Un temps d’incertitude vient de s’ouvrir, où, de nouveau, tout redevient possible.
Le feu a cessé de couver : il vient de prendre…
Les multitudes éparses ont commencé à se compter et, d’entrée de jeu, ont retrouvé la vérité première de toute lutte : c’est bien toujours une « conspiration des Egaux ».
Déja, le contre-sommet du G8 entre étrangement en résonnance avec cet incendie social en formation : A Nantes, deux cars complet vont partir ce mercredi soir…Mais la liste des inscrits réels pouvait permettre d’affréter quatre cars, ce qui ne s’est jamais vu…Cette envie de bouger est un signe, on le verra.
Désormais, qu’un seul grand secteur du privé entre dans la danse, et tout bascule.
Que des grévistes parviennent à « subvertir », en la débordant, la machinerie intersyndicale, et tout change de dimension.
Que la lutte sache communiquer dans son propre langage, et tout explose ! (J’ai lu la contribution d’un camarade dénonçant la propagande des chaînes publiques…Mais qui pouvait s’attendre à autre chose ? )
Désormais, les jours qui viennent vont compter double face à ce choix politique clair : soit perdre son temps dans un nouveau « 95 rampant », soit créer enfin une vraie coordination des luttes, hors de toute structure instituée, parallèle aux intersyndicales. Avec une seule ambition : aller au-delà du seul projet de renégociation des contre-réformes Fillon-Raffarin.
Jouable, aujourd’hui…

K. Von Clausewitz