Le 2 Septembre, aux environ de 23 heures, les fenêtres d’un appartement d’un anti-fasciste, Vladimir Skopintsev qui habite à Troïtsk, région de Moscou, ont été la cible de tir a l’arme à feu. Lorsque le tireur a vu la silhouette d’une personne a la fenêtre – qui était en realite le frère cadet Vladimir, Andrey, – un coup de feu a été fait et une balle est passé près de la tête d’Andrey.

La police a été appelée sur les lieux du crime, mais au lieu d’enquêter sur l’affaire, les policiers ont pris Andrey et son père au poste de police local. le père d’André a été invité à attendre dans le couloir, tandis que son fils a été emmené dans une pièce, où les policiers l’ont menacé de poursuites pénales avec comme chef d’inculpation «l’extrémisme» (a savoir qu’une loi contre l’extremisme existe en Russie) et ont commencé à le tabasser. C’est seulement le lendemain matin qu’Andrey et son père ont réussi à quitter le poste de police de la ville Troïtsk. Le passeport d’ Andrey est resté avec la police – ces derniers ayant refusé de lui rendre. Andrey Skopintsev a par la suite contacté des militants des droits de l’homme pour une assistance juridique.

Nous pensons qu’il ya deux versions possibles de mise en scène qui pourrait expliquer cette attaque. Premièrement, ce pourrait etre le fait de membres d’un groupe clandestin nazi, car les antifascistes ont, à de nombreuses reprises été victimes d’attaques nazis, y compris d’attaques a l’arme à feu. Deuxièmement, l’attaque pourrait venir de ces mêmes personnes qui ont déjà organisé des raids contre des activistes de Khimki. Cette version est corroborée par le fait que l’attaque a été menée d’une manière pure et simple, la police régionale de Moscou montrant clairement a plusieurs reprises sa solidarite avec les assaillants – à la fois à Khimki et après la récente attaque à Troïtsk.

Nous tenons a rapeler les cas scandaleux où activistes et journalistes ont été agressé en raison de leur participation à une campagne publique pour la défense de la forêt de Khimki.

Novembre 13, 2008 – Mikhaïl Beketov, militant de la campagne pour la défense de la forêt de Khimki et rédacteur en chef de la Pravda Khimkinskaya, un journal local, qui était dans l’opposition à la mairie, a été sévèrement battu et a ete retrouve inconscient. Il avait de multiples fractures.

Mars 30, 2009 – Sergey Protazanov, designer de la section locale journal indépendant Grazhdanskoye Soglasiye, a été battu et est decede plus tard a la suite de ses blessures. Au moment de l’attaque, il travaillait sur un numéro spécial du journal consacré aux violations lors des élections locales. Cette affaire a été largement diffusé dans la presse.

Juillet 25, 2009 – Des inconnus ont battu et abattu avec une arme à feu Albert Pchelintsev, chef de la «Fondation Khimki contre la corruption, la fraude et pour la dignité». «Vous ouvrez votre bouche trop souvent», – lui ont déclaré les assaillants puis lui ont tiré une balle dans la bouche. Pchelintsev a été hospitalise en urgence et a été opéré. Sa vie a été sauvée, mais ses cordes vocales ont été gravement endommagés.

Novembre 16, 2009 – Vitaly Kapytsev, 70 ans, militant historique de la campagne de défense de la forêt de Khimki, a été attaqué dans sa maison – des inconnus ont jeté une bombe par sa fenêtre et par chance, il n’a pas été tué. Quelques jours avant, un inconnu avait frappe à sa porte, essayant d’entrer un couteau a la main, mais les chiens de Kapytsev ont empêché l’attaque.

16 juillet 2010 – Yevgeniya Chirikova, l’un des leaders éco-activistes luttant contre la destruction de la forêt de Khimki, a été attaqué.

La Campagne pour la libération des otages Khimki a tenu une conférence de presse le 30 août, rapportant les nombreux cas de pressions exercées par les organismes d’application de la loi sur la scène anti-fasciste, dont notamment sont victimes les militants luttant contre la destruction de la forêt de Khimki.

Campagne pour la libération des otages de Khimki. Texte original en anglais sur: http://khimkibattle.org/?p=450&