Lettres à toutes et tous les gilets jaunes
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Gilets jaunesRacisme
Lieux : Partout
LETTRE A TOUTES ET TOUS LES GILETS JAUNES.
(A photocopier, retranscrire, diffuser à tous les ronds points et points de blocages)
Cher-es, ami-es
A l’heure où je vous écris le pouvoir tremble de peur, frémi de ne plus pouvoir nous entretenir par la dépendance au fric, aux énergies, au travail, aux industries pharmaceutiques, une pauvreté et une misère qu’il ne peut désormais plus contenir car celui-ci vient de comprendre la formidable puissance d’un peuple qui se soulève.
Le jeu de la division ne prend plus et nous assistons à une prise de conscience collective d’un système injuste et répressif qui nous touche toutes et tous par sa brutalité depuis trop longtemps.
Je suis maintenant conscient de la misère de mon voisin et je n’ai plus peur de voir celui-ci comme mon ennemi car mon véritable ennemi est celui qui m’a opprimé-e, spolié-e, volé-e, menti-e, injurié-e, violé-e, escroqué-e, enfermé-é, torturé-é à des fins politiques et financières.
Et je sais que ma colère n’est pas négociable tant que toute l’humanité ne sera pas libérée du joug des états qui engendrent misère et despotisme partout dans le monde car j’ai soif de justice pour toutes et tous.
La démocratie représentative et le capitalisme engendrent les ennemis de l’humanité car la première permet à la seconde de piller, exploiter et dominer ressources et tout type de vies sur terre.
Nous avons toutes et tous soufferts de ce système qui permet aux dominants de justifier leur violence en pointant du doigts nos différences grâce au patriarcat, au sexisme, au racisme, à l’homophobie.
S’EN EST ASSEZ, PLUS JAMAIS !
Une solidarité active s’exerce en dehors du cadre institutionnel sur tout les ronds-points, lieux de blocage, lors des manifestations et même au delà des frontières (comme c’est le cas en Belgique, aux Pays bas, au Burkina, au Portugal…)
Car nous sommes le pouvoir et avons le pouvoir de changer, nous devons nous libérer de ces systèmes, de leur représentants et de leur chefs afin que nous puissions décider nous même de l’avenir qui se joue maintenant.
Car au delà des frontières les peuples subissent tous un système imposé par la contrainte et la force, aujourd’hui il apparaît clair que la seule différence qui réside entre un état dictateur et une démocratie est la façon de tuer.
Certains meurent tous les jours sous les balles, les missiles d’un armement vendu par les états dominants alors que ceux-ci préfèrent nous faire mourir à petit feu en prenant soin d’avoir pu nous vider et obtenir le maximum de notre inventivité, créativité.
Nous devons alors réinventer notre histoire et celle-ci passe par notre autonomie, notre capacité à reprendre notre destin en main !
Reprenons les lieux de production en autogestion et redistribuons nos ressources afin que chacune et chacun puissent avoir accès à un toit, de quoi se vêtir, se nourrir, se soigner, se déplacer librement et gratuitement.
Reprenons une autonomie alimentaire et énergétique qui soit responsable et accessibles à toutes et tous car nous en connaissons les moyens : permaculture, moteur à eau ou hydrogène, méthanisation des déchets et des végétaux, huiles, toilettes sèches … (plans facilement disponible sur internet)
Organisons nous en commune libre, sans chefs ni partis et bloquons tous les lieux stratégiques du pouvoir et du capital : préfectures, centres des impôts, banques, centres d’affaires, gendarmeries, centrales …
Décidons nous même comme au Chiapas, au Rojava, Barbacha…
Le capitalisme dévore ses propres enfants et nous devons en finir avec celui-ci : LE TEMPS EST VENU DE NOUS LIBERER !
Nous gagnerons notre émancipation avec solidarité et un amour de l’humanité, et seul un profond respect pour celle-ci nous permettra de ne pas commettre les erreurs du passé.
Travailleurs-euse, immigré-es, sans-papiers, chômeurs-euse, Rsastes, paysans, ouvriers, lycéens, étudiants, artisans, artistes, retraités, mal logés, mal nourris, malmené-es, mal traité-es, toi le papa, la maman, le papi ou le tonton, toi le Gilet Jaune, soulève toi pour notre liberté.
GIL & JHON.
Voui bien d’accord avec ça. Est-ce qu’un post y suffira ?
prendreletemps@riseup.net
Non, non, non, c’est un appel à fraternité avec mon voisin fasciste juste parce qu’il est gilet jaune !!!
HORS DE QUESTION
Et puis quoi après ? Devenir comme la France Insoumise qui relaie une cagnotte pour aider une militante identitaire éborgnée et retweet les identitaires « gilets jaunes » … Bon c’est pas très surprenant de la part de cette gauche stalinienne suppôt de Poutine et Bachar.
Mais les libertaires ne doivent pas s’embarquer dans ce confusionnisme !!!
Quoi après ? Comme les fachos on va crier au false flag après l’attentat de Strasbourg ?
Non, jamais mon voisin facho ne sera mon allié!
à part peut-être l’état, les médias et la classe politique
avec des déclarations de ce genre on voit bien que t’as jamais participé à aucune lutte, à moins d’avoir un jumeau ou une jumelle avec qui t’entendre
@Faut pas rêver, tu te prends pour qui ?
T’as des dons de voyance?
Tu me connais pas, alors ouvre pas ta bouche sur ce que j’ai fait ou pas dans la vie!!
Vas faire ta fête jaune avec les fachos.
Et on fera le bilan après !!!
Je propose qu’un bilan de cette pseudo lutte soit fait dans une réunion en janvier que je veux bien organiser à B17
Mais, @Faut pas rêver , faut réfléchir un peu, ou vas avec les insoumis ou les adolescents de « Nantes Révoltée »
Avec Abby, et je pense que ça sera une bonne idée de faire un retour de ce mouvement. Autour de moi pas mal d’antiautoritaires, suivent, aident ou soutiennent le mouvements sans vraiment s’y investir (comme pas mal d’anars en Espagne accompagnaient le mouvement des places, qui a fini en podemos).
Ce texte est une récup, peu ou prou vers nos idéaux, des GJ. Une partie fait ou fera ce chemin, à mon avis. Une autre fera le chemin inverse, et une autre la plus importante reprendra sa place.
Mais pour nous, ce qu’a gagné le mouvement est énorme. Je parle pas des miettes redistribuées mais de l’auto organisation de la lutte. En tant qu’anar j’ai pas envie d’y voir des camarades, mais je vais sûrement pas leur reprocher de lutter, pour moins de misère.
On mesure la dangerosité d’un mouvement pour le pouvoir au fait qu’il est populaire, spontané et n’a pas pu être récupéré. Pour le moment c’est ce qui se passe avec les GJ. L’extrême droite n’a pas réussi malgré ses tentatives, les politiciens de droite et de gauche pareil, et personne n’a pu empêcher les révolutionnaires présents de s’y exprimer. Ce qui est insupportable aux professionnels du radicalisme c’est que des anars présents n’aient pas essayé de diriger le mouvement comme ils auraient aimé le faire.
Ce que les ultra-radicaux révolutionnaires mais en réalité autoritaires veulent nous faire croire, c’est que JAMAIS aucun mouvement subversif ne pourra exister puisqu’il échappera à leur contrôle.
Impréparation, mesquinerie et mépris, voici ce qui caractérise les annonces d’un Président acculé et qui cherche à acheter du temps, mais qui n’entend en rien remettre en cause la politique de classe qu’il mène depuis 18 mois.
Du mépris car il s’agit pour la plupart d’entre elles de mesures bricolées sur un coin de table, destinées à maximiser l’effet d’annonce tout en minimisant le coût, en veillant évidemment à ne jamais remettre en cause la politique de classe menée depuis 18 mois, qui favorise outrageusement les ultra-riches.
Concernant l’annonce de l’augmentation de 100 euros du SMIC, il ne s’agit nullement d’une augmentation du SMIC puisque, en dépit des multiples déclarations contradictoires, il semble bien que ce soit la voie de l’augmentation de la prime d’activité qui est envisagée. Une véritable augmentation du SMIC possède de nombreuses vertus comme une répartition des richesses plus favorable au travail, un effet de diffusion sur l’ensemble des salaires, qui aurait permis à l’ensemble des salariés de voir leurs salaires progresser, ou une augmentation des cotisations, qui aurait pu permettre d’espérer de meilleures pensions de retraites. Autant d’avantages que n’offre pas cette augmentation de la prime d’activité (qui ne serait d’ailleurs peut-être que de 80 euros, le Gouvernement intégrant dans son calcul l’augmentation légale du SMIC, preuve supplémentaire du caractère mesquin de la mesure), qui de plus ne profiterait même pas à l’ensemble des salariés au SMIC. En effet, les salariés au SMIC dont les revenus du conjoint dépassent un certain seuil ne sont pas éligibles à ce dispositif.
S’agissant de la défiscalisation des heures supplémentaires, au-delà des questions techniques posées (est-il techniquement aisé de défiscaliser ces heures supplémentaires alors même que l’année 2019 sera la première année où le prélèvement à la source s’appliquera ?), le Président ressort des tiroirs une vieille mesure de Sarkozy dont l’inefficacité économique et les effets pervers ont été plusieurs fois démontrés[1]. Une telle mesure est en effet défavorable pour l’emploi (il devient moins coûteux de faire faire 3,5 heures sup par semaine en plus à 10 salariés que d’embaucher un nouveau salarié à 35 heure) et pour l’augmentation des salaires.
Concernant les mesures en faveur des retraités, il convient de souligner que l’annulation de la hausse de la CSG pour certains retraités ne concerne pour l’instant que la seule année 2019. Rien n’est dit pour les années à venir, signe là-encore que le Gouvernement cherche à acheter du temps et espère calmer la révolte, plutôt que de répondre à la baisse à venir des revenus des retraités les plus précaires. Preuve supplémentaire de cette affirmation, le Président n’entend pas revenir sur la désindexation des pensions de retraite sur l’inflation alors que cette mesure aura des effets très nets en matière de perte de pouvoir d’achat.
Quant à la défiscalisation de la prime exceptionnelle demandée « aux employeurs qui le peuvent » (on remarquera qu’il n’est jamais demandé aux citoyens s’ils « peuvent »supporter une hausse du prix des carburants ou une baisse de leur pension de retraite), c’est un formidable effet d’aubaine pour les entreprises qui en ont les moyens. Plutôt que d’augmenter les salaires ou de verser une prime déjà prévue mais dont le montant aurait dû être supérieur, pour produire le même effet pour le salarié en matière de montant net, du fait de la fiscalisation, certaines entreprises pourront profiter de ce dispositif qui leur permettra de faire des économies supplémentaires.
Loin d’être à la hauteur des enjeux, ces mesures seront de plus financées par les salariés, de sorte que l’on reprend d’une main ce que l’on a donné de l’autre. La prime d’activité est en effet financée par l’État donc par l’impôt tandis que la défiscalisation/désocialisation des heures supplémentaires viendra réduire les recettes de l’État et de la sécurité sociale, manque à gagner qui devra être compensé par de nouveaux prélèvements. Ceci aurait pu être l’occasion de diriger ces nouveaux prélèvements vers les plus riches afin d’initier un mouvement vers plus d’égalité en matière fiscale. La non remise en cause de la suppression de l’ISF nous montre, sans surprise, qu’il n’en sera rien.
[1] https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/la-suppression-de-la-defiscalisation-des-heures-supplementaires-va-t-elle-creer-des-emplois/
@ Abby : je ne vois pas en quoi tu peux te permettre de dire que les gilets jaunes sont tous des fafs et en quoi ce texte conduirait en une quelquonque quete de soutien.
De plus je te trouve assez meprisant envers les adolescents, tu serais donc plus legitime que nantes revolté parce que plus quoi?
Ce texte est un appel à l’autonomie à l’autogestion car il y a beaucoup de camarade sur les rond-points qui veulent échanger sur ces expériences vecues.
Je pense qu’il y a beaucoup d’opprimés sur ces lieux de lutte qui ne savent pas qu’il sont anarchistes, beaucoup de gens qui veulent le maximum de bien être, le maximum de liberté et le plus grand developement possible pour tous les êtres.
Beaucoup qui veulent construire sans autorité, n’est pas la preuve que certains sont prêt a s’emmanciper?
Dans toutes les luttes politico-sociales, il y a toujours eu et il y a des endormeurs de deux types.
Il y a ceux qui pensent qu’on est jamais assez mûrs, qu’on en veut trop et qu’il faut attendre et se contenter d’avancer petit à petit…ceux qui affectent de mépriser les petites choses, moi je veux l’anarchie acceptée et pratiquée par toutes et tous et obtenir cela n’est pas l’affaire d’un jour, ni d’un simple acte insurectionnel.
Ce qui est important c’est la methode pour l’obtenir, que se soit peu ou beaucoup.
Si pour ameliorer la situation, on renonce a une seule partie de son propre programme , si on cesse de faire de la propagande et de lutter pour lui; si on incite les masses a mettre leur espoir dans les lois et dans la bonne volonté des gouvernants et non pas dans leur propre action directe; si l’on etouffe l’esprit revolutionnaire et si l’on cesse de suciter le mecontentement et le refus de supporter, alors, n’importe quel avantage n’est jamais que trompeur et ephémère et barre, dans tout les cas, les voies de l’avenir.
Si au contraire on n’oublie pas le but final que l’on se propose, si on stimule les forces populaires, si on provoque l’action directe et l’insurection, même si ce que l’on obtient sur le moment est peu de choses, c’est toujours un pas de plus vers la préparation des masses et la realisation de conditions objectives plus favorables.
mltst !
ya des gens qui ne supportent ni l’autonomie ni l’autogestion, et qui supportent pas que les luttes leur échappent, parce que personne ne va leur obéir
chez les anti-GJ on trouve ceux qui sont passés dans l’autre camp comme cohn-bendit ou goupil mais aussi les ultra-nanars incapables de récupérer les luttes et qui préfèrent les condamner préventivement
contre les récupérateurs et leurs ennemis, les GJ ont eu le mérite de résister jusqu’ici
Parce qu’on ne peut pas faire la révolution tout seul !
Et de toute facon je n’ai jamais aimés les résignes, surtout ceux qui conduisent à l’inaction ;)
Jusqu’a la victoire.
Ce mouvement est subversif, autogestionnaire, autonome, mais il n’est ni anarchiste, ni émancipateur, il n’y a aucune revendications dans ce sens.
Moi je me trouverai autoritaire d’y porter des revendications anar. Cependant j’ai pas envie d’interdire des anars d’y aller, mais faut pas se raconter d’histoire. Il est pas écologique non plus mais des écolos y auraient autant leur place que les GJ dans la marche pour le climat. Et c’est très bien ainsi.
@faut pas rêver (fait pas?) comme d’autres fait du pur campisme. « Si t’as des critiques contre un mouvement populaire, c’est que t’es du côté des opresseurs ». Merci la binarité, avec ça on va avancer…
D’autres nous explique que comme c’est « populaire » le pouvoir tremble. Un mot suffit pour décrire la complexité de ce mouvement.
Sans expliquer autre chose qu’une théorie du complot des-anars-frustré.e.s-du-ghetto-radical-qui-n’ont-pas-pu-faire-leur-trotskistes (???, le tout dans une rhétorique purement appeliste-gauchiste à la « Nantes Révoltée » ou « Rouen dans la rue »…).
En tout cas sans expliquer non plus c’est quoi « populaire », le « peuple », et en quoi ce serait spécialement émancipateur là dedans ou dans ce qui se passe.
Dans l’histoire, personne ne dit que « les GJ sont tous des fafs » comme Gil&Jon le prétend. Par contre, il y en a, personne ne peut non plus le nier. Faire des émeutes à côté de fafs, ça pique quand même, non?
Il y a aussi pas mal de drapeaux français, et on peut pas dire que c’est juste par folklore ou juste un truc pour se légitimer parce que la révolution francaise (pouah) ou je sais pas quelle rhétorique gauchiste à la NR. Et hop passer cette question à la trappe comme si de rien n’était, en traitant simplement les gens qui veulent en parler comme juste des puristes. Y’a quand même un problème non?
Il y a des marseillaises entonnées, et pareil on peut pas juste nier que c’est l’hymne (bien pourri) « national ». On peut pas nier dans ce pays la place de la nation et de la patrie bien ancrée chez pleins de gens. Son caractère anti-révolutionnaire peut pas simplement être écarté. D’ailleurs vous avez fait quoi, vous l’avez chanté vous aussi ?
Il y a des « On est chez nous » qui ne sortent pas de nulle part. C’est pas « La rue est à nous » que les gens ils disent hein.
Alors oui il y a de la colère, un ras le bol, des émeutes, mais ca ne fait pas forcément une insurection. Et si ça arrive, selon ce qui est porté c’est pas forcément celle qu’on souhaite, plutôt pas même.
Mais si on peut même pas discuter de ces problématiques et d’autres, parce que sinon on est que des « puristes » qui « ne font jamais rien », enfermé.e.s dans leur « ghetto radical » tout ça, ben autant dire que pour l’instant on est pas pret.e.s de se poser les bonnes questions.
Ou faut juste courir après « la masse populaire », peu importe ou elle va ? On dirait qu’en ce moment il y a déjà pas mal de candidat pour ça?
Moi en tout cas je vais pas faire du mépris de classe, comme quoi il faudrait juste aller éduquer « le peuple » qu’il sait pas bien qu’en fait il est pas-raciste et/ou homophobe (et le reste). Le « peuple », les « gens » ont leur opinions aussi.
Par contre on peut réfléchir au rapport de force qui se joue, en quoi il est favorable à une perspective émancipatrice ou pas, ce qu’il provoque comme changements, ses potentiels, ses faiblesses, et qu’est-ce qu’on peut y faire (ou pas)?
Moi je sui d’accord avec @abby et @urtiquant qu’il faudrait des discussions un peu plus fine que ça…
Parce que c’est pas ce mouvement qui va changer la donne, mais qu’il change des choses pour la suite qu’il faudrait arriver à comprendre.
« Mais si on peut même pas discuter de ces problématiques et d’autres, parce que sinon on est que des « puristes » qui « ne font jamais rien » »
C’est exactement le contraire : les puristes ne «discutent» que sur internet et refusent de discuter avec les «impurs» dans des manifs «impures». Et même pire : ils voudraient empêcher les libertaires de se mélanger avec des «impurs», forcément contre-révolutionnaires.
C’est absolument contraire à toute démarche libertaire, c’est le déni de toute autonomie. On ne fera la révolution qu’avec des personnes qui auront prouvé à l’avance qu’elles sont aptes à la faire. Bonjour l’autoritarisme pseudo-anar !
Merci d’avoir confirmé mon commentaire avec tes caricatures binaires. Règle tes comptes si tu veux, moi je suis pas là pour discuter de tes problèmes.
N’importe quoi, moi je suis juste soutien, et j’ai desGJ parmi mes proches, des camarades de luttes qui y participent ou pas. Mais ce n’est pas une lutte émancipatrice. Et si des revendications émancipatrice émergent je ne m’interdis pas de rejoindre cette lutte. Pour le moment ce n’est pas le cas, point. Et si j’y vais en réclamant la fin du salariat, ou rien que la retraite à 50ans, on m’accusera à raison de tenter une récup grossière.
Putain, c’est un mouvement parfaitement autonome, que les totos s’y investissent c’est le minimum. Que des totos anar s’y investissent très bien. Que des appelos, insurectionnalistes y aillent, bien sûr. Mais cette lutte n’est pas anarchiste (vous voyez un individualiste trouver sa place là dedans, sans déc’ ?).
Ce mouvement donne plus de crédit aux totos toutes tendances confondues, et tant mieux. Moi je suis communiste anar en premier, mais l’autonomie ne me dérange pas. Mon aspiration c’est certaines collectivités de l’Espagne 36. Là il n’y a rien qui s’approche de ça, pour moi le GJ c’est l’image que je me fais de l’autonomie ouvrière DANS LA PRATIQUE. Je dis bravo, foncez, mais sans moi.
C’est pas ma mer ;-)
Si le mouvement des gilets jaunes est si contre-révolutionnaire que ça, on se demande bien pourquoi l’Etat et ses complices de droite ou d’ultragauche mettent autant de hargne à les combattre.
ça commence à faire beaucoup de monde contre les gilets jaunes, raison de plus pour les soutenir !
https://nsa39.casimages.com/img/2018/12/13/181213030345967772.jpg
Quand tu intègrera que le pouvoir ne veut ni d’une révolution, ni d’une »contre révolution » t’auras fait un pas en avant. Le pouvoir veut juste être seul à définir ce qui est bon ou pas, et le choix se porte sur ce qui favorise sa perpétuation. les fausses mesures de Macron en sont le meilleur exemple. D’ailleurs tu reprends leur catégorisation d’ Ultra gauche. Quand Mélenchon était ministre on était l’extrême gauche, maintenant alors que son programme est objectivement moins de »gôche » que celui du PC, et je défend bien sûr pas le PC, c’est lui »l’extrême gauche ». J’espère bientôt faire partie de la supra gauche.
Alors puisqu’il faut tout re expliquer, j’ai pas participé à une seule mobilisation Pour le mariage pour tous, voulu par le pouvoir. Mais j’ai été bouffer du flash et de la lacrymo, contre l’homophobie et tous les fachos de la manif pour tous.
« Quand Mélenchon était ministre on était l’extrême gauche » ! ! ! !
Parle pour toi, moi j’ai jamais prétendu être l’extrême gauche, ni aucun parti.
Je sais encore reconnaitre un mouvement populaire, qui au départ ne peut pas être anar, vu le rapport de forces et la conscience de classe maintenant.
Mais j’attendrai pas que tous les éléments non-anar aient été virés pour participer à un mouvement encore une fois populaire, spontané, et où aucun bureaucrate politique ne m’a empêché de dire ou faire ce que je voulais.
On peut pas en dire autant des « radicaux » qui condamnent tout à priori.