lo 30 de julh de 2004 (suite et fin de l’épisode précédent, action solidarité Palestine…)

Nous avons tenu 4 jours et 3 nuits malgré les menaces répétées d’expulsion et l’arrosage intégré des pelouses municipales pendant la nuit (ça donnait un côté mousson, mais les tentes et les duvets mouillés…), plus les bleus au petit matin qui ne venaient pas pour amener des croissants chauds, mais ça, on a l’habitude…

Les femmes du groupe, moteur décisif de cette action, nous ont permis de finir cet épisode de la lutte, la tête haute.

En effet, à l’image des femmes en noir israëliennes, solidaires du peuple palestinien pour sa libération, les camarades femmes du groupe ont défilé ce matin dans Carcassonne, tout vétu de noir et en silence, arborant seulement des panneaux individuels de revendication et d’indignation. Ça changeait étrangement de l’étalage bariolé et publicitaire des différentes boutiques politico-syndicales dont on finit par se lasser. Visite fut faite aux locaux d’FR3, fermés ! Par contre, à la Dépêche du Midi, qui n’est jamais venu nous voir durant tout le temps malgré que nous nous trouvions à quelque pas de leur QG, la surprise ne fut pas trop agréable pour les journaleux, mais ces dames en noir sont toutefois restées gentilles. La visite à la mairie surprit tout autant, mais cette fois, avec un peu plus de bleu. En fin de compte, on nous autorisait à rester. Alors, on a décidé de partir. Moralité, ce n’est qu’un début, mais, de nombreux témoignage de sympathie, de l’effort, du travail, de l’émotion, des batteries rechargés pour mieux recommencer ! Et quant à ceux qui pensent que la lutte des classes commence en septembre et finit en juin, ils peuvent rejoindre la CFDT, et s’ils sont bien sages, ils gagneront une belle carte rose du PS et un abonnement au Monde Diplo.

Visca la solidaritat internacionala e la revolucion.

Miquèl (un enrabiat de la Nauta Valada)

Michel (un enragé de la Haute Vallée, de l’Aude)