Explication sur les listes clérocratiques à l’élection européenne

Nos listes, pour l’élection de dimanche, ont été à la hauteur de l’enjeu : une mascarade pour accompagner un carnaval ! Malheureusement, elles n’ont pas franchi les portes du bureau des élections du ministère de l’intérieur. Dommage, car sous le masque il y avait de belles figures, propres à faire réfléchir tous ceux qui pensent « qu’il y a quelque chose de pourri dans mon royaume » et qui se disent qu’il est temps de s’interroger sur la pertinence d’un système qui conduit à une telle aberration : des élections sans électeurs pour élire des représentants non représentatifs.
Et, si certains de nos « candidats » semblent un peu « exotiques », il suffit de regarder la plupart des listes en lice pour se rendre compte que : non, pas tellement !

Le Père Noël comme tête de liste en Ile de France symbolise cette boîte à malice qu’est devenue l’urne en démocratie.

Socrate, pour qui l’élection par les urnes était la porte ouverte à la dictature d’une élite.

Cincinnatus, qui passa de son champ à la tête de l’Empire romain, puis, qui retourna volontairement à son champ, son travail fini, est l’exemple type de l’élu en clérocratie.

Pline, qui trouvait que dans une assemblée rien n’est plus injuste que de donner à tous le même pouvoir, sans donner à tous la même sagesse.

Rousseau, Montaigne, qui devinaient déjà que la seule élection honnête et juste était le tirage au sort des élus.

Les 101 dalmatiens, comme intermittents du spectacle, comme nos députés européens. Intermittents à double titre : une fois tous les cinq ans pour un petit coucou, et guère plus souvent sur les bancs des assemblées.

Peter Pan et son monde merveilleux dont on amuse les enfants comme les politiques abusent le peuple.

Nous n’avons pas réussit à avoir Gros nounours, il était déjà pris par le système démocratique pour endormir les électeurs.

Mais, tout cela fut un coup d’épée médiatique dans l’eau pour rien. Pas un seul journaliste, pas le plus petit des folliculaires pour rapporter notre action

Tant pis, nous recommencerons !

François Amanrich.