SALAUDS D’ECOLOS

Avec leurs cheveux longs leurs barbes et leurs lunettes,

Leurs vélos ridicules et leurs chemises à fleurs,

Ils sentent le moisi car y a belle lurette,

Que l’image d’une douche ils n’ont vu la couleur.

Ils nous contestent tout, les OGM, l’atome,

L’autoroute, l’auto, tout ce qui fait fumée,

La seule qu’ils acceptent c’est celle qui a l’arôme,

Du «hakik» qu’ils consomment tout au long de l’année.

Ils ont bien réussi à alerter le peuple,

A lui foutre la trouille pour tout, n’importe quoi,

Au point que aujourd’hui et pour sauver les meubles,

Il faille expliquer le «pour qui», le «pour quoi».

Ils sont les empêcheurs de gérer le système,

Ils veulent tout savoir et même tout contrôler,

Ils se méfient de tout, des spécialistes même,

Des experts, politiques, se disent manipulés.

Il y a pourtant parmi ces vas-nu-pieds stupides,

Quelques bons réalistes qui aiment le pouvoir,

L’attrait d’un ministère soudain ça les déride,

Il sont prêts à troquer le short pour le costard.

On a vu de ceux-là s’occuper des affaires,

Passer sans état d’âme du vélo à l’avion,

Cautionner le business, prôner le laisser faire,

Pour ne pas entraver l’effort de production.

Il y en a pourtant qui sont incorruptibles,

Qui veulent rien savoir, qui se battent sur tout,

Qui ont fait du profit leur favorite cible,

Qui nous emmerdent un max, qui se mêlent de tout.

On leur a inventé pour calmer leur colère,

Le développement durable et soutenu,

C’est du bidon, on sait, mais ça permet de faire,

Illusion pour avoir contre eux quelques élus.

Leur dernière trouvaille ce sont les OGM,

Qu’ils piétinent la nuit dans les champs protégés,

Ils se feront avoir à terme tout de même,

La contamination est généralisée.

Faudra qu’en fin de compte ces emmerdeurs se taisent,

Pour que notre planète soit rentabilisée,

Pour que le marché-roi, les conflits il apaise,

Et que la marchandise soit généralisée.

La Belette