Notre monde devient de plus en plus étrange et nous, les Arabes, nous ne comprenons plus des Français et des Européens qui nous ont abreuvés de leurs cultures !

Nous espérions plus de libertés au niveau international, nous sommes confrontés à une injustice dont les démocraties sont complices !

Jusqu’à quand ces démocraties vont-elles abuser de notre patience, de notre souffrance au nom de notre intolérance ?

N’est-il pas temps de réfléchir à froid sur ce qui se passe en Palestine ? Sur ce mur de la sécurité selon les uns, de l’apartheid selon les autres ?
N’est-il pas juste que ceux qui ont créé cet Etat pour se déculpabiliser du génocide nazi ne permettent pas aujourd’hui un génocide palestinien ?

Le monde, face aux échéances électorales, a-t-il perdu sa boussole ?

Jacques Chirac réaffirme son soutien « critique » à Israël, le président du Parlement ( étymologiquement, lieu où l’on parle et ment) ne voit pas l’intérêt de l’implication de la Cour internationale de justice en ce qui concerne le mur de huit mètres de haut élevé « pour sécuriser» Israël selon les Israéliens, les Américains et aujourd’hui les Européens alors que ce mur viole le territoire palestinien et les contours de leur futur Etat ! Comment calmer la colère des Arabes et contrer le fondamentalisme lorsque la plus haute instance de l’Europe parle d’une solution pour la Palestine échelonnée sur 20 ans ?

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De la même auteure par Faïza Skandrani écrivaine et poète:

La résurgence du foulard, un besoin de retour sur soi