A TOUTES LES ORGANISATIONS DU MOUVEMENT PIQUETERO, AUX PARTIS DE GAUCHE, AUX SYNDICATS ET AUX ASSEMBLEES DE QUARTIER
Nous vous informons que depuis notre organisation, nous avons prit le libération des détenus comme axe central de lutte contre ce régime.
Régime qui est imposé par le gouvernement de Kirchner, avec un discours très doux à l’extérieur et très agressif pour nos camarades. Encourageant et soutenant les gouvernements provinciaux dans leurs politiques répressives contre nous, non seulement en privant de liberté les camarades, mais aussi en les torturant eux et leurs familles, comme ce fut le cas à Salta, Neuquèn, Jujuy, dans les violentes expulsions des Mapuches et des autres communautés indigènes et ici en capital fédérale en créant un nouveau corps de police (avec 500 nouveaux chiens) qui pourra agir contre nous en toute impunité.

Face à la recrudescence de la répression, au F.U.TRA.DE.yO., nous voyons la nécessité :
1* D’initier une campagne solidaire NATIONALE et INTERNATIONALE pour la libération de tous les camarades.
2* que toutes les organisations piqueteras, les partis de gauche, les syndicats et les assemblées de quartier se prononcent pour l’immédiate libération des détenus.
3* d’une marche nationale immédiate pour la liberté des 10 camarades détenus à SALTA.
4* de créer un fonds de solidarité et de soutien pour les familles des détenus.
5* de coupures d’accès permanentes des entreprises pétrolières privées ( REPSOL, EDESUR, EDENOR, etc…). D’exercer ensemble une forte pression par des coupures simultanées de routes nationales, provinciales et des accès des grandes villes.
Pour penser et débattre de ce plan, nous avons effectué plusieurs actions, le 6 janvier, nous avons occupé la représentation de Salta à Buenos Aires d’où nous avons obtenu une audience avec le ministre de l’Intérieur et le secrétaire de la présidence qui se sont engagés à intervenir auprès du gouvernement de Salta et du juge en charge des inculpations pour se tenir informés de la situation des détenus et de leur possible libération.
Le 10 janvier, Nous avons effectué une seconde marche directement au palais présidentiel (Casa Rosada) devant l’absence de réponse de la part du ministre, sans parvenir à être reçus.
Camarades, nous réitérons notre intention d’échanger et de dégager un consensus d’urgence et ainsi de pouvoir répondre par la lutte à cet Etat oppresseur.

Pour le F.U.TRA.DE.yO.
Jose Villalva
futrade@ciudad.com.ar 1556164825 matanza
Plus d’informations : http://argentina.indymedia.org

Articles complémentaires : http://paris.indymedia.org/article.php3 ?id_article=14140