SALAUDS D’IMMIGRES

Nous avions besoin d’eux, ils cherchaient du boulot,

Ils sont venus chez nous, dans les années soixante,

Pour la plupart, certains de gagner le gros lot,

Ils croyaient que chez nous ce serait dilettante.

Ils ont bien travaillé et on les a payé,

Que veulent-ils encore, hommage, reconnaissance?

OK on leur accorde mais faut pas bégayer,

On l’a dit une fois, s’agirait qu’on avance.

Leur contrat stipulait seulement le labeur,

Ils ont malgré cela fait venir leur famille,

Ce qui fait qu’aujourd’hui on a des petits beurs,

Qui circulent partout,… on a peur qu’ils nous pillent.

Aujourd’hui on n’a plus besoin de leurs services,

Faudrait pas qu’ils se croient obligés de rester,

Ce n’est plus leur travail qu’ils nous donnent c’est leurs vices

Faudrait quand même pas qu’ils viennent nous contester.

Heureusement qu’ils vivent dans des cités-ghettos,

Que l’on pourra mettre sous surveillance,

Malgré tous les trafics, la drogue et les autos,

La police présente fera bien diligence.

Il est vrai que certains travaillent un peu au noir,

Ce n’est pas négatif, ça les maintien à flot,

A eux quelques euros, ça leur donne espoir,

Et pour leur employeur ça compense les impôts.

Ils ont cru les naïfs aux valeurs d’humanisme,

Que quelques doux rêveurs diffusaient à tout vent,

Faudrait pas mélanger business et tiers-mondisme,

Aujourd’hui c’est le fric qu’il faut mettre en avant.

Dans ce monde cruel où tout se marchandise

La force de travail n’est qu’un simple moyen,

La prendre ou la laisser c’est là chose permise,

Pour faire du profit on recule devant rien.

La Belette