Le gouvernement deu président Carlos Mesa a commencé a perdre le contrôle de la situation politique et socialede la Bolivie. Aujourd’hui, plus de 5 000 étudiants, qui ont effectué une marche de 100 kms, vont arrivé a la capitale de La Paz et menacent de paralyser le centre ville a partir de demain par des marches et des blocages de rues.
Ne faisant plus confiance a Mesa, les étudiants des universités publiques de tout le pays exigent une augmentation de 27 % de leur budget, une demande quasi impossible pour un gouvernement qui est asphixié économiquement et qui manque de force et de volonté pour imposer de nouveaux impôts aux entreprises et aux compagnies pétrolieres étrangeres.
La protestation étudiante, qui a commencé il y a une semaine dans la ville de altiplanique de Patacamaya, dans laquelle sont arrivés les marcheurs, conflut avec les annonces de mobilisation des puissants syndicats des transporteurs et des commercants minoristes, opposés aux tentatives gouvernementales d’augmenter les impôts.
Ces secteurs, avec la Centrale Ouvriere Bolivienne (COB), qui prépare pour le 2 mai la greve générale indéfinie et le blocage des routes, mettent Mesa au pied du mur en lui exigeant qu’il ne permette pas l’exportation du gaz vers l’Argentine et le Chilie, qu’il renationalise le gaz et le pétrole et qu’il mette fin au néolibéralisme. Des exigences impossibles pour le néolibérale Mesa, qui chaque jour se retrouve plus solitaire et désespéré.
Le week end dernier, Mesa a averti que les pressions et les protestations sociales conduiraient la Bolivie a l’abyme. « Avec cette logique, nous allons au désastre alors que le président et son gouvernement, nous faisons le plus grand effort pour travailler avec rationalité, avec responsabilité, avec transparence et essayant de distribuer les peu de ressources que posséde la patrie », a-t-il affirmé lors d’un acte en hommage aux Forces Armées, institution qui lui répond formellement, tandis que sont chaque fois plus insistantes les versions qui parlent d’un possible coup ou auto-coup militaire.
Le fait est que sa situation est devenu tres précaire. Cette semaine, a Buenos Aires, le président prévoit d’autoriser formellement la vente de gaz a l’Argentine, décision qui pourrait précipiter un affrontement ouvert avec les secteurs populaires et les travailleurs, qui maintenant n’ont plus de doutes sur le fait que Mesa n’est rien de plus que le continuateur de Gonzalo Sánchez de Lozada, le président renversé en octobre dernier.
Pour cette raison, les travailleurs et les secteurs populaires ont rompu la trêve. Pour cela, les étudiants n’acceptent pas les raisons gouvernementales sur l’insolvabilité des finances publiques et s’appretent a prendre les rue de La Paz, défiant l’autorité de Mesa.

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