Le marxisme est une idéologie bourgeoise
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Catégorie : Global
« Le marxisme, dans la mesure où il ne se trouvait pas tout à la fois rejeté et réinterprété en son contraire, prit une forme purement idéologique qui n’affectait pas la pratique pro-capitaliste du mouvement ouvrier.
Il put ainsi coexister avec d’autres idéologies rivalisant pour avoir des fidèles. Il ne représentait plus la conscience d’un mouvement ouvrier visant à renverser la société, mais une conception du monde s’appuyant prétendument sur la science sociale de l’économie politique.
Il devint alors l’affaire des éléments les plus critiques de la classe moyenne, LE MARXISME HIER, AUJOURD’HUI ET DEMAIN 373 alliés à la classe ouvrière mais extérieurs à elle. Ainsi se concrétisait la faille existant entre la théorie marxienne et la pratique réelle du mouvement ouvrier.
Il est évidemment exact que les idées socialistes furent d’abord et surtout – mais pas exclusivement – émises par des membres de la classe moyenne, émus par les conditions inhumaines que faisait régner le capitalisme dans ses débuts.
Leur attention a été attirée sur le changement social et, par conséquent, sur la classe ouvrière, à cause de ces conditions et non en raison d’un quelconque niveau d’intelligence.
Il n’est donc pas surprenant qu’au tournant du siècle, les améliorations apportées par le capitalisme aient émoussé leur sens critique, et cela d’autant plus que la classe ouvrière elle-même avait perdu l’essentiel de son ardeur contestataire.
Le marxisme devint une préoccupation d’intellectuels et prit un caractère universitaire. On ne le considérait plus essentiellement comme une activité d’ouvriers mais comme un problème scientifique à débattre. »
(Paul Mattick)
L’anarchisme aussi ?
On dirait que l’auteur réduit l’anarchisme à Bakounine et Prokotkine.
Si on regarde les débuts de l’anarchisme on se rend facilement compte que ces idées étaient développées et diffusées par des gens qui venaient de la classe exploitée, qu’ils en soient originaires la plupart du temps, ou qu’ils aient renoncé à leurs privilèges parfois aussi.
Si les anars avaient été des bougeois je vois pas trop pourquoi ils auraient pris autant de risque à faire des expropriations … ça n’a tout simplement pas de sens. Et on peut dire la même chose aujourd’hui, ou ces dernières décennies, vu les compagnon-ne-s en taule ou morts pour des braquages, que ce soit en Grèce, en Allemagne, au Chili, en Espagne, en Italie …
c’est n’importe quoi qui est validé
tout est bourgeois, donc pas la peine d’en faire des articles
evidement que la lutte de classe existe
là dessus les anarchistes sont sur la même longueur d’onde que les marxistes .
quand à dire que les dirigeants anars sont pas de bourgeois ,peut être mais certainement pas des prolos et de très loin,voyez Stirner,Kropotkine,Bakounine …
les prolos des ghettos de londres auraient aimé avoir leur niveaau de vie.
Et la question de l’etat ,c ‘est juste un truc théorique et encore,car en pratique ,seul critére objectif en histoire,les anars de la CNT en Espagne participèrent au gouvernement !
alors marxistes,anars ,bof les deux marchent ensemble
Stirner est mort dans une misère crasse. Proudhon (que j’aime pas au demeurant) était un prolo, ce qui énervait Marx.
L’origine social d’une idée fait pas tout, mais clairement quand ça vient des salons, financé par….. un industriel, au moins ça devrait être clair.
Et en effet, plétores d’anarchistes ont usé de moyens illégaux dans la survie.
https://archive.org/details/MakhaiskiIntelsoc
Le post fait un contre-sens complet sur un copier-coller (mal fait) du révolutionnaire marxiste Paul Mattick.
Il aborde dans le recueil « le marxisme hier, aujourd’hui, demain » la transformation des positions revendiquées comme « marxistes » en rapport avec l’évolution matérielle générale des pays impérialistes.
Dans cet extrait il évoque le rôle d’intégration du mouvement ouvrier au capitalisme par la social-démocratie dans la période économiquement ascendante au XIXème, ouvrant la possibilité de réformes et le grand écart avec le maintien d’une théorie revendiquée « marxiste ». (d’où l’expression : « au tournant du siècle »… avant la grande boucherie de 14 et la crise de ce mouvement social-démocrate).
Aussi applique-t-il la méthode critique marxiste aux mouvements qui s’en sont réclamés. Contre-sens donc… mais pourquoi ce post, et pour quoi dire ???
https://www.marxists.org/francais/mattick/index.htm
Concernant « l’illégalise », Staline était un très bon braqueur de banques et a priori d’origine prolo. Bon et alors…
Alexander Berkman qui lui aussi savait manier le pistolet, fils d’homme d’affaires prospère.Je cherche un vrai prolo anarchiste en dehors des syndicats et dés que j’ai trouvé je vous le cite…Je sais c’est de la mauvaise foi.Il y a bien la bande à Bonnot. Mais chez les dirigeants anarchistes (tiens?) difficile de trouver.
les purs prolos chez les dirigeants anars sont tres rares et meme si un d’eux a fini misérable(comme marx pas misére noire mais bien pauvre),il a été sa vie durant au chaud pas comme les vrais prolos.
mais le vrai probléme apparemment ce serait ça:
« L’origine social d’une idée fait pas tout, mais clairement quand ça vient des salons, financé par….. un industriel, au moins ça devrait être clair. »
ben non c ‘est pas clair du tout,un peu comme si je disais ben une idée qui vient d’un os sur une machine,est juste car il n’est pas financé par un industriel.
quelle rigolade !! ou quelle connerie au choix, en fait des idées justes y en a partout,et des idées réacs y en a aussi chez les prolos au rsa.
hélas
Non mais déà c’est quoi cette mauvaise foi de parler de dirigeants anarchistes ??
Et ensuite, vous savez que l’anarchisme ne se cantonne pas à la France ?
Quant à Stirner, il est allé en taule pour dettes et est mort dans la misère … on fait mieux comme bourgeois.
Franchement les cours d’histoire sur l’anarchisme qui ne se cantonnent qu’à parler des personnages connus, bof. Sur le continent américain, nord comme sud, l’anarchisme a eu un rôle clé dans les mouvements ouvriers … et là les anarchistes étaient des imprimeurs, des boulangers, cheminots, cordonniers, dockers, coutourières, plâtriers, charpentiers … Ils écrivaient des journaux dans lesquels ils appelaient à prendre les armes (cf Chicago), et organisaient des grèves énormes et véners … Pas de vieux barbus à la Bakounine ou à la Prokotkine, et pourtant c’est plutôt ça qui a donné une histoire à l’anarchisme … ils n’étaient pas anars parce qu’ils avaient lu un livre, mais parce qu’ils refusaient leurs conditions de vie merdiques, et pronaient l’action directe pour lutter contre.
Domingos Passos: Anar et bagnard
Anarchiste et syndicaliste engagé issu de la classe laborieuse, Domingos Passos était surnommé le “ Bakounine brésilien ”. Arrêté et torturé à plusieurs reprises à Rio, il fut l’un des illustres “ pensionnaires ” du bagne de Clevelândia. En juillet 1924, suite à l’insurrection militaire de São Paulo, la répression se met en place. Les bureaux syndicaux sont perquisitionnés et fermés, des centaines d’anarchistes emprisonnés et nombre d’entre eux déportés.
[…] Après 20 jours de détention à Rio, Domingos Passos est transféré au bateau-prison Campos, ancré dans la baie de Guanabara. Il y passe trois mois dans le plus grand dénuement. Puis il est transféré à bord du Comandante Vasconcellos, comme des centaines d’autres prisonniers-anarchistes, officiers séditieux, voleurs, escrocs, proxénètes, mendiants et immigrés sans le sou. Il est torturé.
En décembre 1924, après 22 jours de mer, le Vasconcellos débarque ses détenus. Le bagne de Clevelândia accueille son premier contingent. Au bout de quelques mois en “ Sibérie tropicale ”, Domingos Passos réussit à s’évader par Saint-Georges en Guyane française. Les fièvres contractées dans la jungle l’obligent à rejoindre Cayenne pour se faire soigner. Il y est accueilli fraternellement par un Créole qui l’aide à se remettre d’aplomb. Il regagne ensuite Belém, où il peut compter pendant quelque temps sur la solidarité active du prolétariat local.
Extrait de “ Domingos Passos?”: O “?Bakunin Brasileiro’” (R. Ramos & A. Samis )
[une-saison-en-guyane . com]
Justhom
Quand Marx, Engels et Lénine « flinguaient » les anarchistes…
Éditions du Monde libertaire Septembre 2009.
Le titre de cet opuscule est on ne peut plus clair et à sa lecture vous aurez vite compris qu’il est justifié. Et ce n’est pas que de l’histoire ancienne.
On sait les conséquences pour le mouvement ouvrier et révolutionnaire de cette opposition entre Marx et Bakounine, entre ces deux conceptions du socialisme et ce que cette prédominance du marxisme-léninisme a donné… et que l’on continue de payer encore aujourd’hui !
En lisant cette brochure, qui n’hésite pas à reproduire des passages entiers d’écrits de Marx, Engels ou Lénine afin que l’on puisse juger sur pièces, on aura vite senti que les pratiques totalitaires étaient déjà inscrites dès les premiers pas du marxisme et que les Lénine, Trotsky, Staline, Mao et autres tyrans rouges n’ont fait que les continuer en mille fois pire car ils étaient, eux, au pouvoir !
En PDF : https://www.fichier-pdf.fr/2018/03/27/quand-marx-engels-lenine-flinguaient-les-anarchistes/
nous ressortir « le « cas stiner alors que nombre d’anars ont été plutôt bien choyés,et ont eut une vie assez tranqillos même si parfois ils ont fait de la taule c ‘est classique mais ça masque que le prolo anar de base lui se fait détruire toute sa vie.
pas juste une mois ou deux.
chaque camp a ses héros, anars,trotsko,marxo,christo etc ça n’a jamais fait un argument pour moi.
hé oui même les gaullistes en ont et plus que les anars en 40/45.
Et puis se taire sur la participation des anars au gouvernement en Espagne faut le faire! alors que c ‘est là qu’on voit vraiment la valeur d’une ethique! et ce fut un fiasco total des anars ministres!!! ha ha ha
alors question double langage,bof anars ou marxo quif quif bourrico.
as la peine de cracher sur vos voisins,viser plus proche: chez vous!!