Répression baqueuse à poitiers
Category: Local
Themes: Répression
Places: Poitiers
répression baqueuse à Poitiers
Les 6 copains/copines dont il est question plus bas viennent cet après midi vers 17 h de passer en comparution immédiate. le juge réclame une détention provisoire, on saura dans la soirée si le juge suit ou pas Ils ont été amochés mais rient de très grave
Il s’agit toujours des mêmes règlement de compte de la BAC, du préfet, du commissaire papineau avec les mêmes éléments considérés comme “anarcho autonomes”
Nouvelle République
Rixe avec la police : cinq blessés, six interpellés
23/06/2010 06:38
Poitiers . L’arrestation d’une jeune femme qui avait menacé le patron de la police a dégénéré, lundi, dans la nuit. Pris à partie, cinq policiers ont été blessés.
La Fête de la musique traîne toujours dans son sillage quelques débordements. Une vingtaine de personnes ont été interpellées pour une série de méfaits au cours de cette nuit-là. Mais, ce qui s’est passé vers 1 h 30 du matin est d’un autre ordre. Ce n’est pas juste un débordement en marge des festivités musicales, mais plutôt le dernier épisode d’un jeu de provocation qui dure depuis des mois. « Une agression gratuite », résume le procureur de la République. Des coups et des morsures
Vers 1 h 30 du matin, dans le secteur de la rue de la Regratterie, une jeune femme visiblement ivre apostrophe un groupe de policiers. Le directeur de la police est là. « Il est alors visé par une menace de mort », explique le procureur. « Elle lui a dit ’’ Papineau on aura ta peau ’’ », précise une source policière. Une menace largement diffusée par des tags sur les murs de la ville au début de l’année. Une bouteille lancée vers le patron de la police explose ensuite à ses pieds. Le commissaire Papineau course la jeune femme suspectée du jet de bouteille. Elle est rattrapée vers la place de la Liberté. « Au début l’interpellation se déroulait plutôt normalement. Mais, elle a commencé à se débattre quand elle a vu ses copains arriver. Il a fallu la maîtriser », explique un policier. La situation dégénère en affrontement. Une rixe oppose les policiers et le groupe. « Ils ont reçu des coups de pieds, de poings et même des morsures », relève le procureur de la République. Cinq policiers sont blessés. Des renforts convergent alors vers la place. Au final, six personnes suspectées de violence contre les forces de l’ordre sont interpellées. « Ça a été très chaud aussi dans le commissariat. Il a fallu du monde pour les surveiller », expliquent des fonctionnaires de police. Un médecin venu ausculter un des interpellés aurait même été violenté. Les auditions des interpellés se poursuivaient, hier, et le procureur ne se prononçait pas sur les suites judiciaires potentielles. Les interrogatoires ne portent pas seulement sur les faits de la nuit écoulée. Les enquêteurs de la PJ sont aussi intéressés par les suspects arrêtés. Ils sont en effet saisi d’une enquête concernant les menaces de mort contre le patron de la police et les tags qui avaient couvert à Poitiers.
repères >> Les syndicats de police en colère
Les syndicats de policiers sont en colère après les événements survenus. En colère face à une montée de la violence qui les touche souvent. En colère, contre le traitement qui leur est réservé au CHU. Cinq policiers ont été blessés par les coups. Trois souffrent de contusions, notamment le directeur de la police ; deux fonctionnaires font l’objet d’un arrêt de travail. Une femme a eu un doigt cassé ; un policier, plus sérieusement touché à un genou, est arrêté quinze jours. « Ce que je trouve inadmissible », réagit Alain Pissard, secrétaire départemental du syndicat Unité police « c’est qu’ils ont zéro jours d’ITT. C’était déjà pareil la dernière fois quand un collègue a été blessé à un bras lors de la tentative d’évasion d’un prévenu. Il a été arrêté quarante-cinq jours, mais il a zéro jours d’ITT. Je trouve cela révoltant. On a l’air de trouver cela normal que des policiers soient blessés. » Le syndicat Alliance a réagi aux événements pour apporter son soutien aux « collègues blessés dans leur action pour assurer la sécurité des Poitevins ».
Toujours Nouvelle République
Rixe avec la police : six personnes jugées aujourd’hui à Poitiers
L’ambiance risque d’être électrique, cette après-midi, aux abords du palais de justice de Poitiers. Six personnes sont jugées en comparution immédiate pour des violences contre les forces de l’ordre. Les faits se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi, vers 1 ?h ?30 du matin, place de la Liberté. Cinq policiers ont été blessés au cours de cette bagarre.Elle avait débuté par une menace de mort lancée par une jeune femme contre le patron de la police. Il avait aussi été visé par le jet d’une bouteille en verre. Coursée dans les rues, la jeune femme avait été rattrapée place de la Liberté. Son interpellation a tourné au vinaigre quand ses copains sont venus la rejoindre. Une bagarre a alors éclaté faisant des blessés uniquement du côté de la police, selon le parquet de Poitiers.Six personnes sont alors placées en garde à vue. Après 48 ?h d’audition, elles sont toutes jugées aujourd’hui en comparution immédiate.Le préfet de région, Bernard Tomasini, a annoncé qu’il portait plainte au nom de l’État après ce qui s’est passé. Il l’avait déjà fait après les tags proférant des menaces de mort contre la police, en février dernier. « Je le fais systématiquement quand des fonctionnaires sont insultés, menacés et blessés. Ce qui s’est passé n’est pas neutre. Ces agissements sont le fait d’une minorité qui s’oppose à la Loi et aux forces de l’ordre. J’apporte tout mon soutien au directeur de la police et à ses fonctionnaires. » En réaction aux événements de la nuit de lundi à mardi, une série d’affichettes ont fleuri dans les rues du centre-ville, mardi. Des affichettes photocopiées et apposées sur du mobilier urbain qui dénoncent « un tabassage gratuit par la police envers des passants est-ce normal ?? ». Une jeune femme de 26 ans, repérée par la police en train de les coller, a été interpellée mardi soir.
5 sur les 6 sont placéEs ce soir en détention provisoire pour avoir refusé la comparution immédiate. Procés prévu le 8 juillet