Suite à la manif du 16 …
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Répression
Lieux : Nantes
Parmi elles et eux, une personne reçoit un tir de LBD40 dans le mollet droit. Quelques jours après, elle est admise dans le service de réanimation médicale du CHU de Nantes. On diagnostique un choc sceptique dû à la plaie, auquel s’ajoute une infection du sang (CIVD : Coagulation IntraVasculaire Disséminée). Cela demande de multiples interventions médicales, notamment plusieurs opérations chirurgicales au bloc opératoire. Aujourd’hui, les infections sont neutralisées, les œdèmes se sont presque résorbés et les plaies cicatrisent. La personne attend une greffe de peau en service de chirurgie plastique. Elle n’aura pas de séquelles sur l’usage de sa jambe, bien qu’elle ne puisse pas encore marcher.
Ce cas, parmi nombre d’autres exemples, montre une fois de plus la dangerosité des armes « non létales ».
Lors de cette manif, d’autres personnes ont subit la brutalité de la police. Cette répression survient dans un contexte où gouvernants et patrons sont actuellement en train de finir de casser les derniers acquis sociaux. Ils précarisent toujours plus tout un pan de la population afin de se garantir plus de profits, provoquant inévitablement révoltes et protestations. L’état se dote toujours de nouveaux moyens afin de répondre à ces résistances. Par exemple en inscrivant les dispositions de l’état d’urgence dans le droit.
Les premières victimes de la violence de la police sont les habitant.e.s des quartiers populaires et les personnes racisées. Ce que subissent ces personnes depuis des années se généralise à l’ensemble de la population. Il n’y a pas de bavures. La police tue et mutile parce que c’est sa fonction. En tant que bras armé de l’état, elle a pour objectif de maintenir un ordre social violent, raciste et capitaliste à grand coup de flashballs, de grenades et de matraques. La justice complète ces missions en condamnant les manifestant.e.s et en acquittant les policiers assassins. Encore une fois, l’objectif est de réduire à l’impuissance et à l’isolement par la peur, les coups et l’enfermement.
Tous les flics sont des bavures !
Des compagnonnes et des compagnons le 1er décembre.
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