Liberté pour les prisonniers politiques bretons ! a bas le système carcéral !
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Liberté pour les prisonniers politiques bretons ! A bas le système carcéral !
Communiqué de la Coordination pour une Bretagne Indépendante et Libertaire
Depuis plus de 2,3 et 4 ans sont enfermés dans les geôles parisiennes 6 prisonniers politiques bretons, et ce de manière provisoire selon les termes de la justice française. Par quelle aberration une démocratie peut elle se satisfaire d’une telle monstruosité judiciaire ? Mais peut on parler de justice quand on refuse la libération de certains prisonniers en prétextant leur influence politique ? Peut on parler de justice lorsque des prisonniers malades sont à ce point mal soignés et risquent la mort ? A-t-on le droit de parler de justice lorsque l’on a déjà condamné ces hommes avant de les avoir jugé ? Et enfin peut on parler de justice lorsque familles et amis des prisonniers doivent parcourir des centaines de kilomètres pour quelques minutes de parloir ? Mais ceci n’a jamais gêné ni le pays autoproclamé des droits de l’homme ni ses serviteurs.
Le caractère politique de ces incarcérations n’est plus à démontrer. Il reste par contre à prouver que la politique d’incarcération serve à quelque chose. A l’heure actuelle de nouvelles prisons se construisent, alors que 40 % des prisonniers le sont de manière provisoire, c’est-à-dire non jugés donc présumés innocents ! La justice, ce n’est pas l’institution destructrice d’individus mais une idée liée à l’égalité et à la solidarité. Chaque jour les classes les plus défavorisées subissent une politique sociale désastreuse qui pousse des milliers de gens à subir ou bien à se révolter. La classe dirigeante n’a alors trouvé qu’une seule solution pour se
protéger du peuple : incarcérer à tour de bras et faire de la prison une institution régulatrice du système.
Mais nous ne sommes pas des moutons, nous ne nous laisserons pas tondre.
La CBIL appelle toute personne interpellée par la situation des prisonniers politiques bretons ainsi que par le système répressif, à venir manifester le samedi 21 Février 2004 à 14 h, place du commerce.
Liberté pour les prisonniers politiques bretons !
A bas le système carcéral !
CBIL
BP 70 402
22200 Gwengamp Cedex
www.cbil.lautre.net
Il faut rappeler que les arrestations ont suivi l’attentat du mac do de Quévert, une affaire très louche.
3 – La bombe de Quévert a explosé à 10H00 du matin lorsque l’employée
du MacDo a ouvert la porte. On nous ne fera pas croire que de la
dynamite explose sous l’effet de l’ouverture d’une porte? A moins que
cette porte ait été piegée. Alors Il y a eu manifestement la volonté
de tuer! Or personne ne pense que l’ARB voulait tuer. Les enquêteurs
émettent l’hypothèse d’un mécanisme retard n’ayant pas fonctionné. OK
mais alors depuis quand une simple porte se transforme en
détonateur ? Autre fait étrange : selon les enquêteurs la victime a
ouvert la porte de l’intérieur du restaurant, la bombe se situant
contre la porte. La victime, curieusement, a été projetée à
l’extérieur alors que le soufle de l’explosion aurait du la projeter
à l’intérieur. L’hypothèse logique à retenir est qu’il y avait deux
bombes télécommandées. Une de faible puissance à l’extérieure pour
attirer une ou plusieurs victimes par une première explosion, une
autre de forte puissance à l’intérieur, télécommandée lors de
l’apparition de la victime afin de tuer à coup sûr ! Cette méthode
a déjà été utilisée en Espagne. Refroidis, juste après l’affaire des
paillotes corses les services français se seraient ils fait aider par
leurs alliés espagnols ?
http://www.webglaz.ch/tanael/informations/2001-10/a011001-01.htm