Les nouveaux souchiens de garde
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Quelques réflexions sur le procès Bouteldja, la censure contre la ZEP et le concept douteux de racisme antifrançais
PAR PIERRE TEVANIAN, 12 DÉCEMBRE
Alors que l’excellente Zone d’Expression Populaire vient de se voir, une nouvelle fois, interdite de concert à cause d’un morceau intitulé « Nique la France », la porte-parole du Parti des Indigènes de la République, Houria Bouteldja, s’apprête cette semaine à comparaître devant un tribunal pour avoir simplement attribué le sobriquet de « souchiens » aux Français que tout le monde appelle « de souche » depuis des décennies, sans trop s’en émouvoir. Au cœur de ces deux affaires, un même concept plus que douteux : le racisme antifrançais, ou antiblancs.
« On ne m’ôtera pas de l’esprit que, pendant la seconde guerre mondiale, de nombreux Juifs ont eu une attitude carrément hostile à l’égard du régime nazi. Les Allemands, de leur côté, cachaient mal une certaine antipathie à l’égard des Juifs. Mais ce n’était pas une raison pour exacerber cette antipathie, en arborant une étoile sur sa veste pour bien montrer qu’on n’est pas n’importe qui… »
C’est signé Pierre Desproges. C’est un sketch. On trouve ça drôle ou pas, mais ces phrases ont à mes yeux le mérite de bien poser le problème du procès qui est fait aujourd’hui à Houria Bouteldja – je veux parler du procès que lui intente la sinistre AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne) mais aussi du procès médiatique qui l’a précédé puis accompagné, d’Alain Finkielkraut à Mouloud Akkouche et de Marianne au Courrier de l’Atlas. Un procès qui repose sur une même mauvaise foi crasse (permettant d’entendre « sous-chiens » quand il a été dit « souchiens ») mais aussi , et ce sera l’objet de mes réflexions, sur un même concept : celui de racisme anti-blancs.
Le sketch de Pierre Desproges, qu’on le trouve drôle ou pas, montre en tout cas très bien à quel niveau d’abjection on arrive lorsqu’on méconnaît la réalité des rapports d’oppression, lorsqu’on définit le racisme comme un simple sentiment d’hostilité, et que de ce fait on renvoie dos à dos les oppresseurs et les opprimés. Or c’est exactement la même logique qui motive la plainte de l’AGRIF ou les attaques de Finkielkraut, Mouloud Akkouche ou Yann Barthe : Houria Bouteldja est radicale, virulente, agressive, hostile, et elle s’oppose à un système qu’elle qualifie de blanc, par conséquent elle est raciste et mérite à ce titre une réprobation au moins aussi catégorique qu’un Le Pen ! Ces attaques peuvent en somme, sans être déformées, être énoncées ainsi – en mode Desproges :
« On ne m’ôtera pas de l’esprit que, pendant la décennie 2010, de nombreux Noirs, Arabes et musulmans ont eu une attitude carrément hostile à l’égard du régime sarkozyste. Les Français, de leur côté, cachaient mal une certaine antipathie à l’égard des Noirs, des Arabes et des musulmans. Mais ce n’était pas une raison pour exacerber cette antipathie, en s’appelant Indigènes de la République pour bien montrer qu’on n’est pas n’importe qui… »
Tout fonctionne à l’identique – à ceci près que ce n’est pas un sketch comique, que c’est au contraire énoncé avec le plus grand sérieux par des écrivains ou des intellectuels renommés, qu’un magistrat a jugé cela assez solide pour instruire un procès, et qu’au même motif un maire socialiste (anciennement communiste) vient d’interdire de concert la Zone d’Expression Populaire.
Du racisme anti blanc
S’il retrouve aujourd’hui une nouvelle jeunesse, une certaine agressivité et surtout une force de frappe médiatique et politique régénérée, ce discours n’est pas nouveau – et cela fait d’ailleurs près de dix ans que nous le combattons au collectif Les mots sont importants. Depuis des années, nous rappelons que le racisme anti-blanc est un concept fallacieux et tendancieux, pour la bonne raison que le racisme n’est pas un simple sentiment de haine mais un rapport social de domination, qui peut parfaitement se passer de la haine – et dont les formes les plus hégémoniques se traduisent même par de l’indifférence ou de la sympathie davantage que par de l’antipathie. De ce point de vue, d’ailleurs, l’agressivité qui se déchaîne aujourd’hui contre Houria Bouteldja et contre la ZEP peut être entendue comme un encouragement, même si elle est aussi lourde de menaces : le racisme qui s’exprime ici est un racisme intranquille, inquiet, qui se sent menacé.
Depuis des années, nous rappelons aussi que de son côté, la haine n’est pas forcément raciste, et que toutes les haines ne se valent pas. C’est pourtant de cela qu’on cherche à nous convaincre : qu’aimer c’est bien et haïr c’est mal, que la bonhommie est en toutes choses meilleure que la colère, que toutes les haines sont identiques quels que soient leurs objets, et que par conséquent nous devons mettre sur le même plan et rejeter dans la même indignité la haine de l’oppression et la haine du bougnoule – ou, pour reprendre les termes de Mouloud Akkouche [1], que tous les visages doivent communier dans un sourire béat, en jetant la même opprobre sur le rictus du tortionnaire et sur la grimace de sa victime.
C’est de cette chose insensée et monstrueuse que l’on veut nous convaincre : que toutes les haines se valent, celle des Indigènes de la République contre un système raciste (voire contre ses agents) et celle des blancs, petits et grands, contre lesdits Indigènes : une haine fondée sur un vécu réel et une haine fondée sur des fantasmes et des phobies ; une haine fondée sur une analyse rationnelle et une haine fondée sur un délire idéologique ; une haine fondée sur des principes éthiques (en premier lieu le besoin d’égalité) et une haine fondée sur la peur panique de perdre ses privilèges.
C’est là me semble-t-il que réside l’intérêt spécifique du procès d’Houria Bouteldja et, au-delà, de l’offensive actuelle sur le « racisme antiblanc » : ils nous invitent à comprendre le sérieux et la légitimité de la colère des opprimé-e-s. Ils constituent en cela une leçon, non seulement pour les fascistes qui envoient des menaces ou saisissent les tribunaux, non seulement pour leurs penseurs organiques ou leurs supplétifs « progressistes », mais aussi pour nous-mêmes. Je pourrais en effet multiplier les exemples de ce vice de pensée et de comportement qui consiste à s’aveugler sur un rapport de domination et à renvoyer dos à dos dominants et dominés, et cela bien au-delà de l’AGRIF, de Finkielkraut ou de Mouloud Akkouche, chez des gens a priori plus respectables.
La fabrique de l’ordre blantriarcal [2]
J’ai par exemple assisté, récemment, à la projection d’un film intitulé Ici on noie les Algériens, consacré au massacre d’Octobre 1961 et à sa non-reconnaissance par l’Etat français : le débat public qui a suivi le film a été constamment recadré par des invitations à « prendre du recul », « éviter la haine » et « dépasser la colère » [3]. Comme tout le monde je sais d’expérience combien il est pénible, quand on a subi une offense, de s’entendre dire qu’il faut prendre du recul ou de la hauteur, et je perçois de ce fait assez bien à quel point il est odieux de balancer ce genre d’injonctions à celles et ceux qui subissent une offense quotidienne, massive, systémique – par exemple les homosexuels, les trans’, les femmes, les féministes, les prostituées, les musulmanes voilées, et plus largement les musulmans, les Arabes, Noirs et autres indigènes de la République.
Toujours dans des cercles proches, on entend encore souvent des camarades gauchistes ou islamogauchistes disqualifier les rassemblements féministes non-mixtes en expliquant qu’ils constituent un « sexisme à l’envers ». Beaucoup de ces camarades débonnaires ne saisissent pas davantage la différence pourtant évidente qu’il y a entre quatre femmes qui parlent des hommes et disent « Tous des salauds » et quatre hommes qui parlent des femmes et disent « Toutes des salopes ». Et ce sont à peu près les mêmes qui tournent en ridicule le principe d’une « Fierté LGBT » en demandant, tout contents de leur trouvaille :
« Est-ce que moi je vais défiler dans la rue pour dire que je suis fier d’être hétéro ? ».
Un dernier exemple, particulièrement abject et pourtant advenu dans un cercle proche : j’ai vu un jour une femme brutalisée physiquement (huit jours d’arrêt de travail) parler avec véhémence de son agresseur, et un autre homme, très mâle, très hétéro, très riche, très blanc et très athée, lui répondre, glacial, qu’il la trouvait « bien agressive », « pleine de ressentiment » et « vraiment pas raisonnable », avant de finalement lui adresser un rappel à l’ordre sarcastique sur sa religion :
« Je croyais que l’Islam était la religion du pardon ! ».
Tous ceux qui parlent ainsi, tous ceux qui se comportent ainsi, que ce soit à l’extrême droite ou que ce soit parmi nous, sont de facto les chiens de garde de l’ordre blanc, et/ou de la domination masculine et/ou de l’ordre hétérosexiste. Qu’ils se présentent comme de vilains sionistes ou comme de gentils islamogauchistes, ils travaillent à la fabrique de cet ordre social que nous sommes censés combattre. Tous à leur manière font la même chose que l’AGRIF et que Mouloud Akkouche… ou que Pierre Desproges ! Tous incarnent, à leur manière et dans leurs microcosmes politiques respectifs, une même tendance fâcheuse dont ont bien parlé Martin Luther King et Christine Delphy : cette tendance qu’ont les dominants à expliquer aux dominés qu’ils ont raison de se révolter mais qu’ils doivent le faire d’une manière plus polie, patiente, civilisée. C’est sur cette tendance, fort répandue loin de nous mais aussi tout près de nous, parmi nous, que nous sommes interpellés, même si dans l’immédiat l’heure est au soutien sans faille à Houria Bouteldja, à Saïdou et à la ZEP, contre les petites cliques de fachos qui les attaquent ou les menacent mais qui ne sont, hélas, que l’avant-garde belliqueuse d’un système raciste beaucoup plus vaste et beaucoup plus puissant.
P.-S.
Une rencontre-débat a lieu mardi 13 Décembre à 19h30 au Vieux Saumur, 10 rue de Belleville à Paris (métro Belleville) avec Houria Bouteldja, Omar Alsoumi (ancien président de Génération Palestine), Saïd Bouamama (sociologue et militant), Danièle Obono (militante antiraciste et altermondialiste), Omar Slaouti (militant NPA) et le Collectif Angles Morts (auteur de Vengeance d’État. Villiers-le-Bel : des révoltes aux procès).
Chez Tevenian et compagnie tout est toujours extrêmement simple : D’un coté Finkielktraut, Akkouche, Antony et tous ceux qui les attaque pour cette saillie à tous points de vues ridicule, de l’autre, Bouteldja, Slaouti, Bouamama , Dephy et lui. Le reste ça n’existe pas, pour ainsi dire. Et si on ne cadre avec cette division politique du monde, si on se permet la moindre critique, c’est forcément qu’on apparient à la première catégorie : celle de la domination ou de l’ordre blantriarcal (sic).
Pour eux il n’y a jamais que deux choses : « quatre femmes qui parlent des hommes et disent « Tous des salauds » et quatre hommes qui parlent des femmes et disent « Toutes des salopes »». Il fait mine d’oublier qu’il existe aussi des femmes qui se rassemblent pour dire autre chose que «tous des salauds» et des hommes qui se retrouvent pour dire autre chose que «toutes des salopes». Des gens qui se refuseront toujours à accepter ces fausses divisions à la con ou même d’en faire un quelconque point d’appui pour soulever le monde, et peu importe comment et selon quelles modalités (mixte ou non mixte) ils se retrouvent.
La haine du bougnoule ne vaut pas mieux que la haine du blanc (ou alors faudrait nous prouver que c’est le blanc qui opprime et pas les agents du racisme d’Etat). Dire le contraire se serait adopter ce sourire béat de l’acceptation du monde tel qu’il va et entretenir la guerre de tous contre tous.
oui, binaire…..
D’ailleurs, le commentaire plus haut illustre parfaitement cette dualité dont vaut mieux rire parfois quand elle s’essaie à la négation
« D’un coté Finkielktraut, Akkouche, Antony et tous ceux qui les attaque pour cette saillie à tous points de vues ridicule, de l’autre, Bouteldja, Slaouti, Bouamama , Dephy et lui. »
Si je compte bien : de l’autre Bouteldja, Slaouti, Bouamama , Dephy et lui : seulement Quatre, donc, de « l’autre »
côté
D’un coté « Finkielktraut, Akkouche, Antony et tous ceux qui les attaque pour cette saillie à tous points de vues ridicule »
Donc, sauf erreur TROIS et …. « tous ceux qui les attaque pour cette saillie à tous points de vues ridicule » et d’un côté
……
comptabilité assez amusante et démonstration binaire, s’il était besoin
Toujours aussi drôle Bardet. Et logique avec ça… Vous devriez essayer de donner des cours sur d’autres sites. Indymedia Paris par exemple.
Pour donner des cours sur Indymedia Paris, ou tout simplement exprimer la moindre opinion, il faudrait d’abord que tout ne soit pas censuré.
Et de toute façon, jamais Indy Paris ne publie ce genre d’article, ce qui arrange bien les apprentis censeurs, qui aimeraient que ça soit la même chose partout.
A propos des procès de l’extrême droite contre Houria Bouteldja, même le texte de la pétition et de l’appel à solidarité de Politis a été refusé pour… copyright ! Non, vous ne rêvez pas : IMP censure des appels et des pétitions pour raison de copyright. Il faut vraiment être à court d’arguments.
Et ça montre à quel point la dénonciation du racisme, de l’islamophobie, de l’extrême droite et du pouvoir peut déranger certains soi-disant antifascistes.
Pour Indymédia Paris et les articles sous copyright tout est là mon grand :
http://paris.indymedia.org/spip.php?article48
Mais évidemment rien ne t’oblige à la lire cette charte, tu peux tout à fait te contenter de baver dessus.
Indy Paris censure ce que les autres Indy acceptent, mais c’est moi qui ai rien compris…
De toute façon l’article aurait été censuré, mais l’imagination des censeurs est parfois étonnante, histoire de ne pas donner toujours les mêmes raisons. Un appel à solidarité suivi d’une pétition, même dans un média sous copyright, qui est considéré comme contraire à la Charte pour ces raisons : faut vraiment être malade !
Et prendre les lecteurs pour des cons en leur racontant n’importe quoi en sachant qu’ils ne pourront jamais vérifier ce qu’il y avait dans le texte… Strictement rien à voir avec Indymedia.
T’es qui toi pour savoir ce qui a à voir ou non avec Indymédia ? T’a posé un copyright dessus ? Les collectifs ont chacun leur charte et leur ligne éditoriale. Ils ils n’ont pas de compte à te rendre. Et quand ils ont un problème, ils ne s’en cachent pas. Par exemple pour Paris c’est très clair :
« nous n’aimons bien evidemment pas l’Agrif et sa bande de fachos , mais pas non plus certaine position d’Houria Bouteldja sur le féminisme ni la complaisance étrange du P.i.r envers des régimes autoritaires»
http://paris.indymedia.org/spip.php?article9475
on peut être d’accord ou pas, mais c’est comme ça qu’ils le voient
A propos de Boutedja et de toute cette cour des miracles spectacliste on peut lire : http://mondialisme.org/spip.php?article1712
indy grenoble aussi lourde tes spam tu va les traiter de quoi il n’y a que nante qui t’accepte encore
http://grenoble.indymedia.org/2011-12-08-Solidarite-ave…eldja
Allez retourne jouer ailleurs
Et il se permet de donner des ordres en plus sur la liste de nantes
http://lists.indymedia.org/pipermail/imc-france-nantes-….html
Coleman fait justement partie de ces chiens de garde de l’ordre contre les luttes indigènes : ce n’est pas une nouveauté
Un souchien qui se dit anarchiste, avec une vision très coloniale des luttes, un complexe de supériorité exacerbé de sachant ce qui est bon pour les autres
Rien de nouveau : certains « anarchistes » étaient parmi les pires antisémites lors de l’affaire Dreyffus, au nom de la lutte de classes
Pas de problème, j’en ai autant au service de certains prétendus communistes
La liste de Nantes, elle est ici :
http://lists.indymedia.org/pipermail/imc-france-nantes/….html
Rien à voir avec les faux des trolls, tellement mal imités que ça laisse douter de la santé mentale des auteurs. Allez donc faire vos cacas nerveux sur la liste, là on ne peut pas tricher.
Le 14 décembre 2011, Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR) comparaîtra devant le tribunal de Toulouse. Elle est poursuivie pour « injure raciale contre les français » par l’Agrif, une organisation d’extrême-droite.
La raison ? Houria Bouteldja a utilisé le terme de « souchien » en référence aux partisans de l’expression « français de souche », néologisme que l’extrême-droite xénophobe s’est empressée d’orthographier « sous-chiens » afin de prêter une pensée raciste anti-blancs à la porte-parole du PIR. L’agrif et ses soutiens – Riposte laïque, Résistance républicaine et le Bloc identitaire – cherchent à obtenir par ce procès la première condamnation d’une militante politique pour « racisme anti-blanc ».
Initialement prévu pour le 12 octobre 2011, le procès a été repoussé au mercredi 14 décembre à 14 heures, au TGI de Toulouse. La justice française, qui a jugé recevable la plainte de l’Agrif, se rendra-t-elle complice des combats de l’extrême-droite contre la liberté d’expression ? La « lepénisation des esprits » avance. L’extrême-droite cible pour cela les organisations progressistes. L’Agrif fut déjà à la manoeuvre pour tenter de faire interdire la pièce « Golgotha Picnic » au théâtre Garonne, en novembre dernier à Toulouse. Les diverses actions des catholiques intégristes ont heureusement suscité une large mobilisation unitaire des forces progressistes sur notre ville.
L’Agrif s’attaque à présent à un mouvement qui dénonce la stigmatisation des populations arabes et musulmanes. Le procès fait à Houria Bouteldja montre l’alliance entre ceux qui se nomment « défenseurs de la chrétienté outragée » et les partisans d’une conception raciale de l’identité nationale.
Nous ne pouvons pas laisser l’extrême-droite occuper l’espace politique et tenter d’entraver la liberté d’expression voire d’y mettre fin, ni développer la haine xénophobe en criminalisant la parole politique. Au delà de nos divergences d’analyse, nous, signataires de cet appel, appelons l’ensemble des citoyen(ne)s, syndicats, associations et parti progressistes à se mobiliser pour la défense de la liberté d’expression, condition nécessaire de l’existence même de nos combats.
Rendez-vous mercredi 14 décembre à 13 h devant le TGI de Toulouse
Les signataires : FSU, PCF 31, NPA 31 , Europe Ecologie Les Verts MP, Parti de Gauche 31, Convergences et alternative, Générations Spontanées, Europalestine Toulouse, le CRAN Midi-Pyrénées, Egalité Toulouse Mirail 31
http://toulouse.demosphere.eu/node/4249
Sur Indymedia Paris :
« Article refusé
Solidarité avec Houria Bouteldja : une accusation qui nous insulte tous !
(9404) – 7 décembre 2011
Sous copyright »
http://paris.indymedia.org/spip.php?page=rubrique-refus…que=1
Et pour Indymedia Grenoble :
« Solidarité avec Houria Bouteldja : une accusation « qui nous insulte tous »
jeudi 8 décembre 2011 par anonyme
[Non classé] [Autres infos]
Cet article est refusé :
Cet article a déjà été publié sur indymedia Grenoble il y a 3 mois et sous une forme plus détaillée : http://grenoble.indymedia.org/2011-… »
http://grenoble.indymedia.org/2011-12-08-Solidarite-ave…eldja
Au moins, quand vous racontez n’importe quoi, ne donnez pas les liens, sinon il y aura toujours un lecteur un peu curieux qui les ouvrira ! :-)))
Au sujet d’Yves Coleman on lit ici : « Rien de nouveau : certains « anarchistes » étaient parmi les pires antisémites lors de l’affaire Dreyffus, au nom de la lutte de classes»
On oublie simplement de nous montrer en quoi Coleman serait antisémite (sic) ou même islamophobe.
Pour info : http://bataillesocialiste.wordpress.com/2010/12/22/entr…eman/
Le but de ces commentaires-spams en dehors du sujet n’est-il pas de faire locker l’article ?
Combien de temps encore va-t-on pouvoir parler des racistes qui font un procès à Houria Bouteldja au lieu de digressions ?
je n’ai aucunement accusé Coleman d’être antisémite, ni même islamophobe
On est prié de lire attentivement : cela semble difficile ?
Je n’accuse même pas Coleman : j’énonce un fait corroboré par ses écrits; ce sont les siens, pas d’un autre
Il hurle avec les loups de l’extrême droite, c’est son problème récurrent
Quand on est réduit ce genre d’argument , la « défense » prend une autre tournure, cqfd
il s’agit bien de saccager toutes les luttes des indigènes, d’empêcher l’expression de la solidarité
Ce n’est pas une nouveauté chez certains anarchistes : l’affaire Dreyffus est là pour nous le rappeler, mais il y a bien d’autres exemples
« Combien de temps encore va-t-on pouvoir parler des racistes qui font un procès à Houria Bouteldja au lieu de digressions ? »
Houria Bouteldja n’est pas raciste anti-blancs ? pour elle, rien ne vaut un bon indigène, tous les blancs sont des colonialistes ou ont des relents de colonialisme. Je ne vois pas pourquoi je défendrai ses idées, en plus toutes acquises à Tarik Ramadan. Qu’elle puisse s’exprimer, puisque la liberté d’expression est au gout du jour, mais sans moi.
d’une part, Coleman ne s’est jamais affiché comme anar. Apparemment, il ne l’est pas.
d’autre part, P. Bardet, tu n’as pas hurlé avec l’extrême droite au moment du référendum sur le traité européen ? le PC et le FN était contre, ce me semble … ça doit aussi être ton problème récurent ?
La différence entre un Coleman et un Bardet. C’est que le premier, bien que très critique vis à vis de la gauche et de l’extrême-gauche, n’ira pas prendre la défense de sous-fascistes comme Blanrue ou Bricmont et qu’il n’ira pas non plus s’allier avec ses copains du Front syndicaliste de Classe aux premiers nationalistes venus pour défendre la nation contre la très opportune «oligarchie germano-américaine». Ne parlons même pas des icônes du second. Comme cette idiote qui s’est acoquinée à plusieurs reprises avec Cheminade ou les deux cuistres qui publient du Skandrani et même du Khadafi.
Non, Bouteldja n’est pas raciste, c’est intenable de dire ça. On peut ne pas l’aimer pour pleins de raisons, on peut être en désaccord avec ses positions politiques, mais dire qu’elle est raciste et qu’elle pense ceci ou cela sur « les blancs », c’est une blague. Critiquer politiquement c’est une chose, raconter des conneries qui appuient une campagne judicaire, c’est vraiment pourri.
Encore une contrib’ qui débouche sur une discussion pleines de grandes gueules pleines d’assurance qui s’étripent. Ça donne envie ! Ça fait avancer politiquement ! Ça amène un climat intéressant sur ce site ! Ça me plaît tellement que je locke cette contrib’.