêter, donc plainte etc.
à moins qu’on revienne aux femmes tondues
Un commentaire qui ne parlait pas vraiment de cet article a été caché.
Si vous ne voulez pas entendre parler de dénonciation calomnieuse, car cet article n’est rien de plus, vous feriez bien de le supprimer au lieu de supprimer les commentaires qui vous mettent en garde.
Ce site fonctionne en open publishing, et nous ne supprimons que très très rarement des articles (ça a du arriver moins d’une dizaine de fois).
Lorsqu’ils ne respectent pas la charte, nous les refusons, ce qui signifie qu’ils sont rangés dans la catégorie « refusés », et toujours visible dans celle-ci. Ca permet aux personnes qui fréquent le site de voire et vérifier ce que nous faisons. Nous menacer avec un article de loi ne nous fera pas changer notre fonctionnement.
je reviens sur la dénonciation calomnieuse, qui n’est pas hors de propos, mais juste la qualification légale de l’article de départ. consterné, mais pas personellement concerné, il n’y a pas de menace dans sette info, mais juste le fait que légalement le site est concerné. c’est comme ça
la compagnie Jolie Môme, si elle a connaissance de ce pamphlet, verra bien ce qu’elle veux en faire.
c’est le principe de réalité.
c’est aussi pour ne pas vous mettre en difficulté sans le savoir.
Pour rappeler un peu ce qu’est la modération sur un site en open-publishing : les modérateurices ne sont pas là pour enquêter et dire qu’est ce qui est vrai ou pas, qui a raison ou pas ou ce qui est ou pas pertinent politiquement.
L’idée est que les lecteurices utilisent leur esprit critique pour se faire une idée de l’information disponible, et éventuellement utilisent les commentaires pour la discuter, confirmer, préciser ou infirmer.
Sont refusés les trucs qui nous paraissent fachos, hors charte, qui sont juste du troll ou qui ont vraiment rien à voire avec indy et dès fois, des trucs impossible à comprendre.
En tout cas le principe de l’anonymat en est aussi un élément essentiel pour permettre l’expression. En général c’est plutot le gouvernement et ses flics qui souhaitent le faire disparaitre.
« En tout cas le principe de l’anonymat en est aussi un élément essentiel pour permettre l’expression. En général c’est plutot le gouvernement et ses flics qui souhaitent le faire disparaitre. »
c’est exactement ce que souhaitent faire les personnes qui publient ce genre de truc, transformer indymedia en site de délation
c’est un comble que des « justiciers » anonymes demandent la publication de noms, et tout ça au nom de femmes considérées comme trop connes pour le faire elles-mêmes. Cet article pue le PATERNALISME et le fake news.
Parce que ça paraît trop incroyable que dans un espace mixte, des mecs fassent de la merde? Forcément c’est un fake? Comme le patriarcat?
ce qui est « incroyable », c’est qu’on puisse pas remettre en cause des affirmations plus que douteuses sans être taxé de paternalisme ou de sexisme
le patriarcat n’est pas un fake, mais cet article pourrait bien en être un tant que les concernées n’auront pas donné leur avis
c’est ça le véritable paternalisme
NE NOUS SAUVEZ PAS, ON S’EN CHARGE !
Face aux attaques contre notre troupe, nous, les femmes de Jolie Môme, avons décidé de répondre.
Comment ça ? Nous subirions des violences sexistes et sexuelles de la part des hommes qui nous entourent sans même nous en rendre compte, tant la douce emprise manipulatrice de nos agresseurs serait vicieuse et pernicieuse au quotidien ? Autrement dit, elles sont pas finaudes les jolies mômes… Enfin c’est ainsi que l’ensemble des ensorcelées de la troupe le ressent.
Mettons les choses au clair.
En 36 ans d’existence, la Compagnie Jolie Môme a toujours mis en valeur, dans ses spectacles comme dans ses chansons, les personnages de femmes combatives et déterminées. Elle n’a jamais cessé de rendre hommage aux femmes qui l’inspirent : celles qui se sont battues pour leurs droits, pour leur émancipation et pour un monde meilleur, main dans la main avec les hommes ; précisément, pour qu’on n’oublie pas ces héroïnes qui sont trop souvent reléguées dans les poubelles de l’Histoire.
En 36 ans d’existence, la Compagnie Jolie Môme a toujours mis en valeur ses comédiennes et ses comédiens. Oui, nous aimons parfois porter des décolletés plongeant et des jupes ras-l’bonbon. Cela n’est pas dégradant et ne nous aliène en rien, à la ville comme à la scène ! Les féministes ne se battent-elles pas justement pour la liberté des femmes à disposer de leur corps, de leurs fesses et à s’habiller comme elles veulent ?
Nous sommes comédiennes, nous avons le goût du travestissement. Ça nous amuse de jouer des belles, des moches, des grosses, des vieilles, des monstres et même des hommes dis-donc.
Nous savons que nous avons beaucoup de chance. Celle de pouvoir exercer le métier que nous aimons. Celle de le pratiquer au sein d’une troupe que nous avons choisie et qui nous a choisies. Celle de ne pas devoir nous vendre à n’importe qui pour faire n’importe quoi. Celle de pouvoir quitter la troupe quand on veut.
Oui, nous travaillons avec des hommes, ce sont nos camarades. Nos camarades de travail, de vie, de lutte. Nous ne supportons pas et ne pouvons pas tolérer davantage qu’ils soient attaqués anonymement sur les réseaux sociaux par des accusations sans fondement d’une extrême gravité, que leurs noms soient salis et que ça leur pourrisse la vie.
Et pour ce qui est de nos relations au sein de la troupe, ne vous inquiétez pas pour nous, nous sommes assez grandes et éclairées pour nous faire entendre nous-mêmes de nos camarades « mascus » et nous considérons que celles et ceux qui imaginent le contraire font preuve d’un profond mépris à notre égard. Vous vouliez parler en notre nom ? Vous avez tout faux !
Vos méthodes immondes desservent le combat sérieux et important contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes. Et faire du gringue au féminisme bourgeois de la guerre des genres comme vous le faites divise les militantes et les militants qui se battent contre le capitalisme et pour plus de justice sociale.
Maintenant ça suffit !
Signataires :
LOUISE (dans la troupe depuis 2018), PASCALE (depuis 1984), LOU (depuis 2017), SYLVIE (depuis 1991), FLÔ (depuis 2015), MARIE-SOPHIE (de 1993 à 1995 et depuis 2008), MARIE (depuis 2014), SOFIA (Travaille avec la troupe depuis 2017), CHLOÉ (Travaille avec la troupe depuis 2018), SÉLYA (Service civique 2018-2019).
Et aussi LORÈNE (1995-2016), CÉCILE (1998-2008 et 2011-2018), VALÉRIE (1986-1991, depuis travaille de temps en temps avec la troupe), LUCILE (2002-2004), JENNIFER (2009-2011), MYRIAM (1991-1996), NATHALIE (1998-2003), MARYLINE (1ère régisseuse générale de l’histoire de
la Compagnie de 1986 à 1996) et CÉCILE (Régisseuse générale de 2001 à 2003).
Pour plus d’informations lire aussi sur notre site : http://cie-joliemome.org/?p=6695
Un commentaire a été caché car il dénonçait des actes graves en y nommant une personne.
Et alors, il faudrait que je me taise ? il faudrait que tout reste caché et Jolie Môme et ses gourous pourraient continuer à violer en toute impunité ?
Choisissez votre camp, vous qui ne voulez pas que la vérité se sache. Nous avons toutes les preuves. Vous devez ainsi que Jolie Môme faire comme OCML VP en 2012, vous désolidariser de ce pédo-criminel et l’exclure. Sinon vous êtes complices. Cet homme est dangereux. Tant qu’il pourra rester au sein de vos de vos associations et réseaux, il en fera
Tant que vous le tolérerez dans vos associations et réseaux, ce violeur de petite fille s’en servira comme terrain de chasse. D’autres vies saccagées…Prenez vos responsabilités.
Regardez la vérité en face et agissez en conséquence.
Dans mon commentaire caché du 20 mai 2019 00h58 j’ai juste balancé mon porc.
Ras la casquette, Ya basta de cette omerta à JOLIE MÔME qui protège un pédo-criminel en son sein et bluffe tout son petit monde progressiste/féministe.
Ce porc(mon ex) a agressé sexuellement et violé ma fille entre l’âge de 7 et 11 ans alors qu’il en avait plus de 40.
Il a été exclu de OCML VP en 2012 pour ces faits.
Et encore, tout ça c’est pas gentil pour les porcs qui eux n’ont rien fait. J’espère qu’ils me pardonneront de les avoir insulté en les comparant à ce pervers dégénéré.
Il ne s’agit pas d’omerta, le collectif Indymédia est bien sûr au côté des victimes des violences sexuelles et ne saurait se ranger à l’avis de la justice bourgeoise et des personnes complaisantes sur ce sujet. Nous sommes tout à fait ouvert·e·s à plus d’explications sur notre mail : imcnantes[at]riseup.net.
Ce genre d’événement est exceptionnel pour nous (bien qu’on ait bien conscience qu’il n’est pas exceptionnel dans la vie réelle) et c’est uniquement cela qui explique ce délai.
Bien sûr que si qu’il s’agit d’omerta. Mais ce n’est pas Indymédia qui est visé quand je parle d’omerta puisque vous vous donnez l’occasion et l’espace pour que la vérité sorte enfin.
L’omerta c’est la loi des gourous de Jolie Môme.
L’omerta, ce sont ces femmes de Jolie Môme qui publiquement cautionnent des actes inadmissibles en traitant la parole des victimes par le déni.
L’omerta, ce sont les milieux progressistes et féministes qui se laissent bluffer. Ces milieux militants fascinés par les beaux discours et si peu regardant sur les pratiques.
L’omerta c’est cette chape de plomb du silence qui a duré plus de 20 ans.
Bonjour Milena,
Je vois très bien de qui tu parles dans tes commentaires, seulement cette personne ne fait pas partie de Jolie Môme, n’en a jamais fait partie et n’en fera jamais partie.
Faut arrêter de tout mélanger là…
Muriel,
Sa compagne fait partie de Jolie Môme et le couvre alors qu’elle connait la vérité. Et lui même a participé à la déco du spectacle de Jolie Môme sur la Commune.
Au lieu de parler d’amalgame, désolidarisez-vous clairement !
Son nom est associé à la Compagnie que vous le vouliez ou non.
La vérité des faits a la peau dure. Et elle est éclatante pour qui ne fait pas partie de la conspiration des oreilles bouchées ! Il suffit de lire les articles d’Indymédia ainsi que tous les commentaires à la suite. Vous qui contestez les faits, parlez d’amalgame,faites des déclarations collectives des femmes de la troupe… sachez que pour qui sait lire et entendre la parole des victimes anonymes en filigrane entre les lignes, elle court elle court cette vérité et personne ne pourra l’empêcher ni l’arrêter. Sur les réseaux sociaux sous la forme « Metoo »/ »Balance ton porc » etc. Elle court sur Indymédia, partout. Elle trace son chemin. Le mouvement de libération des femmes est en train de relever la tête, il n’est pas prêt de la rebaisser. A bas l’injustice ! Mort au capitalisme. Mort au patriarcat. Liberté/égalité/sororité ! Cette fois-ci personne ne la guillotinera.
Mille fois merci et bravo aux authentiques journalistes d’Indymédia qui ont ouvert cet espace dans leurs colonnes. Une victime et proche de victime reconnaissante.
On a caché deux commentaires, l’un qui tentait de renvoyer la faute sur la personne dénonçant des agressions et non sur le mec en question (technique réthorique habituelle), et l’autre semblant considérer qu’il est facile de porter plainte pour des agressions, et que la prison et la justice règlent tous les problèmes, ce qui est un comble quand on sait le peu de cas que fait la justice de ces plaintes (quand elles sont enregistrées). C’est à se demander qui a écrit ces commentaires.
Edit: un troisième a été caché pour les mêmes raisons que le deuxième.