Même L’Express est obligé d’en parler :

Quand le chef des rebelles libyens oeuvrait pour Kadhafi
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/quand-le-chef-de….html

« Pendant huit ans, cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien ont été retenus prisonniers en Libye. Qui a confirmé la peine de mort des infirmières ? Moustapha Abdeljalil, aujourd’hui chef des insurgés […]

Comme d’autres, en Bulgarie, Guéorgui n’a pas manqué de relever que parmi les dirigeants de cette opposition libyenne, représentée par le Conseil national de transition (CNT), plusieurs personnes sont fortement impliquées dans cette affaire. A commencer par le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, ancien ministre de la Justice du colonel. […]

Sans donner de noms, il a certainement visé encore un transfuge de poids, le ministre de l’Intérieur du régime de Tripoli, Abdel Fattah Younis. Accueilli par une foule en délire à Benghazi, à la fin de février, le général Younis est devenu la coqueluche des Occidentaux – le Quai d’Orsay relate sur son site une conversation téléphonique entre lui et Alain Juppé le 5 mars – qui espèrent que son ralliement va permettre aux insurgés de reprendre du poil de la bête sur le terrain militaire.

A Sofia, la presse l’avait surnommé le « tortionnaire en chef » à cause des mauvais traitements dont se sont plaintes les infirmières – viols, électrochocs et morsures de chiens notamment – commis par ses hommes et destinés à leur faire avouer des crimes qu’elles affirment n’avoir jamais commis. »

Mais peu importe à la classe politique, de la droite à la gauche. Les bombardements de la population civile de Tripoli continuent sous la direction des « démocraties », qui ne sauraient mieux être représentées que par Sarko, BHL ou Obama !

Il y a longtemps que les « démocrates » ont jeté le masque et ils ne prennent même plus la peine de déguiser leurs projets coloniaux derrière une quelconque résolution de l’ONU. Fini la protection des populations civiles et la zone d’exclusion aérienne, qui n’étaient qu’un attrape-nigauds pour lancer une guerre comme celles de l’Irak et de l’Afghanistan.

En choisissant de soutenir des criminels avérés pour représenter les « forces démocratiques », les Occidentaux, la France en tête, ne font que dévoiler leurs ambitions et le cas qu’ils font des « populations civiles ».