Depuis maintenant de trop nombreuses années, sous couvert de lutte contre les sectes et par le simple emploi de ce mot pour stigmatiser et criminaliser, la liberté de penser, de croire, de pratiquer et d’exprimer sa spiritualité est régulièrement mise en cause et menacée. Dans l’irrespect total des droits de l’homme et des lois qui doivent garantir ceux-ci, les discriminations et privations envers toutes personnes ne rentrant pas dans le cadre religieux reconnu sont de plus en plus fréquentes. Ceci étant facilité par l’ignorance dans laquelle est maintenu l’ensemble de la société française, au sujet de la spiritualité en tant que choix de vie et des différentes formes que peut prendre celle-ci, en particulier à travers l’émergence des spiritualités dîtes « nouvelles ». Cette politique souvent justifiée comme garante d’une laïcité républicaine, n’est rien d’autre qu’une volonté partisane de supprimer les différences et d’empêcher toute possibilité d’épanouissement individuel à travers celles-ci.

Devant cet état de fait, il est important aujourd’hui de se tourner vers d’autres regards, tel que la charte des journalistes la stipule. L’information à sens unique développée par les ADFI , le CCMM et la MIVILUDE n’est qu’une approche irrespectueuse des droits de l’homme. Il faut savoir que ces associations dont l’ objectif apparent est de protéger le citoyen, n’ont pas toujours une vocation altruiste dans leurs démarches. Bien au contraire, en affichant une campagne de dénigrement systématique vers tous individus et associations sortant de la « norme », des vies ont été détruites par le simple fait d’avoir été dénoncés comme « dangereux ». Les médias ont largement soutenu cette vision unique, par méconnaissance et par peur d’approfondir le sujet plus que par volonté de nuire. Il est temps de rétablir une équité d’information afin que soit respectée la liberté individuelle et de ne plus se contenter d’une seule vision unique.
Comprenez bien que je ne préjuge pas de l’utilité ou de la dangerosité de tel ou tel mouvement spirituel, mais je propose de rétablir un dialogue afin que soit respectée la liberté de la conscience, qui est le droit de naissance de tout citoyen.
Il y a des associations qui sont les messagers de ce dialogue. Je ne sais pas si sur ce site il est possible d’en faire référence sans que ce soit considéré comme de la publicité…
Cette action se situe dans le cadre des lois existantes, car nulle société ne peut fonctionner sans un minimum de lois. Par contre, il faut agir avec détermination pour faire changer ou abolir toute loi qui porterait atteinte à l’existence même des groupes minoritaires religieux spirituels ou philosophiques ou qui empêcherait la libre expression de leurs idées ou de leurs croyances, car avant de brûler les « infidèles» sur la place publique, la présomption d’innocence est un droit qui protège des dérapages.
J’aimerais avoir votre avis sur la question.

Qu’en pensez-vous ?