Quelques pays où il fait bon vivre…
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URSS
En prenant le pouvoir en 1917, Lénine planifie l’élimination des « contre-révolutionnaires ». En mars 1919, la révolte des ouvriers d’astrakhan est écrasée dans le sang par l’armée rouge, et près de 5 000 personnes sont noyées en une semaine dans la Volga. Le « nettoyage » des derniers bastions anti-communistes de crimée coute la vie à 50 000 personnes. La politique de « décosaquisation » frappe entre 300 000 et 500 000 cosaques qui seront assassinés ou déportés. L’arrivée au pouvoir de Staline va généraliser les massacres de masse. En 1932 et 1933, 6 millions d’ukrainiens mourront de la famine d’Etat imposée par Moscou. La folie meurtrière frappe jusque dans les rangs du régime. 650 000 d’entre eux feront les frais des purges staliniennes. 720 000 exécutions d’opposants et 300 000 morts dans les camps. A la fin de la seconde guerre mondiale, les déportations ethniques feront des centaines de milliers de victimes. Si la mort de Staline en 1953 marque la fin des massacres à grand échelle, les déportations s’accélèrent pour atteindre un point culminant de 900 000 personnes envoyées au goulags au début des années 60.
PAYS DE L’EST
De tous les pays de l’Europe de l’Est, la plogne et la Yougoslavie ont payé le plus lourd tribut à l’arrivée des communistes au pouvoir. Le retour de l’armée rouge en Pologne , début 1944, voit l’élimination par le NKVD des résistants polonais non communistes. Le stalinisme polonais se caractérisa par la suite par un fichage général de la population, des vagues d’arrestations massives et des milliers d’exécutions. La guerre de « libération » menée par Tito en Yougoslavie se chiffre quant à elle en centaines de milliers de cadavres. Outre l’élimination des résistants royalistes, nombre de croates et de slovènes furent massacrés en masse dans d’horribles conditions, après avoir été livrés aux titistes par les britanniques…
On se souviendra aussi de la répression soviétique en Hongrie en 1956, ou à Prague en 1968, des régimes sanglants d’Honecker en Allemagne de l’Est, de Ceausescu en Roumanie, et les massacres d’après-guerre en Bulgarie, sans oublier l’Etat-goulag albanais du fanatique Enver Hojda.
CHINE
A partir de 1949 et l’instauration de la république populaire de Chine, et jusqu’en 1957, intervient la plus sanglate vague de répression qu’ait lancée le PC chinois. Près de 5 millions de paysans chinois périssent, et 4 à 6 millions d’autres sont expédiés dans les sinistres « camps de rééducation politique », dits Laogai. L’épuration Maoiste élimine 2 millions de contre-révolutionnaires entre 1949 et 1952. En 1955, la chasse aux opposants fait 770 000 victimes, pendants que 400 à 700 000 personnes sont déportées. Le « grand bon en avant », politique massive de collectivisation forcée, entraîne l’une des plus grandes catastrophes humanitaires : Plus de 20 millions de chinois sont victimes de la famine. La révolution culturelle chère à Mao finira de saigner à blanc le peuple chinois. En 10 ans (1966-76), un million de personnes sont éliminées, victimes de la paranoïa du Grand Timonier. Au milieu des années 80, les laogaï comptaient encore 50 millions de prisonniers ! Aujourd’hui, la Chine reste sous domination communiste, et continue de réprimer avec le silence complice des USA et de l’Europe.
AFRIQUE
Pendant la guerre froide, le continent africain a été le champ d’expérimentation privilégié pour les marxistes africains formés dans les universités françaises et russes. Parmi les pays ayant payé les plus lourds tributs à cette marche forcée vers le communisme, l’Ethiopie. De l’assassinat de l’empereur Hailé Selassié en 1975 à la fin du règne du marxiste Mengistu en 1991, 30 millions de personnes sont déplacées, et plus de 300 000 périssent de famines ou sont exécutés par le régime.
Au Mozambique, le départ des portugais en 1975 coïncideavec l’avènement d’une « démocratie populaire » et plonge le pays dans la guerre civile : 900 000 tués, 3 millions de personnes déplacées et 75% du territoire détruit. On notera pour mémoire le calvaire du Congo, de la Guinée et du Bénin, où trente ans de pouvoir communiste ont jetés des dizaines de milliers de personnes en prison pour délit d’opinion, ruiné les économies, et dans certains cas conduits à des massacres planifiés.
CAMBODGE
Le régime Maoïste de Pol Pot a abouti à un génocide cauchemardesque. Déportation entière de la population de phnom Penh, réduction en esclavage des citadins, épuration impitoyable des éléments pro-viêtnamiens et royalistes, massacre des cambodgiens jugés réfractaires au régime. De 1975 à 1979, 2 millions de personnes sont exécutées, soit près d’un quart de la population khmère.
VIETNAM
Sur 20 000 français et viêtnamiens capturés lors de l’offensive de Dien Bien Phu, 9 000 miraculés survivront aux traitements inhumains des communistes vietminh. La répression du régime d’Ho Chi Minh n’épargnera ni les paysans (50 00 seront exécutés lors de la réforme agraire de 1954) ni les religieux systématiquement persécutés. Après la victoire communiste en 1975 contre les américains, 500 000 cadres et fonctionnaires sud-viêtnamiens sont envoyés dans des camps dont beaucoup ne reviendront pas.
COREE DU NORD
Purges, déportations massives, internements… La folie meurtrière de Kim Il Sung aura coûté la vie à environ 1 500 000 personnes.
A priori pol pot etait plutot national socialiste que maoiste même si des influences ont existé en terme d’anti intellectualisme etc.
le rouge des khmers rouges est la couleur traditionnelle de leur peuple nord cambodgien a priori… pas du tout une référence au communisme (mais je peux me tromper sur ce sujet, pas spécialiste).
Sinon pleurer sur la mort des cosaques c’est presque rigolo, là les bolcheviques ont presque sauvé des vies en tuant ces fous…
Pour le reste il existe le petit livre rouge du communisme qui est un peu mieux détaillé, on aurait gagné du temps en citant les sources :)
Et puis là encore l’anti communisme primaire c’est bien mais mettre en parallèle tout ça avec des périodes de guerre, des famines… c’est complêtement falacieux et idiot.
Enfin c’est de la propagande quoi. Quel que soit le régime politique une guerre ou une famine font des morts… ce qui importe c’est ce qui provoque ces évènements et là on sort de l’idéologie politique pour juste analyser les structures sociales autoritaires à mon sens…