#NuitDebout est l’énième ressassée des “cocus de la gauche”. L’initiative émanant de “collectifs citoyens” prétend se placer en dehors des partis et des syndicats, prétend vouloir instaurer “une autre façon de faire de la politique”, prétend favoriser le “débat démocratique”. Un discours convenu entendu mille fois et qui se prétend porteur d’un élan nouveau.
Les organisateurs sont tout sauf des novices en politique. Les uns ont une longue expérience de magouilleurs au PS, au Front de gauche, au NPA. Les autres sont des naïfs portés par une croyance indéfectible, “romantique”, en une gauche “anti-libérale” mythifiée, inspirée par Guevara et le sous-commandant Marcos.
Leur objectif ? Créer un mouvement qui, venant “d’en bas” (mais en avant-garde), ferait reculer le gouvernement et l’amènerait à renoncer à son projet de loi.
Leur idéal ? Le pouvoir populaire citoyen, un Etat “honnête”, une gauche qui les représente “fièrement”.
Leurs propositions ? Rien. Les recettes keynesiennes habituelles et affirmer leur désaccord avec les orientations actuelles du gouvernement, celles du courant Valls, Macron… ça va loin !
Leur stratégie ? L’obstination. Rester sur place après les manifestations contre la Loi-Travail. Créer un îlot protestataire au cœur de la cité. Refaire le coup de la place Tahrir, de la Puerta del Sol, de Occupy Wall Street. Ils sont 100 à 200. #Nuit Debout n’est pas portée par une vague de fond. Nuit debout et déjà presque par terre.

source : http://monde-antigone.centerblog.net/4475-nuitdebout-enieme-ressassee-des-cocus-de-la-gauche