Iran nouvelles pressions sur les prisonniers politiques et leurs familles

C’est désormais confirmé le régime de la dictature des mollahs a donc désormais interdit aux prisonniers politiques incarcérés dans la sinistre section 350 de la prison d’Evin d’avoir de contacts téléphoniques avec leurs familles, leurs proches et leurs amis plongeant les familles des détenus dans la plus grande des inquiétudes quand a leur sort

Cette mesure contraire à tous les droits mondiaux des prisonniers intervient dans le cadre des efforts de la dictature pour augmenter les pressions et les restrictions. Elle est généralement destinée à aggraver les conditions de détention déjà intolérables. La coupure des communications depuis la prison inquiète les familles.

Les Conditions de détentions se sont par ailleurs considérablement dégradées à la prison d’Evin
Sur décision du directeur de la prison les gardiens ont diminué drastiquement le nombre de cellules des prisonniers politiques, pour en donner une de la section 350 à des prisonniers de droit commun une tactique habituelle utilisée par toutes les dictatures pour diviser les prisonniers et briser toute forme de solidarité a l’intérieur des prisons

De nombreux témoignages qui nous parviennent d’Iran et de collectifs de défense des droit humains iranien font état de :

Des cellules surpeuplées, avec dans chaque cellule 30 à 36 prisonniers politiques où un tiers dorment à même le sol. Malgré la canicule de l’été, les cellules n’ont pas de ventilation appropriée.

Ils nous indiquent aussi que les gardiens ont également détruit sauvagement la seule petite bibliothèque d’une section de la prison d’Evine que d’anciens prisonniers politiques et d’autres actuellement incarcérés comme Ali Saremi avaient courageusement essayé de mettre en place, par cette destruction d’un des rares moyens des prisonniers d’éviter de penser a leur conditions de détentions déjà inhumaine le régime visent bien sur particulièrement les militants syndicalistes les plus actifs pour tenter de les briser

De nouvelles pressions contre les familles de prisonniers syndicalistes le régime a de nouveau commis des exactions contre celles-ci ce 23 juin 2010

Des agents en civils probablement de la Vevak ont enlevée et torturée Zoya Samadi, la belle-fille du militant syndicaliste emprisonné, Mansour Osanloo un des principal porte parole du syndicat des travailleurs Bus Vahed de Téhéran

http://www.vahed-center.org/

Cette arrestation brutale a eu lieue vers 17h30 heure locale le 23 Juin 2010 à la station de metro Karaj ,Zova rentrait de son travail. Les témoins ont vu Zoya se faire enlever et tirer violement par les cheveux pour la sortir d’un wagon trains par les agents de sécurité ,Les agresseurs lui on mis un bandeau sur les yeux et l’ont bâillonnée pour l’empêcher de crier trois agresseurs l’ont ensuite emmenée en voiture vers un lieu de détention inconnu, les bassidji’s lui ont a plusieurs reprises cogné la tête contre Elle porte encore de blessures sur ses gencives des coupures sur les bras sa jambe droite. Elle a des marques sur tout le corps à cause des tortures subies.

Après avoir subi plusieurs heures de torture physiques, Zoya a été retrouvée sous le pont Seyyed Khandan à Téhéran autour de 21 h 45 terrorisée et choquée elle déclarée ne pas porter plainte

Zoya Samadi encore après 24 heures son enlèvement n’a pas été en mesure de se remettre du choc et du traumatisme qu’elle a subi

Elle avait reçu des messages menaçants depuis plusieurs mois par les agents de renseignements de la Vevak (la police poitique et les Rg iranien ndr) et convoquée plusieurs fois a branche 14 de tribunaux révolutionnaires islamique. Ce même tribunal a depuis hier totalement nié les faits et ne l’aurait soit disant jamais terrorisée ni convoquée

25 juin Arrestation de Mohammad Ashrafi, militant ouvrier

Mohammad Ashrafi, membre du Comité pour l’Etablissement d’une Organisation Ouvrière Libre en Iran, a été convoqué par téléphone à la branche d’interrogation n°3 du tribunal révolutionnaire et on lui a demandé de se présenter immédiatement pour discuter du dossier ouvert contre lui le 11 février 2010. Après s’être présenté de lui-même à ce bureau mardi, Ashrafi a été arrêté et emmené dans un endroit non-localisé. a ce jour, on ne s’est toujours pas exactement où il se trouve.

Mohammad Ashrafi avait déjà été arrêté pour sa participation à la Journée Internationale des Travailleurs au Parc Laleh (Téhéran) l’année dernière. Ce n’est pas la première fois qu’il est arrêté. Il avait déjà été arrêté et condamné à un an de prison pour des faits similaires par le Tribunal Révolutionnaire de Téhéran.
La nouvelle de l’arrestation de Ashrafi coïncide avec l’augmentation des pressions des forces de sécurité contre les militants ouvriers ces derniers jours. De nombreux militants ouvriers ont été harcelés et envoyés en prison sous de faux prétextes.

D’autres informations en anglais sur la répression du mouvement social et syndical en Iran informations que vous pouvez avoir en contactant le site

http://iranlaborreport.com/