Aujourd’hui de nombreux mouvement se lèvent en vue d’en finir avec notre société de consommation qui fonce droit dans le mur.
mais une chose me semble importante par dessus tout. Afin de ne pas se laisser emporter par l’euphorie de l’action, et garder une pleine lucidité, il est nécessaire de travailler en permanence sur soi, de se connaître.
Nous avons souvent cette tendance à nous engager dans des projets, juste histoire de donner un sens à nos vie; de satisfaire se besoin de sécurité psychologique, en s’identifiant à une image que nous projetons de nous-même.
Mais cette identification perpétuel nous coupe de nous-même tel que nous sommes d’instant en instant et nous empêche de voir les choses tel qu’elles sont avec une pleine lucidité. En effet nous préférons voir les choses de la manière qui nous arrange, qui colle avec les identifications que nous faisons.
Dès lors notre action perd sa force et son intelligence, et de nombreux dérapage sont alors possible. L’histoire nous en fournit de nombreux exemple.
Je propose ici de lier l’action vers l’exterieur à l’action vers l’intérieur de nous-même.
Les orientaux ont coutume de dire : devient un bouddha (le nom que l’on attribut à cet état de non-ego n’a aucune importance), et tu pourras aider les autres de la meilleur manière qui sois.
Il ont donc dévellopé une culture spirituelle tourné vers l’intérieur, qui permet d’accéder à des états de conscience inhabituel(transpersonnel, holotropique, ont peut trouver de nombreux mots). On priviligie ici l’intérieur. Cependant les sociétés orientalles très hiérarchisé depuis bien longtemps,
n’on jamais pu dépasser ces contraintres hiérarchiques. Finalement on retombe dans les religions organisés, ou dans divers système de caste. Car là encore on refuse d’aller réellement jusqu’au bout de soi-même.
En occident la tendance est inverse. La culture est d’ordre révolutionnaire, mais la révolution est exclusivement extérieur à nous-même. Cela aboutit à des sociétés en pepétuel conflits internes, et finalement aux pires formes de fascisme
(meilleur des mondes dans moins de 50 ans, on a intérêt à se bouger le cul)
Je propose ici de lier ces deux approche révolutionnaire ; intérieur et extérieur ; individuel et sociétale.
L’une sans l’autre est dépourvus d’intelligence et n’apporte rien, si ce n’est des divisions supplémentaire.
C’est par un changement profond en chacun que nous pourrons réellement changer la société et vivre les uns avec les autres sans autorité arbitraire et sans rapports de domination : L’amour-anarchie comme en perle Ferré.
Ce changement se fait d’abord en nous-même, puis se répend vers l’extérieur, créant un mouvement révolutionnaire réel, où c’est chacun qui assume pleinement son être sans se réfugier aveuglément dans des mouvements collectifs hiérarchisés. La révolution se fait ainsi directement par le peuple et non par de nouvelles élites.
Aujourd’hui la culture oriental se rapproche de la culture occidental. Ces deux culture ont beaucoup à s’apporter l’une et l’autre, et leur union présage de grand changement.

(Un auteur phare ilustre parfaitement ce propos, lui-même enfant de cet union entre l’orient et l’occident :
Jiddu Krishnamurti.)